de Beaucorps-Dieudy
 

 

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Branche éteinte,

issue de la branche de Beaucorps

 

Marc (1613 - 1649)

Jean (1644 - 1700)

Jacques (1674 - 1739)
François-René (1707 - 1792)

Christophe-Louis-François (1748 -1810)

Auguste-François-Charles (1780 -1837)

Adolphe-Auguste-Armand (1816 -1840)

 

 

[17]      

P. 211

à propos de Marc

Marc, seigneur de La Vieuville et de Saint-Cast, y fut baptisé le 18 févier 1613 et y mourut le 18 juillet 1649. Son épouse, Isabeau de La Lande de Calan, décédée en mars 1662, lui donna trois enfants de plus que ceux indiqués dans l'ouvrage:

 

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Jean, qui suit.

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Françoise, qui épousa Michel de Lesquen, seigneur du Bois Rouault.

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Renée, qui épousa Honoré Pichart.

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Françoise, qui épousa Thibault Poulain, seigneur de Mauny.

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Anne, etc...

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Françoise, née en 1647, qui épousa Julien Chappedelaine, etc...

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François, né le 16 avril 1649, etc...

 

[18]

Page 213

à propos de Jean Gouyon de Beaucorps

Jean ne fut qu'ondoyé le 6 janvier 1644. Il fut baptisé à Saint-Cast le 19 novembre 1645. D'après un document de partage entre Henri-Urbain-Hyacinthe, son fils, et ses frères et sœurs  survivants, Jean Gouyon de Beaucorps n'est pas mort en 1673, mais au Vaumeloysel le 23 décembre 1700.

à la mort du père de Charles Gouyon du Vaumeloysel, nous dit Monsieur Alain Pichot du Mezeray, Georges, héritier principal et noble, est obligé de vendre la seigneurie du Vaumeloysel en 1625, à la suite d'un procès intenté par Toussaint des Nos qui voulait récupérer ce bien de famille et dont le fils, Michel revendit la seigneurie en 1672 à Mathurin de La Villéon qui la céda en 1684 à Jean Amproux, seigneur du Pontprettin. C'est alors que Jean Gouyon, seigneur du Dieudy, intenta un procès en retrait lignager qu'il gagna deux ans plus tard. Les Gouyon récupérèrent ainsi le Vaumeloysel 6 février 1686 et non en 1684. Cet épisode d'une soixantaine d'année est la seule période durant laquelle le Vaumeloysel a été vendu et revendu; sinon, la dévolution s'est toujours faite depuis le XIIIe siècle par héritage. La note "4" en bas de page doit être rectifiée en conséquence, les Amproux n'ayant pu posséder le Vaumeloysel après Jacques Gouyon, fils de Jean.

Son épouse et cousine, Catherine Gouyon, morte au Vauméloysel en 1706, lui donna neuf et non pas cinq enfants (Généalogie Trémaudan). (Françoise, qui épousa Julien Chappedelaine appartient à la génération précédente voir ci-dessus) :

 

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Charles-François, seigneur de Dieudy et du Vaumeloysel, est mort avant le 13 mai 1702. Il avait épousé Marguerite Guynement de Keralio dont il eut un fils, François-Henri-Jean Gouyon, né le 27 décembre 1736, mort jeune.

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Charles-Henri-Louis-Urbain-Hyacinthe est né à Saint-Pôtan le 29 septembre 1669 et y baptisé le 10 novembre 1671. Il fut vérificateur du rôle des fouages à Pluduno en 1712. Il mourut le 14 mai 1753 à Saint-Pôtan. Sa première épouse, Françoise de La Vallée, mourut le 7 avril 1737. Elle lui laissa une fille, Anne-Louise, qui épousa Jacques de La Vigne le 24 avril 1774. Son second mariage avec Catherine-Barbe Scott de Balvery eut lieu en 1738. Henri-Urbain-Hyacinthe, après son premier mariage avec Françoise de La Vallée et avant le décès de sa mère Catherine Gouyon (de la branche de Thaumatz), habita chez son beau-père, Isaac de La Vallée au manoir de La Forrestrie en Corseul. Dès le décès de sa mère en 1706, il vint habiter au Vaumeloysel qu'il reconstruisit en 1718 et habita jusqu'à sa mort en 1753. Il loua alors à son frère Jacques la ferme de Saint-Eniguet (nunc en N.-D. du Guildo). Après des années de plaintes, Henry-Urbain-Hyacinthe racheta par retrait lignager le manoir du Bois-Rouault qu'il vendit à Jacques en 1729. [M. Alain Pichot du Mezeray]

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Jacques, qui suit.

