de Gacé
 

 

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Branche éteinte, issue du tronc commun

 

 

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Charles-Auguste (1647-1729)

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Marie-Thomas-Auguste (1684-1766)

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Marie-François-Auguste (1731-1763)

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Louis-Charles-Auguste (1755-1773)

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Anne-Louise-Caroline (1774-1846)

 

 

 

 

 

Pages 97

 

à propos de Charles-Auguste Gouyon de Matignon et de l'expédition vers l'Écosse.

 

On lira avec intérêt les mémoires d'Auguste, comte de Forbin (1656-1733, mémoires publiées en 1729 à Amsterdam par François Pirardi, pp. 430-450). Bon marin et chef d'escadre, Forbin y critique l'organisation de cette entreprise où chacun voulait commander. L'échec était peut-être la conséquence de la rivalité entre d'une part Louis Phélypeaux (1643-1727), marquis de Phélypeaux en 1667, premier président au parlement de Bretagne en 1677, comte de Maurepas en 1687, comte de Pontchartrain en 1699, chancelier de France de 1699 à 1714, secrétaire d'État controversé à la marine de 1699 à 1715, et d'autre part Michel Chamillard (1651-1721), secrétaire d'État au département de la guerre à partir de 1701, dont Voltaire écrivait qu'il ne fut "ni politique, ni guerrier, ni même homme de finance". On vantait ses qualités au billard. Son frère, Jean-François Chamillard, fut évêque de Dol, puis de Senlis et membre de l'Académie française.

Il y a aussi quelque amertume chez Forbin dans ces mémoires écrites depuis sa retraite du Midi. Il règle ses comptes et se montre sévère à l'égard de Duguay-Trouin et de Jean-Bart. Il considérait comme une injustice de n'avoir pas même été nommé lieutenant général. Selon lui, le comte de Gacé n'avait guère le pied plus marin que le prétendant et sa suite: "tous vomissaient jusqu'aux larmes, et ils me pressaient avec instance de rentrer dans la rade".

 

Pages 97-101

 

Erratum

 

Contrairement à ce qui est indiqué, Charles-Auguste avait eu plus de trois enfants d’Élisabeth Berthelot[1]. Elle lui avait donné quatre garçons  et deux filles :

·        Louis-Jean-Baptiste (voir p. 100),

·        Éléonor (voir p. 101),

·        Marie-Thomas-Auguste (voir p. 101-103)

·        Le chevalier de Gacé, mort vers 22 ans, le 2 janvier 1707

·        Marie-Anne qui épousa le 9 février 1719 Henri-François de Gavre, chevalier, marquis de Solas, baron de Lattes, seigneur de Saint-Martin-entre-deux Eaux et de la partie antique de la ville de Montpellier, enseigne des gendarmes de Flandres en 1704, puis mestre de camp de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis.Il rendit hommage au roi de sa seigneurie de Saint-Martin le 26 mai 1723. Veuf, il épousa Guyonne-Marie-Louise-Christine de Montmorency-Laval.

 

de Gavre

Olim de Chièvres.  C. XIIe.’Bouvines 1214. Hainaut, seigneurs  de Brugette, de Lens, de Lindekergue, de Solas.

Cri. : Brugette et Gavre au chapelet !

Marie-Anne lui donna trois enfants:

o       Louise-Hypolite de Gavre, née le 10 août 1722.

o       Charlotte-Eléonore de Gavre, née le 17 juillet 1721.

o       Marie-Nicole de Gavre, née le 31 janvier 1730 qui épousa le 26 novembre 1749 François de Gavre, seigneur de Durefort et de Combebelle.

 

·        Marie-Élisabeth qui épousa en 1720 Louis-Augustin de La Cour (1694-1773), marquis de Balleroy, lieutenant général, premier écuyer du duc d’Orléans. Il était le fils de Jacques-Claude-Augustin, marquis (duc en 1735) de Balleroy, gouverneur de Chartres. Louis-Augustin  fut membre en 1786 de la Société Olympique et en 1788 de la loge O... Saint-Jean d’Écosse du Contrat social.[4]  Il mourut à 80 ans à Balleroy.

