TRIBUNE LIBRE
La métamorphose des cloportes

Ainsi, avant même que l'on sut qui, quand, pourquoi, avant même qu'on eût aperçu un mobile, dans le temple de Mahomet, un ministre français déclara, au seul su de l'origine des victimes, que le crime était raciste et celui qui l'avait commis un européen, déjà condamné par sa bouche.

Une minute de silence sur des tapis de Tlemcen, sans aucune information judiciaire fiable, c'est un acte d'allégeance.

Allégeance, qui rime avec repentance, qui exprime l'entrée en dhimmitude d'un peuple tout entier. Car il s'agit bien d'un peuple dans toutes ses composantes, de la gauche à la droite, des communistes aux royalistes, d'Alain Krivine à Jean-Marc Varaut. Nicolas Sarkozy aurait-il oublié que Budapest fut turque, occupée par les Turcs, islamisée par la suave cruauté de la religion des sables ? Que les Hongrois ont souffert mille morts avant leur délivrance ?

Comment est-il possible que tant d'expériences historiques se soient évaporées, que ce qui fut la sauvegarde de nos civilisations ,la connaissance de leur passé, la certitude de leur être, la fierté de leurs origines ait disparu ainsi, en quelques années, laissant les esprits aussi vierges que s'ils s'étaient baigné dans le Lethos ?

Et bien il faut redire le droit : un crime n'est un assassinat qu'en cas de préméditation, qu'en l'absence de mobile et de coupable il n'est ni instruction ni verdict, qu'aucune sentence ne peut être prononcée par un Ministre de l'Intérieur ni même de la Justice. A moins que ?

A moins que l'identité de la victime suffise désormais à qualifier un meurtre hors de toute connaissance objective du meurtrier, des circonstances, des faits. Ainsi on s'incline devant la mort donnée à un musulman quand on ignore les milles souffrances et morts données par cent musulmans !

Ainsi, on décide qu'une catégorie d'habitants est plus sacrée que d'autres !

Ainsi, ces ministres, élus par les Français, ces européens que nous chargeons de gouverner, le font contre nous à priori !

Et toutes les forces de l'Etat de converger contre les automobilistes ou les prostituées au moment où les populations qui vivent sur le sol de France sont sur le qui vive.

Mais que croient-ils donc ? Qu?ils pourront accueillir les flots du Monde sans que naissent des conflits ? Que l'arrivée massive des Algériens ou Tunisiens, auxquels on vient d'accorder des droits supplémentaires à l'immigration, n'aura pas d'influence sur les rapports de force, en France comme en Europe ? Que les moeurs et les croyances, les fois et les ressentiments ne sont rien ? Qu'ils en éteindront les colères avec de la « richesse » ? Quelle richesse ? Celle des entreprises françaises exsangues ? Celle qu'emprunte, chaque année, l'Etat pour financer le parc d'attraction qu'est devenue la France ?

Il est impossible d'accepter que l'indignité se mue en vertu de gouvernement ; il est impensable d'assister à la célébration du vice à l'instar de la vertu ; il est incroyable qu'ils puissent penser, en plus, qu'ils seront respectés ; il est indéniable qu'ils ne sont plus respectables !

Mais où courrez-vous, « Ministres intègres » ? Vers le cimetière en limousine ? Et avec vous, le peuple français qui suit votre flûte ?

Pourquoi choisir les lemmings comme emblème ? La France eût des lions, des aigles, sur ses étendards, des lys aussi, mais des lemmings?

Car la seule justification à ces génuflexions devant l'invasion et l'arrogance, c'est la peur. La peur d'être pris pour cible par le « Monde arabe » et même par le « Monde musulman ». La crainte éperdue de dire qu'ils ne nous impressionnent pas et que déjà, par le passé, nous les avons repoussé dans les déserts d'où jamais ils n'auraient du sortir !

La peur comme politique, comme maîtresse, comme religion ; mais cette trouille suintante, qui vous fait voler au devant des froncements de sourcils de ces « imams » en transit, a-t-elle jamais sauvé quiconque du cimeterre ? Ne savez-vous pas combien ils vous méprisent ? La lame dans le ventre de ce malheureux Maire de Paris, n'est qu'une piqûre d'épingle au regard des supplices qui vous attendent (et nous avec).

Faudra-t-il qu'ils découpent en petits morceaux vos femmes et vos filles, qu'ils vous fassent subir le sort d'un certain consul de France à l'indépendance de l'Algérie, pour que vous réalisiez l'étendue de vos responsabilités ?

Vous vous rendez coupables de non assistance à Peuple en danger ; vous êtes de ceux qui eussent encouragé les Troyens à introduire le Cheval dans leurs murs, et à les détruire pour ce faire.

Et bien, Monsieur le Ministre de l'Intérieur, devant le désastre annoncé, sachez que de nombreux européens vivant en France, et qu'autrefois on nommait des « Français », ne se coucheront plus devant les musulmans, qu'ils leurs expliqueront que cette Gaule, cette Francie n'est pas plus à prendre que du temps des Carolingiens ; et qu'un « Charles Martel » sera toujours le bienvenu pour nous délivrer de la peste verte.

Il est encore temps, pour ceux des dirigeants français qui ressentiraient cette nausée qu'éprouve tout homme d'honneur devant l'abaissement, de relever la tête et de se dissocier des gouvernements de rencontre collaborationnistes, qui gèrent l'abandon du pays.

Mais s'il n'est pas trop tard, il fera bientôt nuit !

Don Rodrigue

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