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Jan, né à Saint-Pôtan le 18 juin 1673 et y décédé le 10 mai 1676.

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Marie-Anne-Thérèse est née à Saint-Pôtan le 16 octobre 1666 et morte le 13 décembre 1749. Son premier époux, Jean-Baptiste Sauvaget, mourut en 1729. Son remariage, avec Philippe-Thomas de Kerguz, eut lieu le 12 août 1731.

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Jeanne Renée Gouyon (1664-1727) qui épousa en 1699 Jean de Trémaudan qui eurent deux enfants

- Henri-François-Jacques de Trémaudan (1704-1788) marié sur le tard, successivement, en 1763 à Cécile Le Forestier, décédée la même année, et l'année suivante, en 1764, à Rose-Michelle Le Berruyer, née en 1745, d'où descendance.

- Françoise-Julienne-Élisabeth (1706-1785), mariée en 1730 à René-Julien de Chatton des Hauts-Fossés (1695-1787).

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Élisabeth, née à Saint-Pôtan le 1er juillet 16.., épousa en premières noces M. Le Normand, seigneur de Clérambault, et, veuve, en deuxièmes noces, M. Bameulle de Lantillais.

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Louise (1671-1736), mariée en 1705 à René-Hilarion de Trémaudan (1679-1733).

Ils eurent trois enfants :

- René-Louis (1706-1755) qui épousa Jeanne Le Voyer (morte en 1771)

- Mathurine, née en 1709, morte à deux ans.

- N..., mort jeune en 1720.

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Isabelle.

 

 

[19]

Page 214

à propos de Jacques Gouyon de Beaucorps

Il est né à Saint-Pôtan le 26 février 1675 et mort à Ruca le 27 juillet 1739. M. Alain Pichot du Mezeray nous dit qu'il se qualifie de seigneur du Vaumeloysel, mais y a très peu habité, n'étant pas l'héritier principal. Il y a habité jusqu'en 1706, date du décès de sa mère Catherine Gouyon (de la branche de Thaumatz), plus précisément de 1702, date de son mariage avec Anne-Françoise-Jacquemine Hamon, à 1706 et durant cette période il a fait sculpter en pierre les armoiries conjointes des Gouyon et des Hamon, que l'on trouve aujourd'hui sur le haute cheminée du Vaumeloysel. Par la suite, lorsque son frère aîné s'installe au Vaumeloysel en 1706, il loue pour six ans le manoir de La Pichardais en Créhen à Bernard de Courville, puis en 1711, le manoir de la Mettrie-Martin (olim La Mettrie-Gouyon, nunc Monchoix), en Pluduno, appartenant aux Bédée [voir page 376]. Au terme du bail, il se réfugie à la ferme de Saint-Eniguet (nunc en N.-D. du Guildo) que lui loue son frère aîné. Après des années de plaintes, Henry-Urbain-Hyacinthe rachète par retrait lignager le manoir du Bois-Rouault qu'il vend à Jacques en 1729. C'est là que Jacques et son épouse Anne-Françoise-Jacquemine Hamon vont finir leur vie.

Son épouse lui donna dix enfants (et non pas trois) :

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Charles-Ignace-Jacques-Jean, né au Vaumeloysel le 4 octobre 1703. Il y mourut le 4 décembre 1783. Il avait épousé Marguerite Guynement qui lui avait donné un fils, François-Henry-Jean, sans postérité connue.

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Henry-René-Hyacinthe, né au Vaumeloysel le 8 mars 1705 et y décédé le 9 mai 1706.