Le nom de Balleroy provient de l'ancienne forest de Bur le Roy, devenue forêt de Cerisy. L'abbé de Choisy, doyen de la cathédrale de Bayeux, membre de l'Académie française, avait vendu la seigneurie de Balleroy à Françoise de Brancas, princesse d'Harcourt, mais la vente fut clamée en droit de lignage par Jacques de La Cour, chevalier, seigneur de Manneville, au nom de Madeleine-Charlotte-Émilie de Caumartin, son épouse, parente de l'abbé de Choisy. (Arcisse de Caumont, Statistiques monumentales du Calvados, II, pp. 351-353)

 

 

de La Cour

Normandie. Maître de requêtes.

Marquis de Balleroy.  Duc de Chartres en 1735

 

Ils eurent comme enfants :

o       Charles-Auguste de La Cour (1721-1794), comte de Balleroy (sans doute nommé par le maréchal de Matignon), lieutenant général en 1762, commandeur de l’ordre de Saint-Louis, guillotiné avec l'un de ses frères à Paris le 23 mars 1794, qui avait épousé Adélaïde-Élisabeth-Sophie Lépineau[2] et dont le fils, Philippe-Auguste-Jacques[3], émigra,

o       Louis-Augustin de La Cour, qui épousa une Penfeunteniou,

o       Élisabeth-Louise-Éléonore de La Cour, qui épousa en 1754 un Pierron, marquis de Chamousset,

o       Louise-Aimée de La Cour, qui épousa en 1752 un Boisève de La Maurouzière,

o       Jean-Paul-François de La Cour, né en 1726, brigadier des armées du roi, guillotiné avec son frère aîné le 23 mars 1794,

o       et François-Auguste de La Cour (né à Paris le 29 mars 1727) qui devint maréchal de camp le 1er mars 1780.

 

 

 

 

 

Le château de Balleroy de nos jours, musée du ballon.

Forbes Management Co. Inc.

http://www.chateau-balleroy.com

 

 

Jean-Baptiste Colbert, marquis de Torcy, neveux de Colbert, cousin de Seignelay avait établi au Louvre en 1710 un dépôt d’archives des Affaires Étrangères qui devint en 1712 une Académie politique du Louvre pour jeunes diplomates. L’abbé Dubois[5] la ferma en 1721, certains élèves paraissant plus ambitieux que travailleurs et devenant critiques à l’égard du gouvernement.

En 1724 une variante de cette académie fut établie place Vendôme. Les réunions eurent lieu dans un entresol loué par l’abbé Alary dans la maison de Charles-Jean-François Hénault, président à mortier au Parlement de Paris. Alary était un protégé du tuteur du Louis XV qui remplaça deux ans plus tard le duc de Bourbon comme premier ministre et devint le cardinal Fleury.

Cette académie prit le nom de Club de l’Entresol et fut connue par les mémoires de René-Louis, marquis d’Argenson, fils du célèbre Marc-René (lieutenant de police sous Louis XIV et Garde des Sceaux pendant la régence du duc d’Orléans). Le jeune d’Argenson (ou son jeune frère Marc-Pierre) avait participé aux séances de l’académie de M. de Torcy et il participa à celles de l’Entresol[6].

Les membres du club étaient : l’abbé Alary[7], le marquis de Balleroy[8] (il en était le fondateur), le comte de Coigny[9], le marquis de Matignon[10], d’Argenson[11], Lévesque de Champeaux[12], le comte de Verteillac, le comte d’Autry, le comte de Plélo[13], le comte de Caraman[14], Pallu[15], le Jacobite Ramsay[16], le marquis de Saint-Contest[17] et son fils, l’abbé de Bregelongue, le marquis de Lassay, le duc de Noirmoutier, le chevalier de Camilly[18], Pérelle[19], l’abbé de Pomponne[20], l’abbé de Saint-Pierre[21], La Fautrière[22] et d’Oby[23]. D’autres personnalités assistèrent ou furent invités à certaines séances. Tel fut le cas de René-Louis de Voyer de Paulmy, marquis d’Argenson[24], de Montesquieu[25], d’Horatio Walpole[26] et de Bolingbroke[27] qui introduisit le mot club dans la langue française. Jacobite, il était revenu en Angleterre en 1723 sous Georges Ier et devint l’ennemi acharné du premier ministre Robert Walpole qu’il réussit à faire emprisonner. Réfugié en France de nouveau en 1735, il ne rentra définitivement en Angleterre qu’en 1738.

