Les Bélisles
leur généalogie et histoire
et celle de leurs ancêtres: les LeBorgne et les de La Tour

NOTES HISTORIQUES
BIOGRAPHIE et Histoire de Familles Anciennes

FAMILLES alliées aux:
Marsolet,Guyon,D'Amours, Mius,
Morpain,Comeau, Leblanc,d'Abbadie, St-Castin

par Danielle Duval LeMyre

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Les Bélisle dans l'histoire

Si les Bélisles d'Amérique se targuent souvent d'affiliations royales, ne doutez pas du bien-fondé de leurs allégations… en effet, ils ont plusieurs ancêtres intéressants, entre autres Alexandre LeBorgne (de Belle-Isle), gouverneur d'Acadie vers 1667 qui épousa Marie de Latour, fille de Charles de LaTour et de sa troisième femme, Jeanne Motin de St-Etienne. Alexandre et Marie nommèrent l'une de leurs filles Jeanne (LaTour) Leborgne b.1680-d.1711 et celle-ci épousa en 1698 Bernard d'AMOURS, s'alliant ainsi à cette fameuse famille des D'Amours d'Amérique.

Les de La Tour étaient apparentés aux rois de France.

L'ancêtre de la majorité des Bélisle au Canada est Alexandre LeBorgne, l'un des quatorze enfants d'Emmanuel LeBorgne, gouverneur de Belle-Isle, une petite île le long de la côte de Bretagne, qui appartenait à la famille royale des Bourbons.
Sur cette petite île française il y avait quatre villages: Palais, Bangor, Sauzon (Samzun) et Locmaria. Les records des habitants de Locmaria entre 1620 et1900 se trouvent à http://www.escompte.fr/denis/lochtml/dat259.htm

Au sujet des LEBORGNE de BELLE ISLE d'Acadie et de Louisiane au 17e siècle, qui sont aussi connus sous le nom de Bélisle au Canada et aux Etats-Unis, voici ce que dit le "Dictionnaire biographique du Canada, vol.1":

"Alexandre LEBORGNE de BELLE-ISLE était l'un des quatorze enfants de Jeanne FRANCOIS et Emmanuel LEBORGNE, sieur DU COUDRAY, un riche marchand de La Rochelle, venu de Calais, qui financa des expéditions en Acadie, contre le bénéfice d'être nommé gouverneur d'Acadie en 1657. Il voulait envoyer son fils Alexandre pour le représenter en Acadie cette année-là, mais celui-ci, blessé à La Hève en 1658, devint prisonnier des Anglais à Londres.

Alexander LeBorgne fut finalement nommé gouverneur d'Acadie en 1667, puis il devint simple "seigneur de Port Royal" (aujourd'hui Annapolis Royal,Nova-Scotia), ayant épousé Marie de St-Etienne de La Tour, fille de Charles de La Tour par sa troisième femme, Jeanne Motin de St-Etienne. Alexandre LeBorgne Bélisle mourut à Port-Royal vers 1693. "

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ENFANTS d' ALEXANDRE LEBORGNE de BELLE ISLE et Marie de LA TOUR:

1.Emmanuel (La Tour) LEBORGNE b.1675 épousa en 1697 Cécile THIBODEAU

2. Marie (La Tour) LEBORGNE b.1677 épousa en 1696 Alexandre GIROUARD, fils de Jacques & Marguerite GAUTEROT

3. Alexandre (La Tour) LEBORGNE b.1679 épousa en 1707 Anastasie de ST-CASTIN, 4e fille de Vincent d'Abbadie, baron de St-Castin et de sa femme Abnaki, Matilda Pidiwanske de Pentagoët, Penobscot Bay, Maine.

