TRIBUNE LIBRE
Guerre et Paix : le point de rupture

Bien que la majorité des Français ne s’en doutent pas (ou refusent de voir la vérité en face…), nous vivons actuellement dans une période d’avant-guerre, à l’instar de nos aïeux de 1913 ou 1938. Une tempête gronde et grossit à l’horizon. Elle s’approche de plus en plus, mais tous feignent de ne pas s’en apercevoir.

Au sens large, toute période d’avant-guerre peut être résumée par le franchissement successif de trois points capitaux : le point de non-retour idéologique, le point de non-retour politique, et le point de rupture.

Le point de non-retour idéologique est franchi lorsque le gouvernant d’un pays use de son charisme pour imposer sa vision hégémoniste et guerrière (comme Hitler entre 1933 et 1936).

Le pont de non-retour politique (qui peut être quasi-simultané avec le premier ou remonter très loin dans le temps) est atteint lorsque ledit dirigeant engage des actions concrètes de provocation destinées à exaspérer l’ennemi potentiel (cf Hitler entre 1936 et 1939, Ben Laden entre 1998 et septembre 2001).

Le point de rupture est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et qui marque le premier acte des hostilités ouvertes (comme l’assassinat de Sarajevo en 1914, ou l’invasion de la Pologne en 1939).

Pourquoi parler de tout cela ? Parce que j’ai la conviction que la France aujourd’hui est engagée dans un processus identique.

Sept millions de musulmans sur notre sol. Une situation d’émeutes urbaines permanentes sur tout le territoire (qui s’aggrave jour après jour). Un état démissionaire qui utilise ses dernières forces à cacher la vérité aux citoyens.

Tout les éléments d’une conflagration civile d’importance considérable sont réunis.

Il se trouve que nous avons dépassé depuis belle lurette le point de non-retour idéologique (aux alentours de 1989, avec l’affaire du foulard et la radicalisation des musulmans en France).

Le point de non-retour politique peut être localisé dans la période 1993-1995, au cours de laquelle le nombre d’actes «d’incivilités» des Afro-Maghrébins a grimpé de façon exponentielle (les attaques des bandes ethniques ayant littéralement explosé toutes les statistiques précédentes), et qui a culminé bien sûr dans la campagne d’attentats à Paris de l’été 1995.

L’évolution dramatique de la situation au tournant du siècle a même conduit l’armée à concevoir des plans d’urgence en cas de ‘guerre civile partielle ou totale, ou d’émeutes urbaines généralisées’.

Bien entendu, nous n’avons pas encore atteint le point de rupture, et c’est pour cette raison précise que le système politique criminel dans lequel nous vivons peut encore perdurer et nous endormir de ses mensonges.

Ce qui nous attend, de l’aveu même de grand nombre d’officiers de l’armée ou des forces de l’ordre, c'est une situation généralisée d'insurrections musulmanes à travers le pays.

Pendant la Guerre d'Algérie, en métropole, le point de rupture n'a jamais été atteint. C’était une guerre somme toute lointaine, meurtrière, inutile, pensait-on. Nous avions oublié la Seconde Guerre Mondiale, la croissance économique battait son plein. Sacrifions donc l'Algérie pour notre tranquilité...

Nous n’avons plus d’Algérie à sacrifier aujourd’hui… Rien que la France… Nous sommes des pieds-noirs sans terre de repli…

Même chose vingt ans avant, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le point de non-retour politique, pour notre pays, a été atteint aux alentours de 1936, lorsqu’il devint évident pour tous que notre pays ne chercherait pas à se défendre contre Hitler en imaginant puérilement que celui-ci respecterait ses promesses.

Entre septembre 39 et mai 40, les Français vivaient, comme nous aujourd'hui, dans la douce illusion que "les choses retomberaient" (aveuglement criminel parfaitement identique à celui de nos ‘dirigeants’ actuels).

