TRIBUNE LIBRE
Les raisons de notre décadence

Je ne suis ni aigri, ni raciste, ni conservateur ni libéral. A la lecture de ce qui suit, des gens s'empresseront de mettre des étiquettes sur l'auteur de ces mots "politiquement incorrects".
Ne vous fatiguez pas, bien que vous le ferez, celà ne servira à rien. Tant que les dirigeants n'auront pas compris qu'il est inutile de vouloir remplir un tonneau percé sans en colmater les fuites, rien ne changera. J'espère vous convaincre ici.

M. C.

La Racaille

Ils sont là, rarement seuls. On peut les reconnaître à leur acoutrement aux couleurs criardes de mauvais goût. Le survêtement de marque si flashant leur permet de montrer de manière visuelle leur présence, ils veulent se faire voir, et c'est réussi.

Ils parlent à voix haute, pour bien se faire entendre de tous, pour asséner le pauve individu de leur supériorité acoustique, parlant tantôt un mélange de verlan et de néologismes tels des "nique ta mère" toutes les trente secondes, à en croire que le point d'exclamation aie été remplacé par ce "nique ta mère" et la réponse, tout droit sortie des émissions de Loft Connerie, le mythique "Ouais, c'est clair, grave tranquille...".

La voici donc, cette racaille. Détrompez-vous cependant, la racaille n'est pas constituée uniquement d'Africains ou de Nord Africains. La racaille est, et c'est une des pierres des deux édifices que sont le racisme et l'anti racisme, indépendante de toute appartenance ethnique, même si quelques ethnies y sont plus représentées que d'autres (ce n'est pas moi qui le dis mais les statistiques des forces de police quant à l'origine ethnique des délinquants).

La racaille telle qu'elle sera souvent mise en cause dans ce qui suivra n'est pas forcément habillée comme décrit plus haut. Certains jeunes de 14-15 ans habillés en survêtement de marque ne sont que des imitateurs des stars du hip hop qui passent à la télévision. La différence est qu'ils paient au prix fort leurs déguisements. Dans ce qui suit, la racaille est un délinquant qui nuit à l'ordre de notre société par son comportement et par ses idées dès qu'il tente de les imposer de force à ceux qui ne pensent pas comme lui.

Nous y voilà donc... ils sont là. Je les regarde sans les regarder, car malgré leur cirque pour se faire remarquer, les regarder trop longtemps les irrite et, s'ils ne sont que 4 contre un, on n'aura droit qu'à quelques gestes obscènes, quelques insultes "Sale Français", et surtout une agitation très sommaire.

La racaille, comme on le dit vulgairement, n'a qu'une paire de couilles pour dix, à quatre donc, ils se pissent dessus face à un "Sale Français". A cinq, ils osent s'approcher, mais avec seulement des mots, à 10, tout est facile, surtout contre un. Armés de leur couteau papillon comme substitut phallique, ces illuminés, drogués aux jeux vidéo où les points griment de 200 unités à chaque meurtre, ces irresponsables vous tueraient pour un regard lançé de travers, ils seraient là, à attendre, autour de vous, sans comprendre pourquoi ce "con qui nous à provoqués" gise à terre dans son sang, sans toujours comprendre pourquoi ils ne grimpent pas au niveau 2 du jeu alors qu'ils viennent de vous tuer...

A ce moment là, ils semblent comprendre qu'ils ont été trop loin, se pissent dessus et s'en vont, ils raconteront à leurs amis leur exploit, banderont devant le 20 heures devant le titre de l'actualité "Un père de famille sauvagement assassiné par une bande de jeunes, les coupables courent toujours".

Comment en est-on arrivé là ?

Défaitiste ou réaliste, biffez la mention inutile. D'ailleurs, à l'instant où j'écris ce pamphlet, je me demande qui en endossera la responsabilité. Le vrai auteur ou un de ses pseudonymes d'écriture ? Quand on sait la pugnacité désormais légendaire des défenseurs des criminels, je me méfie... les paranos ne sont jamais surpris.

