TRIBUNE LIBRE
Sauve-toi toi-même !

Ce matin, désoeuvré pour une fois, je mets en marche mon téléviseur, histoire d'oublier un peu que j'avais une journée à tuer sans objectif vraiment précis. Quelle ne fût pas ma stupéfaction de tomber sur un concert donné à Vienne. Moi qui suis ordinairement amateur de grande musique je fus agréablement surpris. Le son d'un téléviseur n'est pas ce qu'il y a de mieux, mais l'imaginaire compense.

Mon plaisir fût cependant de courte durée, quand je compris qu'il s'agissait d'une véritable messe impie, que j'avais en face de moi la secte des adorateurs de l'euro, la faction la plus totalitaire du continent en train de fêter l'abdication de notre souveraineté nationale... ainsi, ça y était, nous n'avions plus le privilège de battre monnaie,  une grande partie de notre identité était assassinée sur l'autel du profit, et quel profit !  Certainement pas dans l'intérêt de mon peuple.

Ainsi, nous voici dans " l'euronirique ", voilà que cette fausse monnaie est enfin en vigueur, voici que ces pièces de Monopoly remplacent nos Francs. Et tout cela sans que personne n'ait relevé la dévaluation de plus de 33% de cette illusion, entre sa valeur virtuelle lors de sa création et sa valeur réelle lors de son application, même pas les spéculateurs qui en ont probablement profité pour être si silencieux.

En attendant, la guéguerre continue sur le front commercial, les pêcheurs d'ici et les pêcheurs ibériques ne s'entendent toujours pas sur le sexe des anges, les galettes à la cardamome n'ont pas leur équivalent en France, les fruits de saison sont toujours sur le marché aussi chers, peu mûres et vite pourris qu'avant, le chômage est toujours aussi progressif... rien de ce que nous promettaient nos politiciens experts de gauche et de droite n'arrive, le grand marché continental n'existe pas, les mentalités "européennes" continuent de prêcher pour leurs régions, voire même leurs villes...l'Europe n'est qu'une illusion, qu'un véritable crime contre l'humanité qui ne révèlera toute son horreur que dans plusieurs décennies, quand les conditions falsifiées de son existence auront finalement disparues.

Mais les journaux télémenteurs continuent de nous distiller des images de consommateurs béats vantant niaiseusement les qualités indéfinies des belles pièces. Nul n'a entendu le moindre témoin raconter que cette monnaie le faisait littéralement suer. Alors qu'il suffit d'aller sur le premier trottoir venu pour entendre le contraire de la propagande télévisuelle !

Et pendant ce temps, les musulmans et les pauvres d'esprit influencés par cette frange nauséeuse brûlent, pillent, tirent sur les forces de l'ordre, violent, agressent, posent des bombes, sous les yeux impuissants d'une population castrée, réduite au silence par des lois semblables à celles que le camarade Lénine inventait pour maintenir son prolétariat en état de dépendance et d'obéissance servile. Petit père des peuples peut être, mais des peuples agenouillés.

Mon pays se révèle affaibli par des années d'austérité inutile, terrorisé par la crainte, cocufié par les technocrates de Bruxelles et ceux de Paris complices malfaisants, il n'ose plus réagir de crainte, cette crainte que ressent le salarié de perdre son travail quand il est l'objet de cet ignoble chantage, cette crainte qu'ont les "refuznik" velléitaires de goûter aux geôles marxistes dans lesquelles on le sait bien, tout opposant à l'arabisation est immédiatement rossé à mort par la pègre sous les yeux aveuglément complices d'une administration pénitentiaire aux ordres d'un gouvernement mafieux totalitariste.

Je voulais souhaiter modestement une bonne année 2002 à tout le monde, espérant naïvement que ce voeu pourrait être envoyé dans un climat de paix sociale. Mais il n'en est rien, le bilan de la Saint Sylvestre est encore une fois affligeant. Les islamistes, les pro-musulmans et la racaille opportuniste ont encore une fois fait la démonstration de leur ignominie.

Encore une chance, nous n'avons pas à assumer de grève des transports par rail ou aéroportés, seuls les médecins ont choisi de suivre leurs syndicats pour pénaliser les simples gens du peuple et non les vrais responsables actuellement aux commandes de ce pays en perdition, mais on en a désormais l'habitude même si cela nous dérange quelque peu.

Il y a quelques années, "climat social tendu" signifiait "réclamations salariales" en priorité. Aujourd'hui, cela signifie "guerre de pierres"... à la mode "jeunes des banlieues plurielles".  Nous avons perdu au change en perdant le privilège de porter la culotte dans notre pays.

Il est quand même amusant de constater que les "jeunes" en question ont souvent plus de 40 ans, ce qui laisse présumer librement de leur état d'évolution mentale, puisque pour nous à 40 ans l'on est adulte et pénalement responsable, non plus "jeune victime de la ségrégation raciale".

Pourrons-nous rester cois indéfiniment ? La réponse est heureusement non.

Malheureusement, de nombreuses personnes n'ont pas les éléments nécessaires pour juger de la gravité de la situation et, quand on leur en donne à voir des exemples, subissent l'influence des mensonges répétés au jour le jour visant à rendre honteuse toute attitude de rejet.

Ils en ont marre, s'épouvantent des récits détaillés de viols et d'assassinats,mais ont honte de leurs réactions. Bravo, messieurs les communistes, maoïstes et crapules de toutes tendances, votre système d'abâtardissement mental est au point. Enfin, presque, parce qu'il y a encore des gens pour qui Nation, Peuple, Pays, Institutions sont des mots pourvus d'une signification quasi sacrée.

Les marxistes manipulent l'opinion française depuis 1905, doucement, perfidement, mais habilement parce qu'assurés d'avoir le temps pour ça. Ils n'agissent pas pour le profit immédiat à l'échelle des individus, mais pour celui bien plus grand inscrit dans la durée à l'échelle d'une société entière. D'ailleurs, ils se définissent eux-même comme collectivistes, avec tout ce que cela comporte comme notions inavouées.

Enfin, soyons optimistes tout de même : bonne et heureuse année 2002 à tous ceux qui voudront bien l'effort de faire leur cet adage chrétien : sauve-toi toi même !

Commandant Jacques Henri de Rochecombe

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