CAPUCIN A CROUPION JAUNE
LONCHURA FLAVIPRYMNA
GELE RIETVINK
YELLOW RUMPED MANNIKIN
GILBNONNE


Dernière mise à jour:
04-11-2006 22:13

 








   

© Josef Camu.
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GALERIE





 

 

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Uniquement de Capucin à croupion jaune


MON EXPERIENCE AVEC LE CAPUCIN A CROUPION JAUNE

© Daniël Wildemeersch
Traduction : Benoît Durot

[Lonchura flaviprymna]

Il y a quelques années, je voyais dans l’un ou l’autre magazine, mais je ne sais plus lequel, une photo d’un capucin à croupion jaune. C’est un oiseau qui m’a tout de suite plu par son apparence fière, son corps couleur moka agrémentée de quelques plumes brun foncé. Dès cet instant je commençais ma recherche de ce type d’oiseau, mais je ne pensais pas que cela durerait aussi longtemps avant d’en voir un en réalité.

             Le Capucin à croupion jaune est un oiseau australien qui est aussi en voie de disparition dans son pays d’origine.  Il vit dans le nord de l’Australie et partage la région avec le donacole à poitrine châtaine, avec lequel il cohabite parfois. Des hybrides existent donc aussi et sont parfaitement fertiles.

            Quelque temps après le début de mes recherches, j’ai appris d’un ami amateur d’oiseaux, qu’une certaine personne avait plusieurs de ces oiseaux en sa possession.  Après quelques contacts téléphoniques, je pouvais passer chez lui. Un couple, déjà fortement attaché l’un à l’autre, m’était  promis par téléphone. Mais, arrivé sur place, j’ai réussi à convaincre l’amateur de me vendre un couple supplémentaire.

            Je trouve cela malheureux de devoir commencer avec un seul couple, car en cas de  problème, c’est toute une année d’élevage qui est perdue. Avec deux couples, les chances de parvenir à une nouvelle génération sont quand même plus grandes et, dans ce cas, il est possible d’avoir des jeunes de sang différent.

Dès mon arrivée à la maison, les deux couples furent mis dans une cage déjà toute préparée. Maintenant il fallait attendre la nouvelle saison d’élevage. Les quatre oiseaux étaient en bonne santé et se sentaient super bien dans leur nouvel habitat. Plus tard, il se confirmait que c’était bien deux couples car, pour la deuxième paire, le sexe de la femelle n’était pas encore sûr. Il fallait donc attendre que la nouvelle saison d’élevage commence, mais comme les oiseaux étaient déjà assez âgés, il n’y eut pas le moindre problème pour les accoupler.








© Josef Camu

            Le premier couple commençait tout de suite à construire un nid dans la cage d’élevage qui avait les mesures suivantes : 80 x 40 x 40 cm.  Les œufs furent pondus quelques jours plus tard mais ils ne les couvaient pas.  Alors je les ai mis sous les moineaux du Japon et 15 jours plus tard les premiers capucins à croupion jaune sont nés. 

L’élevage par les Moineaux du Japon ne posait pas le moindre problème car ils appartiennent à la même famille des « Lonchura ».

Avec le deuxième couple j’ai eu un peu moins de chance.  La femelle est décédée à cause du mal de ponte et le mâle était donc le seul survivant.

            Dès que les premiers jeunes ont été indépendants, je les ai transférés, mais mon étonnement fut grand quand je constatai que, sur les quatre jeunes, deux avaient les pattes qui saignaient.  Après quelques recherches j’ai constaté que chacun d’eux avait perdu un ongle et de là venait le saignement.  Je pensais tout d’abord que c’était une piqûre de moustique ou un autre insecte mais je n’ai pas trouvé d’insecte dans les cages.

Mon attention fut encore attirée quand je constatai que la fois suivante, deux des trois jeunes avaient le même problème aux pattes.

Comme ils n’étaient que trois dans la même cage j’ai vite conclu que c’était eux les responsables.  La raison pour laquelle ils faisaient cela juste après avoir été séparés des moineaux du Japon est toujours un mystère pour moi.  Depuis ce moment là, je les ai tous mis dans des cages différentes.