Fleury ferma le Club en 1731. Les relations entre le cardinal et Balleroy se dégradèrent à tel point que Son Éminence refusât en 1739 que fils du duc de Chartres dansât au bal de M. le Dauphin comme ne devant, ni le père ni le fils, monter dans les carrosses du roi[28].

 

 Page102

à propos d'Édouard-Henri de Fitz-James

Addendum

 

Il entra dans l'armée comme cadet en 1756. Il resta prisonnier à Fontainebleau jusqu'au 1er juin 1814 et fut fait lieutenant général en 1815. Il mourut à Saint-Germain-en-Laye le 1er décembre 1823. Il avait, avant la Révolution, fait partie des loges La Candeur (1775-1776), L'Égalité parfaite et Sincère Amitié (1775) et Le Société Olympique (1786).

 

Page 103

 

à propos du marquis de Traisnel.

Addendum

 

D'après http://www.sensee-ostrevant.com/bouquin/villers.html

Claude-Constant-Esprit Juvénal de Harville des Ursins, Chevalier, Marquis de Traisnel et de Villers-au-Tertre, Lieutenant général des armées du Roy, Grand Sénéchal d'Ostrevent, gouverneur d'Huninge, était né à Versailles le 12 mars 1723. Il fut nommé mousquetaire à quinze ans,  le 23 décembre 1738, et capitaine de cavalerie au régiment Dauphin à 21 ans, le 10 février 1740. La bénédiction de son mariage avec Marie-Antoinette Gouyon eut lieu dans la chapelle de l'hôtel de Matignon.

Il participa le 11 mai 1745 à la bataille de Fontenoy et, par la suite, aux sièges de Tournai, Dendermonde et Audenarde.

Il fut employé avec son régiment à la garde des ponts sur le Var. Il demeurait alors à Monaco. Son fils, Louis-Auguste est né le 23 avril 1749.

Lui et son régiment débarquèrent à Minorque en avril 1756 et ils s'y distinguèrent dans la prise de Mahon qui, selon Voltaire, était la citadelle la plus puissante après Gibraltar.

Ils furent dans l'armée du Rhin le 15 juin 1757, participèrent à la prise de plusieurs villes en Hanovre et à la bataille de Minden en 1759.

Le marquis s'installa en 1760 au château de Villers où il mena un brillant train de vie tout en prenant en charge les misères locales, employant une trentaine de personnes, ouvriers agricoles en chômage saisonnier, pour tracer de nouvelles routes plantées d'arbres ou curer fossés et rivières. Il employa d'autres chômeurs dans sa mine de charbon d'Aniche. La première assemblée des directeurs des mines d'Aniche se tint au château de Villers le 9 novembre 1773. Une des quarante fosses d'Aniche portait son nom (rue Élie-Fendali). On trouva finalement du charbon en 1778 à la fosse Sainte-Catherine et la compagnie des mines d'Aniche devint l'une des plus importantes compagnies d'extraction de charbon en France.

Dès 1770, après la mort de son épouse, Marie-Antoinette Gouyon, sa situation financière se dégrada et il vendit la seigneurie d'Iwuy le 14 septembre 1774.

Il fut nommé commandeur de Saint-Louis le 25 août 1779 et Grand 'croix en 1781.

Il mourut paralytique à 71 ans le 6 octobre 1794.