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Catherine-Marie

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Françoise-Rose-Claire

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Claude-François

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Renée-Françoise-Agnès, née au Vaumeloysel le 13 juin 1708, etc...

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François-René, qui suit.

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Jean-René

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Jérôme-Alexis-Claude

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Pierre-Claude

 

 

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Page 215

à propos de François-René Gouyon

François-René, chevalier, seigneur du Vaumeloysel, n'est pas né au Vaumeloysel, mais au manoir de La Pichardais, en Créhen [M. Alain Pichot du Mezeray]. François-René épousa à Chantepie le 15 avril 1738 Jeanne-Marie Hindré, fille de Jean Hindré, seigneur du Chêne, et de Catherine Jousselin née le 17 août 1712 à Rennes et morte le 5 décembre 1768 à Chantepie. Les époux habitèrent au manoir de La Grande Porte en Chantepie. Jeanne-Marie était née à Rennes en 1712 et mourut à Chantepie en 1768. François-René resta veuf pendant 18 ans et épousa en 1786 Anne Robert, née à Saint-Herblon le 12 juillet 1736 et morte sans postérité. Il hérita du Vaumeloysel en 1783 de son frère Charles-Ignace-Jacques-Jean. Par testament il laissa tous ses biens en viager à son épouse, de vingt ans sa cadette. Anne-Robert mourut au Vaumeloysel le 26 septembre 1814 à l'âge de 78 ans. L'anecdote sur Adèle Stévenot, page 216, au premier paragraphe, depuis "Pendant la révolution" jusqu'à la fin du paragraphe concerne Anne Robert, deuxième épouse de François-René Gouyon, et non pas Renée-Thérèse Le Gonidec de Keramel qui avait émigré. De sa première épouse, il eut cinq (et non pas deux) enfants:

 

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Anne-Charlotte, née en 1739 à Chantepie.

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Jean-François, né en 1740 à Chantepie.

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Jean-Marie, né en 1742 à Chantepie.

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Françoise-Marie, né à Chantepie le 11 février 1744 et morte à Saint-Pôtan le 30 mai 1818, mariée en 1771 à Jean-Louis Riou des Gravelles, né le 4 Janvier 1739 à Saint-Méen et mort le 7 août 1806 à Ruca.

M. Alain Pichot du Mezeray nous précise que Françoise-Marie Gouyon hérita du Vaumeloysel qui passa à la famille de son époux Jean-Louis Riou des Gravelles , seigneur de la Motte-Collas (1739-1806).  Elle fit de son vivant le partage de ses biens.

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Sa première fille, Jeanne-Marie Riou des Gravelles (1773-1831) fut mariée à François Mouëzan, seigneur de Langevinais (1768-1830), et le manoir passa à leur fils, Désiré Mouëzan de Langevinais (1811-1844) qui épousa Françoise Bourdais (1812-1843), dont la fille, Marie-Jeanne Mouëzan (1839-1879), épousa Émile Ier Pichot  (1840-1867). Le manoir passa ensuite à Émile II Pichot de Kernizan 1867-1915), époux de Marie-Mathilde Mannoury-La-Cour (1876-1954), puis à Marguerite Pichot (1901-1977), épouse de Guy Blanchet-Magon, enfin à Marie-Thérèse Blanchet-Magon (née en 1929) épouse de Jim Grimes. Voir page 245.

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Sa seconde fille, Marie-Jeanne, hérita du Bois-Rouault. Elle épousa Charles Salmon.

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La troisième fille, Françoise, hérita du moulin du Dieudy et épousa Mathurin Richeux.

 

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Christophe-Louis-François, né à Chantepie le 12 août 1748, qui suit.

 

 

[21]

Page 216

 

Erratum à propos de Renée-Thérèse Le Gonidec de Keramel

L'anecdote sur Adèle Stévenot, au premier paragraphe, depuis "Pendant la révolution" jusqu'à la fin du paragraphe concerne Anne Robert, deuxième épouse de François-René Gouyon (page 215), et non pas Renée-Thérèse Le Gonidec de Keramel qui avait émigré à Jersey.

 

Page 217

Erratum, Note 12

Lire : voir annexe III (et non pas IV).

 

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09-10-07