            Je les ai gardés des mois dans ces cages où ils se portaient tous très bien.  Ceci m’offrait aussi la possibilité de séparer les oiseaux qui chantaient des autres.  Finalement j’ai constaté que ceux qui ne chantaient pas étaient réellement des femelles.

            Plus tard, j’ai mis tous les oiseaux ainsi que les jeunes dans une volière d’intérieur.  Mais cette fois-ci je n’ai plus constaté d’attaques des autres oiseaux.  Ils arrivaient certainement plus facilement à s’échapper ou à deviner l’intention de l’agresseur de sorte que cela n’arrivait plus.

            Au mois de mai j’étais à la recherche de sang nouveau, car le seul mâle qui me restait semblait être le frère de la mère de tous mes jeunes  Ma recherche resta sans succès de sorte que l’année suivante je ne pouvais pas leur offrir un partenaire de sang nouveau. Dans les volières intérieures quelques couples frères et sœurs se sont formés sans mon intervention. Certains de ceux-ci allaient même jusqu’à la construction de nids et la ponte d’œufs. C’est ainsi quelques jeunes sont nés de cette couvée naturelle. Je constatai quand même que ces jeunes étaient un peu plus petits que les jeunes issus du premier couple mais, malgré tout, ils étaient en pleine santé.




Paar © John Williams

            Dans la volière extérieure aussi il y avait quelques capucins à croupion jaune et, de même, ceux-ci élevaient leurs jeunes par couvée naturelle. Ils hivernent même dans la volière extérieure, qui est pourvue d’une cage de nuit mais sans le moindre chauffage.

            Entre temps je suis entré en contact avec un anglais passionné d’oiseaux qui se trouvait dans la même situation que moi et qui voulait donc, sans aucun problème, échanger quelques sujets. Pour moi c’était une occasion de pouvoir continuer l’année suivante sans consanguinité et aussi la possibilité de me débarrasser de mon surplus d’oiseaux.

Par l’intermédiaire d’Internet,  je suis rentré en contact avec des amateurs Allemands, Danois, Français, Espagnols, … et tous voulaient des Capucins à croupion jaune dans leur collection. Beaucoup de ces amateurs n’en avaient plus, d’autres n’en avaient plus qu’un mais tous voulaient des oiseaux et acceptaient de  faire le voyage pour les avoir.

            Après que le rendez-vous avec les amateurs Anglais ait été annulé deux fois, je constatai que j’avais commis une grosse erreur. L’échange avec l’Angleterre a toujours été annulé pour différentes raisons et finalement je restais là avec quelques oiseaux, notamment les parents et leurs jeunes qui étaient tous frères et sœurs.

            En ce qui concerne les Capucins à croupion jaune je peux encore ajouter que ce sont des oiseaux assez actifs et que de préférence, il leur faut une volière pour qu’ils se sentent bien.  Ils ne restent jamais tranquilles, ce sont des acrobates qui sont toujours occupés, entre autre, à piqueter des branches.  Pour cela ils pendent parfois, la tête en bas.  Ils sont vraiment apaisants et c’est un plaisir pour les yeux.

Leur chant commence très doucement, il est presque inaudible. Au départ vous pouvez mieux le deviner que l’entendre mais, après un petit moment, il est de plus en plus fort jusqu’au moment où cela devient un chant puissant et splendide.

            Avec de tels oiseaux il est possible d’atteindre de superbes résultats aux expositions. Ainsi j’ai inscrit un de mes premiers jeunes et il a obtenu 91 points.  En même temps, il était encore champion dans la catégorie B36 – (tous les capucins)

 

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Uniquement de Capucin à croupion jaune

 

13.02.2005
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LIENS
Uniquement de Capucin à croupion jaune

http://www.birdworld.com.au/records/finches/yrman.html

http://www.deh.gov.au/biodiversity/threatened/action/birds2000/pubs/yrmannikin.pdf

http://www.birdkeepinginaustralia.com/articles/article29.html

http://www.wittwer-wolfer.ch/ww/roland/voegel/Gilbnonne/index.htm

http://homepage.ntlworld.com/lonchura/page50.html