Il avait eu un fils et deux filles, dont :

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Louis-Auguste Juvénal de Harville (1743 ou 1744 - 1815), sans postérité de demoiselle Del Pozzo de La Trousse

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Marie-Louise Juvénal de Harville (1745-1798) qui épousa cuccéssivent :

  1. Eugène de Rosen Kleinroop (+1715), dont une fille : Sophie, dont descend Paul de Lalande

  2. Jean-René-Henri de Chasteignier de Rouvre, dont Louis-Gabrielle, Nicole-Henriette, Alexandre-Armand, et René-Sylvestre

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 Marie-Françoise-Éléonor Juvénal de Harville qui, le 23 mars 1779, épousa Donatien-Joseph-Marie de Vimeur, vicomte de Rochambeau, capitaine au régiment d'Artois Dragons (né en 1756). Il était le fils du Maréchal de France, vainqueur de Yorktown, qui échappa de peu à la guillotine.


 

Page 107

 

à propos d'Anna-Louise-Charlotte-Alix de Montmorency.

 

Elle et son mari, Napoléon-Louis von Sagan de Talleyrand-Périgord (12 mars 1811 - 21 mars 1898) eurent quatre enfants :

·         Caroline-Valentine de Talleyrand-Périgord (12 novembre 1830 - 20 février 1913)

·         Charles-Guillaume-Frédéric-Boson von Sagan de Talleyrand-Périgord (7 mai 1832 - 21 février 1910), prince et duc de Sagan.

·         Marie-Pauline-Yolande de Talleyrand-Périgord (29 juin 1833 - ?)

·         Nicolas-Raoul-Aldabert de Talleyrand-Périgord, duc de Montmorency (20 mars 1837 - 25 mars 1915)

 

 

 

 

[1] Patronyme hypocharistique pour Bertrand ou Berthier.

[2] Veuve de Gabriel-Jean de Pleurre de Romilly (Conseiller au parlement de Paris en 1733, maître des requêtes en 1741 et intendant de La Rochelle en 1747) épousé en premières noces en 1742. Elle était la fille de Nicolas Lépineau, premier commis du contrôleur général des finances en 1702, et de Marie Morel. Ce fut Charles-Auguste qui, en cherchant du minerai de fer pour ses grosses forges, découvrit la mine de houille de Litry.

[3] Il eut pour parrain et marraine Louis-Philippe Ier, duc d'Orléans, et Diane-Jacqueline de Clermont d'Amboise. Il épousa en premières noces, en 1784, Élisabeth-Jacqueline Maignard de La Vaupalière (la fille de sa marraine) et, en secondes noces, Rose-Blanche-Fleurie-Aimée de Cyresme. Il devint colonel d’infanterie et décéda en 1840. Il devint propriétaire du château de Balleroy en 1806 par concession que lui fit sa sœur, Thaïs-Pauline de La Cour, comtesse d'Hervilly.

[4] Alain Le Bihan, Francs-maçons parisiens du grand orient de France, Paris, 1966, XIX, p. 271.

[5] Selon l’abbé Dubois « Les affaires étrangères sont l’âme de l’État. »

[6] Nick Childs, New Light on the ‘Entresol’, 1724-1731: The Marquis de Balleroys’s ‘Histoire Politique de l’Europe’. Oxford University Press, 1990. J. Klaits, Men of letters and political reform in France at the end of the reign of Louis XIV. H.M.A. Keens-Soper, The French Political Academy, 1712, a school for ambassadors, Eur. StudRev., 2, 1972, 329-55. Journal et mémoires du marquis d’Argenson, Éd. E.J.B. Rathery (9 vol., 1859-67), i, 103. René d'Argenson, Essais dans le goût de ceux de Montaigne, III, p. 451.

[7] Familier du Cardinal de Fleury. Il avait conduit les négociations secrètes pendant la guerre de succession d’Autriche.

[8] Son grand-père était ambassadeur et il espérait un poste similaire. Il est l’auteur d’une Histoire politique de l’Europe que d’Argenson appelait Histoire des traités depuis celui de Vervins.

[9] Lieutenant général, colonel général des dragons, puis maréchal de France le 14 juin 1734. Il était le fils de Marie-Françoise Gouyon, voir p. 62.

