TRIBUNE LIBRE
Révélations sur un mensonge d'Etat : "L'explosion" de Toulouse

Qu'en est-il aujourd'hui de ce grand mensonge d'Etat concernant l'explosion de l'usine AZF de Toulouse ? Pourquoi le procureur après seulement trois jours d'enquête affirma sur un ton péremptoire qu'il s'agissait d'un accident à 99 % ? Pourquoi cette thèse est-elle la thèse officielle alors que la communauté nationale des chimistes a tout simplement ridiculisé les éléments de l' enquête en démontrant que l'amonitrate ne pouvait exploser qu'après avoir subi un échauffement soudain et violent de plus de 400 degrés ? "Le nitrate d'ammonium ne peut pas exploser sans l'apport d'une quantité d'énergie importante, martèle Christian Michot, directeur de la certification à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris). Par ailleurs, il faut préciser qu'existent plusieurs produits avec des qualités différentes. L'engrais est le moins sensible des produits constitués de nitrate d'ammonium". Brigitte Diers, directrice de l'unité de prévention du risque chimique au CNRS, va dans le même sens : "D'un point de vue de chimiste, c'est un produit normalement stable. Cet oxydant très fort est cependant classé comme très réactif et peut exploser sous certaines conditions. La condition sine qua non est la présence d'une grosse source d'énergie."

Pourquoi les témoignages des personnes affirmant avoir entendu deux explosions ou avoir vu un éclair furent systématiquement écartés ?

De nouveaux éléments cachés aux Français

Des cassettes acoustiques qui servaient à l'enregistrement d'une conférence à Toulouse, lors de l'explosion, révèlent qu'il y a bien eu deux explosions distinctes de 8 secondes. Mieux encore, grâce à des procédés mathématiques et scientifiques, on a réussi à déterminer l'endroit exact de la première explosion. Or, il s'avère que le lieu de la première explosion est différent de la seconde. Et où s'est déroulé la première explosion ? Dans l'usine de la SNPE, usine fabriquant le carburant de la fusée Ariane. Ainsi ces enregistrements confirme les témoignages des nombreux témoins qui avaient déclarés qu'il y avait eu deux explosions. Pourquoi les Français sont-ils tenus dans l'ignorance de l'existence de ces cassettes ? Pourquoi la justice ne mentionne t-elle pas leur existence ?

Ce que l'on sait également, c'est que la première explosion a été suffisamment forte pour être entendu dans un rayon de trois kilomètres par de nombreux témoins. Ces derniers ont déclaré avoir cru à l'explosion de leur conduite de gaz. Et pour cause !!! On sait aujourd'hui que cette première explosion à l'usine SNPE fut souterraine (dans les sous-sols de l'usine). C'est d'ailleurs cette explosion que les sismographes de la région ont enregistrés. La seconde explosion, celle de l'usine AZF est survenue 8 secondes plus tard. Bien plus forte elle a ensuite eclipsé la première. Ce que l'on sait aussi désormais, c'est qu'avant la seconde explosion, celle de l'usine AZF, il y a eu des arcs élétriques, des bugs informatiques et des pannes électriques dans l'usine et aux alentours ainsi qu'un éclair lumineux dans le ciel, visible sur trois kilomètres, et observé par de nombreux témoins. Que s'est-il passé à la SNPE ? Qu'est ce qui a provoqué la première explosion ? Qu'est-ce qui a pu provoquer ensuite l'explosion de l'usine AZF ?

Le 30 août 2001 (soit avant les attentats de New-York) la DST opére une descente dans l'usine SNPE. La cause de cette opération ? La CIA venait d'avertir les services français que des menaces terroristes pesaient sur l'usine. Le journal suisse "Le Matin" a révélé ces informations dès le lendemain de l'explosion de Toulouse mais curieusement personne en France ne s'est officiellement intéressé à cette piste. Pourquoi ? Pourtant à l'issue de cette visite, la DST décide de placer l'usine en plan vigipirate renforcé. Alors que s'est-il passé puisque l'on sait maintenant que la première explosion a bel et bien eu lieu dans l'usine SNPE ? Pour le moment nous ne le savons pas. Mais ce que l'on sait, c'est que le transformateur électrique de l'usine fut détruit, que l'usine a subi de nombreux dégâts. "Les conséquences de l'explosion de l'usine AZF" déclarent les responsables. Est-ce si évident ? Ce que l'on sait aussi c'est que le tas d'amonitrate incriminé se trouvait à mi-distance entre les deux usines ! Ce que des experts affirment c'est qu'il est tout à fait possible que le sol humide (rappelons que la première explosion se déroule en sous-sol) ait pu servir de conducteur aux arcs électriques pour frapper l'entrepôt d'amonitrate. En revanche, nous ne savons pas encore ce qui a provoqué la première explosion dans les sous-sols de l'usine SNPE.

Après avoir frappé les symboles financiers et militaires des Etats-Unis, des terroristes musulmans ont-ils voulu chercher à frapper le symbole technologique de l'Europe que constitue la fusée Ariane. Tout cela s'inscrivant dans le plan de Ben Laden de choc des civilisations. Le plan vigipirate renforcé a t-il échoué, a t-il au contraire fait avorter l'attentat de la SNPE ? Les conséquences de cet attentat en provoquant des phénomènes électromagnétiques a t-il provoqué l'explosion involontaire de l'usine AZF ? Nous ne désespérons pas de le savoir un jours.

 L' A.I.P.J. met au défi les autorités françaises de dire la vérité aux Français, notamment sur l'existence des cassettes acoustiques qui prouvent l'existence de deux explosions et qui permettent de localiser précisément la première. L'A.I.P.J. met au défi les autorités françaises et la justice de rendre transparent l'ensemble du dossier concernant "l'explosion" de Toulouse afin que chaque Français puisse avoir accès librement aux documents et se faire sa propre opinion. Faudra t-il attendre 15 ans, à l'image du nuage de Tchernobyl, pour savoir la vérité ??? Faudra t-il attendre qu'un service de renseignement étranger lâche le morceau ???

La Rédaction d' AIPJ - Actualité Internationale<

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