de Pontouraude
 

 

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Branche subsistante, issue des Gouyon de Saint-Loyal

 

Alain-François (1699 - 1761)

Ysaac-Jean (1732 - 1806)

Ysaac-Louis (1787 - 1875)

Charles-Louis (1818 - 1876)

Charles-Louis-Étienne (1854 - 1913)

Albert-Maurice (1892 - 1988)

 

 

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Page 281

Erratum  à propos de Jacquette Philippes

Il ne s'agit pas de la famille Philippes dont les armes figurent en marge.

 

Page 283

à propos d'Aimée Douillard

Elle était la fille de Guy-Michel Douillard de La Tréfavière, dit Pique-Balle, seigneur du Grand Pin, baptisé à Notre Dame de Clisson le 24 avril 1765 et y décédé le 31 octobre 1837, et Marie-Anne de Vieux. Aimée est née le 23 brumaire An XIII (14 novembre 1804) à Clisson et s'est mariée à Clisson le 28 octobre 1827.

 

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Page 285

à propos du Docteur André Provost

Le petit journal local de la commune de Le Pellerin "Le Criquet" a fait en 2005 un reportage sur le Docteur Provost trois quarts de siècles après sa mort. On y lit :

Beaucoup de Pellerinais gardent le souvenir du Dr. Provost qui exerça la médecine pendant 40 ans au Pellerin, de 1888 à 1928. S'ils ne l'ont pas connu personnellement, ils en ont entendu parler par leur parents. Il était né le 2 septembre 1858 au Croisic, fils d'Alfred Provost et de Louise de Gouyon de Pontouraude. Sa famille s'était installée à Bourgneuf. Il effectua son service militaire à 27 ans comme sursitaire. Son livret militaire indique: "Bachelier ès science et ès lettre, Étudiant en médecine". Il passe alors dans la réserve (rattachement à Nantes) et effectue la fin de ses études de médecine à Paris. Il se spécialise en pédiatrie. Sur incitation affectueuse de sa famille qui lui fait miroiter l'importance du nouveau chantier, le canal maritime de la basse Loire (canal de la Martinière), le Dr. Provost revient dont s'établir au Pellerin, en Loire-Inférieure, pour soigner le personnel.

Il sera amené ensuite à soigner et amputer un ouvrier dans un caisson situé dans un bâtiment provisoire édifié dans un pré sur les hauteurs de la Martinière et qui servira d'hôpital pour les blessés des travaux du canal.

Ce bâtiment, après la fin des travaux, servira provisoirement pour loger les Indochinois venus travailler à Indret, en 1914, pour la Défense Nationale. Il servira ensuite de prison pour les déserteurs de la guerre1914-1918.

Le gouvernement ayant largement sous estimé le nombre des blessés à attendre d'une guerre, il fallut, dès 1914, ouvrir dans de nombreuses communes de France de petits hôpitaux auxiliaires dits "ambulances".

Le premier hôpital auxiliaire fut ouvert au Pellerin dans l'ancienne école communale des filles, rue Bertreux. On y installa trente lits. Le matériel y afflua. Le bâtiment se trouvant trop petit, le Docteur Provost demanda à Madame Peschard de bien vouloir mettre son château à la disposition du comité. Très gracieusement, elle accéda à cette demande et quarante lits furent installés dans le magnifique immeuble dominant la Loire.

Le Docteur Provost donna naturellement sont temps ainsi que de nombreux Pellerinais bénévoles.

Il y eut des lettres de reconnaissance de bien des soldats. Il va sans dire que le Docteur Provost a mis au monde la plupart des Pellerinais de cette génération. Il répond nuit et jour aux appels des patients transmis par les proches des malades venus à bicyclette, faute encore de téléphone. Il attelait alors sa carriole, puis, des années plus tard, venait en voiture.

La médecine n'était pas pour lui un métier, mais un sacerdoce uniquement guidé par le sentiment du devoir. Il joignait à une rare compétence au point der vue professionnel, un dévouement qui ne connaissait pas de bornes. Il prodiguait ses soins à tous, sans compter, sacrifiant pour ses malade son temps, ses travaux, les joies du foyer familial jusqu'à l'épuisement de ses forces et c'est ce qui a causé sa mort. Il s'oubliait pour les autres tant était grande la générosité de son cœur. Il savait aussi compatir aux détresses de l'âme par sa bonté, son exquise délicatesse, sa charité discrète, ne faisant pas payer ceux qui ne le pouvaient guère. Il était au service de tous à tout instant.

Plus que le médecin, c'est l'ami, le père et c'est ce qui explique le courant de sympathie attaché à sa personne. Pour mieux cerner sa personnalité, il est important de noter qu'à ses brillantes qualités naturelles, le Docteur Provost joignait des sentiments chrétiens dont il ne faisait pas parade (comme le signale le curé de la paroisse du Pellerin à l'époque). Sa place était au premier rang dans l'église, chaque dimanche, et si parfois on n'apercevait pas sa haute stature à la première messe, c'est qu'il était retenu au chevet de quelque malade. Sa mort a jeté la consternation dans Le Pellerin. Toutes les familles étaient à ses obsèques et l'église était trop étroite pour contenir la foule venue lui rendre un dernier hommage. Il mourut en décembre 1928 et fut inhumé dans le caveau de sa famille à Paimbœuf.

Les Pellerinais comprendront bien pourquoi on a donné à leur quai le nom du Docteur Provost. Dans la séance du conseil municipal du 19 mars 1930, la municipalité décide de donner au quai du Pellerin le nom de "quai Docteur André Provost".

 

 

Page 288

à propos du capitaine de vaisseau Albert-Maurice de Gouyon Matignon de Pontouraude et de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés.

Il est resté membre du conseil d'administration de cette société après le remplacement à la présidence du vice-amiral Lacaze par le vice-amiral d'Harcourt (1955). La société avait été fondée en 1865 sous la présidence de l'amiral de France Rigault de Genouilly.

 

 

 

 

 

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09-02-09