Ils sont victimes du racisme. 

Ils sont victimes du chômage. 

Ils sont victimes de la pauvreté. 

Ils sont victimes de la misère sexuelle. 

Ils sont victimes de la destruction des liens familiaux et communautaires d'origine. 

Ils sont victimes du déracinement culturel et linguistique. 

Ils sont victimes de l'illettrisme. 

Ils sont victimes de l'échec scolaire. 

Ils sont victimes de la police raciste et de la justice complice. 

Ils sont victimes de l'attitude néo-coloniale et impérialiste des pays occidentaux qui pillent leurs pays d'origine. 

Ils sont victimes des transports en commun qui ne s'arrêtent plus dans leur habitat. 

Ils sont victimes du manque de loisirs et de lieux récréatifs. 

Ils sont victimes de la société de consommation qui leur fait miroiter des biens qu'ils ne pourraient jamais acquérir. 

Ils sont victimes de l'incompréhension des occidentaux, incompréhension qui engendre la peur de l'autre et l'exclusion. 

Ils sont victimes de l'ostracisme qui frappe leur belle religion de paix et d'amour. 

Bref, leur vie est un enfer.

Pourtant, tout peut être différent

Ils peuvent vivre dans de merveilleux jardins enchantés où coulent des rivières de lait et de miel.

Où des sources inépuisables les abreuvent de l'eau la moins chargée en nitrates.

Où le vin coule à flots, et oû il leur est permis d'en boire.

Ou de splendides vierges lascives sont prêtes à assouvir tous leurs désirs, même les plus refoulés. 

Où n'importe qui peut rouler en Bougnoules Motors Wallah. 

Où les magains Lacoste sont en libre-service. 

Où les boîtes de nuit n'ont pas de portier à l'entrée.

Bref, le paradis.

Pour passer de l'un à l'autre, du désespoir le plus noir à la félicité la plus entière, un simple geste suffit. Tout simple, et qui demande moins d'effort que d'adhérer à SOS- Racisme.

Faites le bonheur d'un b****, butez-le !

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