LE point de rupture fut, bien sûr, l'invasion allemande de mai 40... Ce n'est que quand le bon peuple entend des coups de feu dans sa rue qu'il s'aperçoit qu'il avait tort, et que ses illusions étaient vaines.

Pire encore, une majorité des Franзais, lâchement soulagés que la guerre se soit terminée si vite (tout de même 100 000 morts en un mois…) n'ont rien fait après l'armistice, pensant que l’orage passerait tout seul. Les vrais résistants (avant l’imposture communiste de 1944) n'étaient qu'une poignée lucide et patriote, comme certains Français d’aujourd’hui, hélas ! trop rares et baillonnés.

Mais la situation était somme toute différente. L'occupation nazie ne menaçait pas la SURVIE même de notre nation au sens ethnique et culturel comme c’est le cas aujourd’hui.

L’armée d’occupation allemande était, selon les estimations les plus larges, TRENTE-CINQ FOIS inférieure en nombre à celle de la cinquième colonne musulmane que nous avons inconsciemment laissés se développer chez nous !

En 1942, on acceptait de se serrer la ceinture, et on s'en remettait à la poursuite de la guerre par d’autres, en s'en lavant les mains, espérant que les Américains feraient tout le boulot à notre place (ce qui s'est avéré exact).

Aujourd'hui, quand la guerre éclatera (cela ne fait plus de doute), il faudra bien comprendre qu'il n'y aura pas d'armistice possible, pas d'occupation temporaire, pas de compromis possible. Nous sommes en contact avec un ennemi dont l’idéologie (islamique) refuse toute négociation et toute clémence. L’Islam sur notre sol n’aura gagné que le jour où Notre-Dame sera convertie en mosquée, et que les Français rejoindront le troupeau haineux et bêlant des «esclaves d’Allah».

Nous jouons tout simplement la survie de toute notre civilisation, d’un point de vue racial, religieux et culturel. L’ennui, c’est que nos nazis modernes, aujourd'hui, nous les croisons tous les jours par millions arrogants dans nos rues...

Notre gouvernement a depuis longtemps choisi la voie du déshonneur pour éviter la guerre, comme celui du Front Populaire jadis. Il sait très bien qu’il aura à la fois le déshonneur et la guerre (l’histoire se répète toujours parce que l’homme ne change jamais), mais cette fois-ci, il n’arrive pas à imaginer que perdre signifie ici TOUT PERDRE.

Nous n'aurons pas comme en 1944-45 la chance d’avoir un sauveur providentiel venu d’outre-Atlantique. Du moins ne faut-il pas compter dessus (seul un peuple de lâches peut d’ailleurs espérer qu’un autre lui apportera une victoire qu’il ne VEUT pas se donner les moyens d’atteindre).

Le seul choix qui s'offre à nous est: vaincre ou mourir.

Et il faut bien savoir que, dans notre situation, vaincre veut dire: faire disparaître d'une façon ou d'une autre les 7 millions d'Afro-Maghrébins mahométans qui se reproduisent depuis trente ans sur notre sol (un gigantesque renversement des «flux migratoires»… Une gigantesque Volkwanderung à l’envers).

Lire ou relire le terrible, flamboyant et prophétique «Camp des Saints» de Jean Raspail est salutaire pour comprendre ce qui nous attend si nous ne faisons rien.

Une chose est malheureusement sûre: les soulèvements populaires spontanés n'existent pas et n'ont jamais existé. La Révolution n’est rien d’autre qu’un mensonge et un abus de confiance. Le ‘peuple’ ne se soulève à l’occasion que dans des zones géographiques bien délimitées lorsque sa maison ou sa famille est en danger de mort (on ne se soulève pas en masse spontanément pour des grands principes). Mais il ne s’agit la plupart du temps que de feux de paille qui retombent faute de concertation, et, surtout, faute de dirigeants.

Car il faut une avant-garde d'hommes audacieux pour ouvrir les hostilités lorsque le pouvoir civil s’évapore et que l’armée est débordée.

Et malheureusement, Jeanne d’Arc est morte depuis cinq siècles…

Mattheus

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