CAPUCIN
A CROUPION JAUNE |
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©
Josef Camu. |
ARTICLES |
MON
EXPERIENCE AVEC LE CAPUCIN A CROUPION JAUNE [Lonchura
flaviprymna] |
Il y a quelques années, je
voyais dans l’un ou l’autre magazine, mais je ne sais plus lequel, une
photo d’un capucin à croupion jaune. C’est un oiseau qui m’a tout
de suite plu par son apparence fière, son corps couleur moka agrémentée
de quelques plumes brun foncé. Dès cet instant je commençais ma
recherche de ce type d’oiseau, mais je ne pensais pas que cela durerait
aussi longtemps avant d’en voir un en réalité. Le
Capucin à croupion jaune est un oiseau australien qui est aussi en voie
de disparition dans son pays d’origine.
Il vit dans le nord de l’Australie et partage la région avec le
donacole à poitrine châtaine, avec
lequel il cohabite parfois. Des hybrides existent donc aussi et sont
parfaitement fertiles. Quelque
temps après le début de mes recherches, j’ai appris d’un ami amateur
d’oiseaux, qu’une certaine personne avait plusieurs de ces oiseaux en
sa possession. Après
quelques contacts téléphoniques, je pouvais passer chez lui. Un couple,
déjà fortement attaché l’un à l’autre, m’était
promis par téléphone. Mais, arrivé sur place, j’ai réussi à
convaincre l’amateur de me vendre un couple supplémentaire. Je
trouve cela malheureux de devoir commencer avec un seul couple, car en cas
de problème, c’est toute
une année d’élevage qui est perdue. Avec deux couples, les chances de
parvenir à une nouvelle génération sont quand même plus grandes et,
dans ce cas, il est possible d’avoir des jeunes de sang différent. Dès mon arrivée à la
maison, les deux couples furent mis dans une cage déjà toute préparée.
Maintenant il fallait attendre la nouvelle saison d’élevage. Les quatre
oiseaux étaient en bonne santé et se sentaient super bien dans leur
nouvel habitat. Plus tard, il se confirmait que c’était bien deux
couples car, pour la deuxième paire, le sexe de la femelle n’était pas
encore sûr. Il fallait donc attendre que la nouvelle saison d’élevage
commence, mais comme les oiseaux étaient déjà assez âgés, il n’y
eut pas le moindre problème pour les accoupler. |
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Le
premier couple commençait tout de suite à construire un nid dans la cage
d’élevage qui avait les mesures suivantes : 80 x 40 x 40 cm.
Les œufs furent pondus quelques jours plus tard mais ils ne les
couvaient pas. Alors je les
ai mis sous les moineaux du Japon et 15 jours plus tard les premiers
capucins à croupion jaune sont nés.
L’élevage par les
Moineaux du Japon ne posait pas le moindre problème car ils appartiennent
à la même famille des « Lonchura ». Avec le deuxième couple
j’ai eu un peu moins de chance. La
femelle est décédée à cause du mal de ponte et le mâle était donc le
seul survivant. Dès
que les premiers jeunes ont été indépendants, je les ai transférés,
mais mon étonnement fut grand quand je constatai que, sur les quatre
jeunes, deux avaient les pattes qui saignaient.
Après quelques recherches j’ai constaté que chacun d’eux
avait perdu un ongle et de là venait le saignement.
Je pensais tout d’abord que c’était une piqûre de moustique
ou un autre insecte mais je n’ai pas trouvé d’insecte dans les cages. Mon attention fut encore
attirée quand je constatai que la fois suivante, deux des trois jeunes
avaient le même problème aux pattes. Comme ils n’étaient que
trois dans la même cage j’ai vite conclu que c’était eux les
responsables. La raison pour
laquelle ils faisaient cela juste après avoir été séparés des
moineaux du Japon est toujours un mystère pour moi.
Depuis ce moment là, je les ai tous mis dans des cages différentes. Je
les ai gardés des mois dans ces cages où ils se portaient tous très
bien. Ceci m’offrait aussi
la possibilité de séparer les oiseaux qui chantaient des autres.
Finalement j’ai constaté que ceux qui ne chantaient pas étaient
réellement des femelles. Plus
tard, j’ai mis tous les oiseaux ainsi que les jeunes dans une volière
d’intérieur. Mais cette
fois-ci je n’ai plus constaté d’attaques des autres oiseaux.
Ils arrivaient certainement plus facilement à s’échapper ou à
deviner l’intention de l’agresseur de sorte que cela n’arrivait
plus. Au
mois de mai j’étais à la recherche de sang nouveau, car le seul mâle
qui me restait semblait être le frère de la mère de tous mes jeunes
Ma recherche resta sans succès de sorte que l’année suivante je
ne pouvais pas leur offrir un partenaire de sang nouveau. Dans les volières
intérieures quelques couples frères et sœurs se sont formés sans mon
intervention. Certains de ceux-ci allaient même jusqu’à la
construction de nids et la ponte d’œufs. C’est ainsi quelques jeunes
sont nés de cette couvée naturelle. Je constatai quand même que ces
jeunes étaient un peu plus petits que les jeunes issus du premier couple
mais, malgré tout, ils étaient en pleine santé.
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Dans
la volière extérieure aussi il y avait quelques capucins à croupion
jaune et, de même, ceux-ci élevaient leurs jeunes par couvée naturelle.
Ils hivernent même dans la volière extérieure, qui est pourvue d’une
cage de nuit mais sans le moindre chauffage. Entre
temps je suis entré en contact avec un anglais passionné d’oiseaux qui
se trouvait dans la même situation que moi et qui voulait donc, sans
aucun problème, échanger quelques sujets. Pour moi c’était une
occasion de pouvoir continuer l’année suivante sans consanguinité et
aussi la possibilité de me débarrasser de mon surplus d’oiseaux.
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Après
que le rendez-vous avec les amateurs Anglais ait été annulé deux fois, je
constatai que j’avais commis une grosse erreur. L’échange avec
l’Angleterre a toujours été annulé pour différentes raisons et finalement
je restais là avec quelques oiseaux, notamment les parents et leurs jeunes qui
étaient tous frères et sœurs. En
ce qui concerne les Capucins à croupion jaune je peux encore ajouter que ce
sont des oiseaux assez actifs et que de préférence, il leur faut une volière
pour qu’ils se sentent bien. Ils ne restent jamais tranquilles, ce sont des acrobates qui
sont toujours occupés, entre autre, à piqueter des branches.
Pour cela ils pendent parfois, la tête en bas.
Ils sont vraiment apaisants et c’est un plaisir pour les yeux. Leur chant commence très
doucement, il est presque inaudible. Au départ vous pouvez mieux le deviner que
l’entendre mais, après un petit moment, il est de plus en plus fort
jusqu’au moment où cela devient un chant puissant et splendide. Avec
de tels oiseaux il est possible d’atteindre de superbes résultats aux
expositions. Ainsi j’ai inscrit un de mes premiers jeunes et il a obtenu 91
points. En même temps, il était
encore champion dans la catégorie B36 – (tous les capucins)
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13.02.2005 Cherche à échanger des donacoles à croupion jaune - Daniël Wildemeersch - fa398872@skynet.be
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LIENS |
http://www.birdworld.com.au/records/finches/yrman.html
http://www.deh.gov.au/biodiversity/threatened/action/birds2000/pubs/yrmannikin.pdf
http://www.birdkeepinginaustralia.com/articles/article29.html
http://www.wittwer-wolfer.ch/ww/roland/voegel/Gilbnonne/index.htm
http://homepage.ntlworld.com/lonchura/page50.html