4. Jeanne (La Tour) LEBORGNE b.1680-d.1711 épousa en 1698 Bernard d'AMOURS

5. Marie Françoise (La Tour) LEBORGNE (soeur Ste-Elisabeth, Hospitalière)

6. Charles (La Tour) LEBORGNE b.1684

7. Anne LEBORGNE b.1690 épousa en 1707 Jean de FONDS dit RODRIGUE

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Les de La Tour et les Rois de France

Charles, le grand-père de tous ces enfants (qu'il ne connut pas puisque sa fille Marie était issue de son troisième mariage, quand il se faisait déjà vieux), fut baptisé Charles Amador de Saint-Etienne sieur de LA TOUR, et naquit en 1593 en Champagne. Fils de Claude de St-Etienne de La Tour, il était apparenté aux rois de France, dont Godefroy d'Auvergne, Bertrand IV de La Tour d'Auvergne, Bertrand V, Bertrand VI, Jean III de La Tour d'Auvergne qui épousa Jeanne de Bourbon-Vendome et dont la fille Madeleine de La Tour d'Auvergne (1501-1519) épousa Laurent II de Médicis qui furent les parents de la grande Catherine de Medicis.

Pour plus d'informations sur ces La Tour, voir le site du "Livre des Rois de France" à http://perso.club-internet.fr/jfcampio/74.HTM#2926

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Claude de La Tour

Si vous êtes descendant un d'Alexandre Le Borgne de Belle-Isle, vous êtes aussi, automatiquement, un descendant de Charles et de son père Claude de La Tour par votre x-arr-arrière-grand-mère Marie de La Tour, sa petite-fille.

Claude La Tour était un noble de la Cour de France,
qui avait adopté la foi protestante des Huguenots.

Henri IV (Roi de France de 1589 à 1610)(Cliquez ici pour liste des Rois de France)
ayant abjuré la foi protestante pour la foi catholique lorsqu'il devint Roi de France, il ne siait pas pour ses sujets de faire autrement que le roi…

Pressentant les grands troubles religieux qui devraient bientôt sévir en France, Claude de La Tour décida de se rendre au Nouveau Monde en 1609.
(Henri IV devait mourir en 1610 et les agendas du nouveau roi Louis XIII et de sa femme Anne D'Autriche devaient changer les politiques intérieures car ils étaient anti-protestants).

Son fils Charles, baptisé catholique, étant âgé de quinze ans, l'accompagna dans son voyage de 1610 puisque cette entreprise était très excitante pour un jeune homme qui devait démontrer dans le futur des qualités fort batailleuses (contre les Anglais) et fort adaptables (avec le style de vie des Premières Nations).

Claude de La Tour et son fils Charles aidèrent Charles de Bienville, fils de Poutrincourt, contre les corsaires (avec pavillon anglais) qui longeaient les côtes Atlantiques, spécialement en 1613 lorsque Samuel Argall, un mercenaire et "main droite" du nouveau provost de Jamestown, Sir Thomas Dale, arriva de la Virginie et détruisit leur camp à Mount Desert Island en novembre, puis mit Port-Royal à bas et à feu, dispersant ses colons et ses bêtes agraires. Les Français, dont les de La Tour, succèderent à reflouer la menace anglaise malgré leur acharnement sanguinaire, et voilà pour ce quoi Charles de Bienville leur laissa ses concessions, sûr qu'ils allaient protéger ses acquisitions.

Charles Latour avait vu le potentiel du marché des fourrures, et aidé de sa large famille indienne, il était déterminé à fournir les marchands de LaRochelle avec ses pelleteries. Voici une lettre des Relations des Jésuites datée de 1625 à son sujet:

"Charles Latour travelled the woods with 18 or 20 men, mingled with the savages and lived an infamous and libertine life, without any practice of religion, not even bothering to baptize the children they procreated and instead abandoned them to their poor, miserable mothers as the coureurs de bois still do today. These half-breed children, called METIS by the French, became some of the staunchest allies of the first French families of Acadia. Many of them were baptized by French missionaries and clung to the faith of their fathers. They diligently pursued the trade in furs that sealed the relationship between the worlds of their fathers and their mothers."

