de La Ravillays
 

 

Accueil
Les origines
Les sires de Matignon
de Beaucorps
de Beaucorps-Dieudy
de Beaufort
des Briands
de Gacé
de Kerilan
de La Bouëtardais
de La Moussaye
de La Raimbaudière
de La Ravillays
de La Ville aux Oiseaux
du Launay Comatz
de Legoumar
de Marcé (I)
de Marcé (II)
de Miniac
de Pontouraude
des Rochettes
de Saint Loyal
de Thaumatz
de Touraude
de Vaucouleurs
du Vaudurand
du Vaumeloysel
du Vaurouault
du Verger
Tables
Liens

Branche éteinte, issue des Gouyon du Vaumeloysel

 

Julien (v. 1589 - ap. 1626)

Charles (v. 1630 - ap. 1669)

Paul (v. 1660)

 

 

 

 

[16] 

[18]

Page 247

à propos de Paul Gouyon, seigneur de La Ravillais.

Gabrielle Glé, marquise de La Vallière, rendit aveu[1] le 21 janvier 1703 pour le baillage de Largentaye où Paul Gouyon, seigneur de La Ravillais, tenait trois pièces de terre. Il y avait sous ce baillage 200 jx s'étendant aux environ de La Ville Asselin, de La Ville-ès-Vittels, de La Commerière, du Bourg de Ploubalay et du village de La Gicquelais. Elle rendait aussi aveu pour le fief et baillage de La Duché, ayant cours en la paroisse de Ploubalay, la maison de Belestre et le village des Saudrais, montant par denier chaque an, à la Saint-Gilles, 12 livres, 5 sous, 1 denier monnoie et par froment, apprécis du Plessis-Balisson, trois mines, 4 boisseaux, dix godelets et un chapon,  contenant environ deux cents journaux de terre en grande partie tenue pars escuyer Paul Gouyon, seigneur de La Ravillais pour la maison noble de Belestre, consistant en un corps de logements couverts de pierre, fuye et retraite à pigeons, salle, chambre, grenier, cellier, grange, écurie, pressoir, étable, four à pain et cour fermante et close de murs ; avec la maison ancienne et ses dépendances, présentement appelée la métairie de Belestre, à l’orient de la dite maison, cour au devant de la dite métairie, le tout s’entretenant et contenant ensemble, y compris les rabines, vergers, garaines, bois de haute futaie, prairies et héritages cy-après, en grand 72 journaux et demy et 11 cordes environ. Parmi lesquels, l’emplacement du nombre de 13 salines, avec leur grèves et marest, chacune de deux journaux, situées sur le marais du Drouet, le tout des dites grèves s’entrejoignant.

[Auguste Lemasson, Lancieux autrefois, IIe partie, Les maisons nobles, Livre Ier, La haute justice de La Roche et ses seigneurs du XIIIe siècle à la Révolution, Nantes, L. Durance, 1919, pp. 54 & 55.]

 

[17]

Page 248

Précision à propos de Françoise Gouyon

Elle épousa Jean-François Cadet de Bellevue, seigneur de la Dieuzays [A.P. du M.].

Erratum à propos du manoir de La Ravillais

M. Alain Pichot du Mezeray nous précise que Fraçoise de La Ravillais, propriétaire du lieu de La Ravillaye au XVIe siècle, née en 1565, fille d'Eustache de La Ravillais et de Bertrane de Saint Meleuc (ou Saint Méloir ?), épousa en 1581 Mathurin de La Chapelle. Leur fille Michelle de La Chapelle, née en 1582, épouse Jean Gaultier, seigneur de Belestre en Ploubalay, qui devint donc aussi seigneur de La Ravillais. Leur fils également prénommé Jean (1601-1641), seigneur de La Ravillais, meurt sans hoir et le manoir passe à sa sœur Françoise Gaultier qui épouse Julien Gouyon, seigneur de La Ville Nizan en 1621. La propriété passe ainsi aux Gouyon au milieu du XVIIe siècle. Ce second jean Gaultier avait un demi-frère, René, qui épousa Françoise Labbé, ancêtres de Françoise Gaultier de La Saudrais (1723-1789), mariée en 1750 à Michel-Pierre Collet de La Villecollet (1724-1784). Leur petite-fille, Jeanne-Marie Collet de La Ville Collet (1817-1873), épousa en 1836 Jean-Michel Pichot (1807-1882), acquéreur du manoir des Carmes du Guildo, et dont le fils Émile I (1840-1867) épousa en 1866 à Saint-Lormel Marie-Jeanne de Mouëzan, héritière du Vaumeloysel.

Le fief a donc appartenu aux La Chapelle avant de passer aux Gaultier, puis aux Gouyon.

 

 


 
 

[1] Arch. 22, E. 2655.

 

 

 

VERS LE HAUT

09-06-10