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Page 250 Addendum à propos de Lancelot Gouyon et Bertranne Langlais. Ils auraient eu au moins un autre fils, Pierre Gouyon, qui apparait sur des actes de baptême comme sieur du Bois de La Lande et décéda le 17 mars 1659 à Saint-Pôtan. Erratum à propos de Françoise Gouyon, épouse de François Mouësan. Au moins sept enfants seraient nés de leur union, entre 1640 et 1659 et ce n'est pas un fils, Georgino, mais une fille, Georgine, qui fut la dernière de la fratrie. François Mouësan, comme son frère, Jacques, seigneur de la Tremblaye, auraient été déboutés à la réformation de 1669. Erratum à propos de Bertranne Gouyon Tout ce qui est écrit après la mention de ses parrain marraine est à supprimer et concerne une autre Bertranne Gouyon fille de Charles Gouyon de Coipel. à propos de Mériadec Gouyon de Saint-Loyal. Mériadec-Prudent a été reçu cadet gentilhomme de l'École Royale Militaire de Paris le 27 mars 1788. Il y a donc été un "petit bazar" de Napoléon Bonaparte reçu le 22 octobre 1784. [Cf. Comte Gaëton AVIAU DE TERNAY, Les Cadets gentilshommes de l'École Royale Militaire de Louis XVI].
A propos de Sève. Joseph Sève (1788-1860), né à Lyon le 1er avril 1787, mort au Caire en 1860. Fils d’un paysan devenu chapelier, il entra à dix ans comme aspirant dans la marine et devint sous-officier dans le 2ème régiment d’infanterie de marine. Il est à Trafalgar. Sa violence avec un officier le fit mettre en prison et devait le conduire à la mort. M. de Ségur qu'il avait sauvé lors d'une rixe le fit s'engager six ans plus tard comme simple soldat dans le 6ème régiment de hussard ; il fut fait sous-lieutenant sur le champ de bataille de Posen en 1813, lieutenant à Brienne en 1814 et aide de camp du maréchal Grouchy pendant les Cent-Jours. En 1815, après le licenciement de l’armée, il monta une affaire de location de chevaux, puis représenta à Milan un commerçant lyonnais. Il voulait partir vers la Perse où le Shah désirait moderniser son armée. M. de Ségur l'envoya en Égypte. Il fut accueilli par le vice-roi, Kavalali Mehmed Ali Paşa qui avait chassé les Wahhabites (les Saoud) des lieux saints. En douze ans Sève forma une armée moderne et disciplinée, se convertit à l’Islam (ce qu’avait refusé de faire son prédécesseur, Paulin de Tarlé) et devint colonel ou bey. En 1831 il était général ou paşa sous le nom de Süleymân Paşa Al Fransawi (Soliman Pacha, le Français). Il participa avec succès à la guerre de conquête de la Syrie (1831-1833). En 1834 il fut nommé major général de l’armée. Il fut pour beaucoup dans la victoire de Nizib (province de Haleb en Syrie) remportée par Ibrahim Paşa (fils de Mehmed Ali) contre l’armée turque de Hafiz Paşa, victoire qui amena l’intervention de l’Europe. Dans ses mémoires et ses souvenirs de voyages, le duc de Raguse [Auguste Viesse de Marmont, maréchal de France] parle de Soliman, qui n’était pas encore alors devenu pacha, en des termes on ne peut plus avantageux : « La nature a pourvu Sèves de si grandes facultés, ajoute le maréchal, qu’il a appris la grande guerre comme s’il avait servi dans les grades les plus élevés. » Le chrétien Sèves, devenu le pacha Soliman, devait se montrer facile avec les saint-simoniens, aussi fit-il le meilleur accueil à ceux d’entre eux qui, après leur dissolution, se retirèrent en Égypte. (de Chesnel, Encyclopédie militaire et maritime). Ferdinand-Marie, vicomte de Lesseps, ami des saint-simoniens, s’intéressa à leur projet de canal. Devenu familier de Sa’îd Paşa, prince héritier puis vice-roi, il put favoriser la réalisation du canal de Suez inauguré en 1869 par la princesse Eugénie. L’arrière-petite fille de Sève, Nazli (1894-1978), fut la première épouse du roi Fouad (1868-1936). La reine Nazli mit au monde le roi Farouk (1920-1965).Voir les sites : http://soliman-pacha.ifrance.com ; http://www.egy.com/historica/solipachatree.html à ne pas confondre avec un autre Süleymân Paşa (1838-1883), né en Roumélie, gouverneur de Bosnie-Herzégovine, qui devint directeur de l'Académie militaire de Constantinople et perdit la bataille de Philippopolis (1878).
Erratum à propos d'Yvonne d'Arlon. Yvonne d'Arlon n'es pas morte en 1931 comme Yvonne de Varieux, mais en 1969, dix-sept ans après son époux.
09-02-20 |