TRIBUNE LIBRE
Dunkerque, Delanoé, les médias, le racisme

Dans un Etat démocratique, les médias doivent informer les citoyens en faisant preuve d'un maximum d'objectivité. La démocratie suppose en effet que le citoyen est un être doué de raison, capable de se faire lui-même une opinion. Les médias ou ceux qui les contrôlent ne devraient donc pas se préoccuper de la réception par le public des informations qu'ils diffusent, et par conséquent, ils ne devraient pas non plus chercher à déformer la réalité, aussi complexe ou désagréable soit-elle.

Or, il est manifeste que les hommes des médias sont très préoccupés par l'impact sur l'opinion des nouvelles qu'ils diffusent. On ne peut contester qu'ils tentent d'influencer la population, en particulier, en passant sous silence des informations capitales, en accordant une place disproportionnée à d'autres évènements de moindre importance, en ayant recours à un vocabulaire truqué et en donnant de façon subreptice mais non moins systématique des interprétations politiquement tendancieuses des faits qu'ils relatent.

Un exemple récent nous est fourni par l'actualité des faits divers. De façon générale, concernant les problèmes des banlieues, les médias ont recours à un vocabulaire euphémisant et ils n'hésitent pas non plus à occulter certains détails pourtant de grande importance. Il est ainsi courant d'entendre parler "des incivilités commises par des jeunes". Ces prétendues incivilités sont en fait des actes délictueux ou criminels, commis non par des "jeunes"(adjectif qualificatif substantivé), mais par des jeunes issus de l'immigration afromagrébine. Les médias, comme Tartuffe disent alors : "Cachez-moi cette réalité que les français ne sauraient voir !". On traite ainsi les citoyens comme des mineurs qu'il faut empêcher d'avoir de mauvaises idées, quitte à leur raconter des histoires...

Par l'usage abusif et manipulateur du mot "jeune", les français de souche, qualifiés de "gaulois" dans les banlieues, sont ainsi assimilés à des "vieux", aimablement et non moins républicainement  invités à s'habituer à l'idée qu'ils devront un jour céder la terre de leurs ancêtres aux nouveaux venus...

Le mot "jeune" а l'avantage d'évacuer l'identité des auteurs de crimes et de délits. Quand un méfait est commis par une personne issue de l'immigration, celui-ci est proclamé "jeune" et s'il est vraiment trop vieux on dira un habitant de la Cité X, en restant le plus flou possible...Mais quand un méfait est commis par un français, il n'est pas rare d'entendre et de lire à son sujet "un tel" de type européen... Et si par malheur, le français de souche a agressé un immigré, son acte est immédiatement imputé à un odieux "racisme" (concept flou et jamais défini sur lequel il y aurait beaucoup à dire) ; mais quand tous les jours des musulmans s'attaquent à des français ou insultent des "feujs", les médias ne parlent pas de racisme ; ce ne sont jamais que des incivilités sur lesquelles il serait vraiment malséant de trop s'attarder ! En réalité, il s'agit là le plus souvent de manifestation criante d'une haine des français de souche qu'on pourrait très bien qualifier de racisme. Un racisme antiblancs que les médias font d'ailleurs tout pour entretenir (par exemple, en s'en prenant régulièrement au comportement de l'armée française en Algérie), mettant ainsi à mal, cette "intégration" qu'ils assignent pourtant comme objectif prioritaire à la société française.

Pour les hommes des médias tout imprégnés par les préjugés d'une certaine gauche, le "raciste" c'est forcément le français de souche, le sale blanc. Dans l'illogisme de leur idéologie, ils ne se rendent pas compte que ce prétendu antiracisme est de toute évidence un racisme. Il est d'ailleurs consternant de voir que quand malgré tout ils reconnaissent l'existence d'un racisme antiblanc, il le qualifient de racisme inversé ou à rebours, expression foncièrement raciste en elle-même puisqu'elle suppose que le racisme normal, à l'endroit, est nécessairement celui des blancs. 

Dans la novlang médiatique, une personne issue de l'immigration n'est donc jamais qualifiée par son identité ethnique ou religieuse dès lors qu'elle est en position d'agresseur ; en revanche, les médias insistent très lourdement sur cette identité, si cette personne est en position d'agressée. Le meurtre de Dunkerque n'est pas celui d'un jeune, mais celui d'un "magrébin". Or, ce mot semblait  avoir totalement disparu de l'univers médiatique. Mais il a suffi qu'un français de souche commette ce crime pour le voir ressurgir du néant où le terrorisme intellectuel médiatique l'avait envoyé.

Le français de souche est donc invité par les médias à comprendre que "le magrébin" n'existe qu'en tant que victime du "racisme". Ainsi, l'homme qui a sauvagement agressé Bertrand Delanoé n'a pas été qualifié de "magrébin". Les hommes des médias relativisent d'ailleurs autant que possible les motivations religieuses de ce musulman, car ils savent et tiennent à faire savoir aux braves gens que "l'islam est une religion de tolérance et d'amour"...

Eh bien, il est clair que ce message de culpabilisation sournoisement instillé dans la tête de nos compatriotes est une arme de propagande destinée à leur faire accepter sans broncher une immigration excessive et dangereuse pour l'équilibre de la société et l'identité de la nation.

La très grande rareté des crimes comme celui de Dunkerque prouve à elle-seule l'absence chez l'immense majorité de nos compatriotes de ce "racisme" que dénoncent pourtant avec frénésie les médias ; et ce, en dépit des désagréments auxquels ils sont pourtant confrontés en permanence, du fait du choc des civilisations provoqué par l'immigration de masse.

Audric O.

Précédant

Sommaire

Suivant