Le criminel à le droit à la défense, c'est un des fondements de notre démocratie, qui tout en étant le meilleur des systèmes est celui qui comporte le plus d'incohérences. La victime dans ce cas de figure n'a pas grand mot à dire, alors que le coupable s'exprimera avec les juges, racontant une triste vie d'assisté, implorant la clémence, ce n'est pas moi, mais la faute à Sony , prétendant que la vie ne fut pas facile avec lui, à qui on a toujours dit qu'il fallait gagner ce que l'on voulait. La victime, elle, pourra s'en orgueuillir dans sa tombe d'en avoir discuté avec les asticots.

Un crime est un crime. Cette vision cartésienne de la loi devrait être appliquée plus souvent. Si des raisons ont conduit à ce crime, c'est bien regrettable, mais tant pis. Un meurtrier des cités est autant coupable qu'un meurtrier des quartiers chics : Il a pris la vie, il doit payer, de sa liberté !

Malheureusement, la loi semble se perdre dans des arcanes ambigus et trop exploités par les défenseurs de ces racailles. Ces avocats, criminels au même titre que leurs clients, payés par les fonds détournés régulièrement par les associations de défense des délinquants, associations qui elles aussi semblent jouir d'une impunité, sont très friands de salir les victimes disparues tragiquement, n'hésitant pas à rappeler un "racisme latent chez le français" et à victimiser l'agresseur issu d'une famille pauvre à qui l'état n'a fait aucun cadeau.

C'est une totale inversion des rôles. Entre le voleur et le volé, le coupable est le volé qui a nargué le voleur avec ce qu'il possédait. Combien de personnes agressées et souvent meurtries dans leur chair pour un simple téléphone portable ne se sont-elles pas vues accusées d'avoir nargué leur agresseur avec leur téléphone ? La victime devient coupable et vice versa. Voici la technique des défenseurs des racailles.

Mais ce n'est pas tout

En plus de cette dérive juridique qui caractérise si bien notre époque, il est aussi primordial de parler de l'enseignement. Les jeunes y passent une partie de leur temps, quand ils ne "brossent" pas leurs cours.

Triste constat encore, mais l'enseignement est aussi responsable de cette dérive catastrophique. L'enseignant est malheureusement devenu un fonctionnaire, peu préoccupé de sa mission mais toujours à l'affut d'une grève pour officiellement grapiller un avantage mais en réalité pour une journée de congé.

La plupart des enseignants d'aujourd'hui sont uniquement préoccupés par leur salaire et leurs nerfs. Apprendre quelque chose à leurs élèves ??? Cette idée les fait se tordre de rire. Ils vous rétorquent que leurs élèves sont trop bêtes pour apprendre la moindre notion donc, ils n'essaient pas.

Cette loi de la résignation est très bien perçue par les jeunes qui ne voient à longueur de journée que des gens mous, sans caractère. Une paire de couilles pour dix racailles, oui, mais ils sont eunuques vigoureux, confrontés à des mâles passifs et enbourgeoisés.

Ne sentant aucune résistance, aucune forte tête pour leur remettre les "pièces à place", l'impunité est leur seule règle, et ils rient au nez des moralisateurs, tout comme ils me rieront virtuellement au nez quand ils liront ce pamplet, car malgré ce que j'écris, ils savent que rien ne changera pour eux en leur défaveur.

L'intello brimé, les racailles adulées.

Autrefois, je me rappelle bien mon époque d'école primaire, il était bon d'être dans les premiers de classe. Les quelques bons élèves se battaient la première place. Les autres moins bons pour les études, devenus aujourd'hui maçons, menuisiers ou encore bouchers étaient nos amis et venaient nous demander des conseils lorqu'ils ne comprenaient pas une matière.

