J'ai
essayé de résumer une histoire folle. J'ai volontairement oublié
certaines choses…
Certes,
depuis mon installation à Hayange, j'ai eu quelques fois une difficulté
de trésorerie que j'ai toujours redressée. Ces difficultés ont été
provoquées par le fait que j'avais été nommé à une charge qui avait
été sinistrée et qu'une grande partie du travail de l'étude a
consisté pendant de nombreuses années à régler les problèmes
relatifs audit sinistre. Ce travail m'a été imposé, sans aucune aide
financière de la part du Président de la Chambre de l'époque et alors
que les dossiers "juteux" avaient été emportés par les
administrateurs qui avaient
précédé ma nomination et
qui, curieusement, sont les mêmes qu'aujourd'hui.
Le
lecteur voudra bien noter que (voir page 2) ma difficulté de trésorerie
se résumait à 228.219,00 francs dont 100.185,00 francs avaient été
employés à régler des factures de fonctionnement et dont les factures
étaient rester en panne de comptabilisation. Je préciserai encore que
le chiffre d'affaires était de l'ordre de 1.800.000,00 francs... .
Il
faut également noter à ce sujet qu'une somme de 1.186.641,00 francs
(hors taxes) de frais de procédure restaient à encaisser au fil des
mois ou de l'année à venir. Cette somme venant donc couvrir largement
la difficulté financière du moment.
Je
reste donc perplexe sur les motivations de la Chambre à m'exclure de la
profession.
Je
reste encore plus perplexe sur la signification du mot "confrère"…
Vous
aurez pu noter, à la lecture de cet historique, tous les moyens utilisés
par ses représentants pour me persécuter :
-
les circonstances délictueuses au cours desquelles des éléments
à charge ont été obtenus.
-
le don de voyance avec lequel les pièces ont été dénichées
rapidement en ayant fait sortir au préalable le titulaire de son
bureau, et la liste d'un certain nombre de dossiers extraits parmi 7 à
8000 autres ; ce don de voyance n'ayant pu être acquis que par une délation
venant de l'intérieur de l'étude et il n'y a qu'une personne
susceptible de l'avoir effectuée.
-
l'extorsion de la signature de trois documents sous la contrainte
morale, (preuves à disposition) dont l'une a fait l'objet ultérieurement
du délit d'une modification antidatée.
-
la décision judiciaire par laquelle a été désigné l'administrateur
provisoire de l'étude alors que ce dernier est toujours à l'heure
actuelle, redevable du paiement de notes de frais d'une valeur totale de
99.508,00 francs envers l'étude administrée.
-
l'atteinte de ma famille par le licenciement de mon épouse et de ma sœur.
-
les menaces proférées par l'administrateur envers mon épouse et ma sœur
et surtout l'utilisation par celui-ci du personnel payé par l'étude
administrée à des fins personnelles.
-
la manière dont la Chambre a tenté d'activer les choses en mettant la
charrue devant les bœufs, notamment en ce qui concerne les mesures
disciplinaires, alors que j'étais en détention provisoire.
-
pourquoi autant d'acharnement et de persécution de la part de la
Chambre à mon encontre ? Pour avoir dénoncé certaines pratiques
illicites en apportant les preuves au Juge d'Instruction ?
-
pourquoi cette coalition Parquet Général, Chambre, Juges ? Par peur du
scandale ? Le parquet allant même jusqu'à ignorer les délits de ceux
qu'il couvre et qu'il soutient.
-
que cherche-t-on à prouver aujourd'hui et à qui ?
-
sommes-nous en démocratie où chaque citoyen a droit à se défendre et
être défendu justement ?
-
la manière par laquelle la Justice est aujourd'hui rendue : on ne tient
pas compte des droits de la défense. Mais que deviennent donc les
droits les plus élémentaires du justiciable ?
-
la façon également dont on rend des décisions à mon encontre
toujours négatives -par exemple le refus de restitution du matériel
saisi par la Chambre d'accusation ou bien encore que l'on condamne au
vu de la seule production d'une facture faite à soi-même (Chambre
Régionale), ou des décisions contraires rendues à quelques jours
d'intervalle.
Je
rappelle aussi que ma procédure en responsabilité que j'avais demandé
à mon premier avocat (Me FOUGHALI) d'introduire en référé à l'encontre
du second administrateur provisoire et de mon successeur n'a jamais
abouti malgré l'urgence qui se manifestait en son temps pour la défense
de mes intérêts... Mais,
dites-moi, où est l'urgence aujourd'hui ?
-
la manière dont mes avocats subissent des pressions de la part du
Parquet Général... au point de les inciter à la faute
professionnelle.
-
l'art avec lequel les administrateurs quittent des locaux (comme des
voleurs) en tentant de me faire endosser toutes les responsabilités qui
en découlent.
-
l'art d'agir rapidement pour m'enfoncer et ne pas me laisser le temps de
réagir. (Demander et obtenir une saisie conservatoire sur la base d'un
jugement plus que discutable pour lequel appel a été interjeté.)
-
l'art pour les administrateurs de ne pas payer volontairement certaines
charges afin de me mettre encore un peu plus dans l'embarras.
-
l'art et la manière de détruire toute une vie pour je ne sais quelles
raisons. La jalousie peut-être ?
-
la manière pour la Chambre d'occulter totalement les frais de procédure
gagnés pendant mon administration et revenant donc à l'étude
administrée. Les frais de procédure qui se montaient à la somme de
1.183.641,00 francs (hors taxes) au 19 juillet 1995, seront encaissés
par mon successeur...
-
la façon dont un Juge d'instruction peut, de son proche chef, accuser
quelqu'un en occultant délibérément des affirmations de témoins et
en travestissant la vérité… (paragraphe 74). C'est grave !
-
la manière de dissuader quelqu'un de persévérer dans une action qu'il
juge nécessaire (dépôt de plaintes) pour la défense de ses intérêts
et celle du commun des mortels. (Paragraphe 75).
-
le talent de faire vendre du mobilier alors qu'une instance est en
cours. (Paragraphe 83).
(Je
rappelle à ce sujet qu'il a toujours été d'usage dans la profession
de tempérer l'ardeur d'un créancier trop pressé lorsqu'une procédure
en appel était en cours…)
Et
personne ne dit rien !!!!
J'ai
eu beaucoup de mal à me remettre mentalement et physiquement de ma détention
provisoire, mais aujourd'hui j'ai repris du "poil de la
bête" et je n'ai nullement l'intention d'en rester là.
Je
rappelle que les motifs des plaintes déposées sont édifiants :
extorsion de pièces, de signature sous la pression morale, chantage,
menaces, dénonciation calomnieuse, diffamation, vol, abus de pouvoir,
faux et usage de faux, abus de confiance, escroquerie, détournement de
courrier. Un beau scandale en
perspective pour la profession. Mais je ne lâcherai pas.
Essayez
donc d'en faire autant et vous comprendrez bien vite ce qui vous attend
!!!
Inutile
aussi de vous préciser :
-
que je suis toujours à la recherche d'un emploi pour me permettre de
subvenir aux besoins de ma famille ;
-
que toutes mes (nombreuses) demandes d'emploi et réponses aux petites
annonces effectuées à ce jour sont demeurées sans résultat ;
-
que, bien entendu, l'A.N.P.E. ne me demande pas de justifier de ma
recherche d'emploi, puisque je ne bénéficie d'aucune indemnité…
Le 23/04/00
Guy DOUCHET.
(Ed9
– 24.03.2000 pour
diffusion)