[10] Beau-frère de Balleroy. Marie-Thomas-Auguste Gouyon, comte de Gacé (1684-1766), familier du duc de Bourbon, appelé marquis de Matignon à la suite du rachat de cette seigneurie à son cousin Charles-Maurice Grimaldi. Il fut chargé de mission diplomatique pour un mariage entre Louis, duc d’Orléans et une princesse de Bade (mai 1724). Il ne semble pas qu’il ait été membre d’une loge ni initié.

[11] Lié aux Orléans, les perdants de 1723 lorsque le jeune duc ne put succéder à son père. Secrétaire aux affaires étrangères de 1744 à 1754. Auteur de l’Histoire du droit public ecclésiastique français. Balleroy et les deux frères d’Argenson étaient cousins germains par leurs mères qui étaient toutes deux Caumartin.

[12] Envoyé spécial à Cadix, puis à Genève et à Hambourg..

[13] Ambassadeur au Danemark de 1729 à 1734.

[14] Neveu de l’ambassadeur de France à Londres, gendre du premier président au parlement de Paris. Il espérait un poste aux ambassades. C’est l’oncle de Caraman-François-Marie, comte de Broglie, qui écrivit un rapport négatif à Montesquieu après une audience avec la reine Caroline en 1730.

[15] Maître des requêtes.

[16] Auteur de  Cyrus, manuel d’éducation pour un jeune prince.

[17] Conseiller d’État, maître des requêtes. Représentant de la France au congrès de Baden et à celui de Cambrai.

[18] Capitaine de vaisseau, puis vice-amiral de la flotte de l’Atlantique.

[19] Conseiller au Grand Conseil. Ancien ambassadeur au Danemark.

[20] Conseiller d’État.

[21] Secrétaire des plénipotentiaires français au congrès d’Utrecht en 1713.

[22] Conseiller au parlement de Paris.

[23] Ambassadeur à Venise, puis avocat général au Grand Conseil. Il était fils de pharmacien.

[24] 1694-1757. Il fut ambassadeur en Suisse, en Pologne, à Venise, à Rome, et succèda à son oncle, le comte d'Argenson, comme secrétaire d'État de la Guerre du 1er février 1757 au 3 mars 1758. Il fut retraité comme ministre d'État.

[25] Charles-Louis (nommé par un mendiant) de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu (1689-1755), conseiller au parlement de Bordeaux en 1714, président à mortier en 1716, moraliste, politologue, sociologue et philosophe. Il ne put obtenir un poste diplomatique du cardinal de Fleury.

[26] (1717-1797). Fils puîné du Prime Minister Robert Walpole, il était ambassadeur du Royaume-Uni à Paris.

[27] Henry Saint John, vicomte de Bolingbroke, partisan des tories (contre toute sa famille), membre des Communes, favori de la reine Anne qui le nomma secrétaire d’État de 1704 à 1708 et ministre des affaires étrangères en 1710. Il signa le traité d’Utrecht le 31 mars 1713. Il avait épousé la marquise de Vilette, nièce de Madame de Maintenon. Il écrivit en 1736 L’examen important de Milord Bolingbroke ou le tombeau du fanatisme ( !). Voltaire passa trente-six heures chez lui et fut impressionné par sa connaissance de la Bible, son érudition, son antisémitisme farouche contre la horde juive, et sa critique (pourtant simpliste) des religions du Livre, critique utilisant des raisonnements mathématiques, et qui semble bien avoir inspiré Madame du Châtelet. Il était lié au Dr John Arbutnot, mathématicien, membre de la Société Royale, médecin personnel de la Reine Anne, membre (peut-être Templier) du Scottish Masonic Order et ami du savant Français Jean-Théophile Desaguliers que l’on a dit fondateur de la Franc-maçonnerie. Lord Bolingbroke, Alexander Pope, John Gay, Jonathan Swift, Dr John Arbutnot et Thomas Parnell étaient membres du même Scliberus Club. Les anagrammes d’Arbutnot, dans le style maçonnique, et son accent écossais ont inspiré Swift dans ses voyages de Gulliver (Houyhnhnm). Swift et Pole étaient membres de la  BGLF... Goat-at-the-foot-of-the-Haymarket.

[28] René-Louis d’Argenson, op. cit.

 

 

 

 

 

 

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09-10-05