Aujourd'hui, étant moi-même dans l'enseignement, la chose à changé au point qu'il n'est plus du tout conseillé d'être bon élève. Les raisons sont les suivantes :

* Tout comme pour la justice, l'enseignement à tendance à bannir le trop bon élève. Depuis quelques années, les écoles normales ont diplômé comme enseignants d'anciens jeunes alcooliques, des gens sans vocations, plus gestionnaires que professeurs. Or, l'enseignement n'est pas un métier, c'est une vocation. C'est donner beaucoup de soi pour un petit salaire, mais une satisfaction immense pour celui qui se satisfait de faire quelque chose pour son prochain. Les nouveaux enseignants (pas tous) n'éprouvent pas de satisfaction à voir un étudiant acquérir une connaissance, dès lors, leur travail fourni est proportionnel à leur traitement : Insuffisant. Ces enseignants, pas totalement analphabètes mais sérieusement idiots et manquant de cluture générale comme de tolérance et de raison ont une tendance à mépriser les élèves capables et intelligents au profit des imbéciles. Un élève intelligent pose des questions auquelles le professeur doit répondre... et généralement il ne sait pas.Sa seule solution est de brimer l'étudiant intelligent pour qu'il se taise et d'ensencer l'étudiant abruti qui ne le fatigue pas.

* Les mathématiques et le latin sont souvent délaissées au profit du sport. Dans le secondaire, il y a autant d'heures de sport que de mathématiques ou de latin, voire plus. Les jeunes pratiquent un sport en dehors de leur scolarité pour la plupart. Si l'école se doit d'apprendre, elle ne doit pas enseigner une matière que les élèves pratiquent trop assiduement en dehors des heures de cours. Dans le cours de sport, les meilleurs élèves sont là aussi brimés. Les brimades sur le "connard à lunettes qui est incapable de saisir une balle ou d'exécuter un salto arrière", les moqueries sur le physique "peu musclé" des "intellos"... Au cours de sport, on vous ferait bien regretter de ne pas être con.

* L'art dans l'éducation est aussi un parent pauvre. Si aux Etats Unis des périodes sont aménagés dans les horraires pour la pratique de la musique (pas de la musique classique forcément, mais dans certains lycées américains, des jeunes peuvent ainsi former des groupes de rock et jouer lors des festivités de l'école), en France comme en Belgique, depuis la déification de Zidane, on a cru que le football serait l'avènement de la nouvelle génération. Allons-y donc, délaissons les arts tels que la pratique d'un instrument et glorifions les rappeurs et footballeurs qui malgré leur incompétence notoire recevront de bonnes critiques de la part des bienpensants.

Dites merci aux socialos...

Pourquoi eux ??? Parce que sous leurs airs de "défenseurs des minorités réducteurs des fossés entre classes sociales", ils ne sont ni plus ni moins que des cultivateurs du fainéantisme et tels des soldats creusant leurs tranchées, ils approvondissent les fossés qu'ils prétendent combler.

Le principal mantra du socialiste est le culte du fainéant. Le socialiste est responsable du marasme socio-économique de certaines régions et encore plus grave de sa pérénité. La misère est le terreau dans lequel le socialisme pousse tel un plant de riz dans une rizière. Le socialisme aime s'en prendre aux plus miséreux de tous, donnant au misérable à peine de quoi vivre honorablement.

Une fois le pauvre ayant acquis de quoi vivre correctement dans la décence sans s'entourer de dettes, je veux dire, une fois que le pauvre aidé par le socialisme a trouvé un emploi et travaille, le socialisme s'empresse de lui reprendre le double de ce qu'il lui a donné au nom de contributions sociales de solidarité, n'hésitant pas à prétendre qu'il est honteux qu'une personne aie plus que les autres... au nom des impôts sur le revenu.

Avec ces impots payés, notre travailleur gagne en général moins que lorsqu'il était chômeur. Après s'être rendu compte de cette équation, il quitte son emploi et retourne au chômage.

Le socialisme a désacralisé le travail, l'a rendu obsolète et réservé aux abrutis. Dès lors, comment inculquer à des jeunes la valeur du travail ? Comment leur faire comprendre et surtout admettre (à tort ?) qu'il est préférable de travailler que de trainer dans les rues ? Comment et surtout pourquoi vous croiraient-ils alors qu'ils, vous avec votre peugeot 205 de 1987 face à eux, voiture de sport dernier cri et portant pour plus de 1000 euros de vêtements (en valeur magasin bien sur) ??? Demandez aux socialos...

Charles Robert Mochet
Juillet 2002

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