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Pour ceux intéressés à l'histoire, les Jésuites sont une source importante de détails précis, enregistrés dans les Lettres des RELATIONS des JÉSUITES, quoiqu'ils utilisaient souvent des noms de code lorsqu'ils parlaient des gens. Comme nous venons de voir, ils nommèrent néanmoins Charles Latour par nom, dans l'indignation de leurs accusations sur sa vie décadente.

A cause de l'aide apportée durant 1613, Charles de La Tour reçut la succession de Charles de Bienville en Acadie en 1624, et il s'installa au Fort Ste-Marie (ou Fort Latour) en amont de la Rivière St-Jean.

Etant vivement condamné par les Jésuites pour sa vie dissolue au cœur des Premières Nations, incluant la naissance d'un fils baptisé Stephen La Tour, Charles épousa éventuellement une jeune femme (possiblement de la nation Micmac) et une fille naquit de cette union, Jeanne de LaTour, née en 1625, qui épousa Martin de Martignon d'Apprendisteguy, vers 1655, un Basque, et ils allèrent vivre à La Rochelle en France et eurent des enfants.

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En 1628 où 1629, Claude de Saint-Etienne sieur de LA TOUR fut l'un de ceux capturés par les frères Kirke dans le golfe St-Laurent et on le ramena en Angleterre, tandis que les colons de la Nouvelle-France étaient rapatriés, sauf 11 Français dont Nicolas Marsolet, Etienne Brulé, Marguerite femme de Pivert.

Le roi d'Angleterre et d'Écosse, JAMES, venait de mourir quelques années plus tôt, en 1625, et son successeur, Charles 1er renouvella les Lettres patentes pour la Nouvelle Ecosse, que tenaient Sir William Alexander, Earl of Stirling (lieu de sa naissance). William Alexander savait que l'on délibérait sur le traité de Suze de 1629 et que le roi britannique devait épouser Henriette de France, sœur de Louis XIII.

En effet le Traité de St-Germain-en-Laye de 1632 remettrait une partie de l'Acadie et tout le Québec (la Nouvelle-France) à la France, et les hostilités devaient s'éteindre dans tous les territoires français et anglais.

Fort de son jeu, en 1631, Sir William offrit à Claude de LaTour et à son fils des titres de nobilité écossaise (baron) à ajouter à leurs titres de noblesse française, en échange de la possession britannique des terres qu'ils contrôlaient en Acadie, incluant les terres héritées de Charles de Bienville, qui les avaient lui-même recus de son père, Poutrincourt, qui avait eu comme associés et amis Pierre Du Gua De Monts, Grave du Pont et Champlain. Malgré les protestations de Charles, Claude accepta le marché de William Alexander.

De son côté, Louis XIII de France ne voulant pas être de reste, toujours en 1631, lui accorde concession des terres où gît son habitation à la Rivière St-Jean. (Nouveau-Brunswick) où il bâtira le Fort Ste-Marie à Jemseg.

En 1634 Charles est Gouverneur d'Acadie, mais Charles d'AULNAY (qui vit à Pentagoet) ne lui laisse aucun répit, essayant de s'emparer de ses terres et s'évertuant à le rabaisser, jusqu'à ce que les évènements désastreux de 1645 écrasent Charles de La Tour.

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Charles de La Tour

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Charles de LaTour étant venu tout jeune en Nouvelle-France (avant 1611), il ne connut jamais très bien les méthodes des "courtiers" à la Cour du Roi Henri IV et Louis XIII, mais d'un autre côté, il avait bénificié de sa jeunesse pour être vu avec complaisance par les Premières Nations qui appréciaient son courage, son impétuosité, son manque de retenue, acquis par sa vie en mer se battant contre des corsaires et des bouccaniers, et les tribus Micmacs et Abénakies l'ayant 'adopté' pour ainsi dire, lui enseignèrent non seulement leurs méthodes de chasse et de survie, mais le bon vouloir de leurs femmes, et lorsque mis au pied du mur par les Jésuites pour sa vie dissolue, il épousa l'une de ces femmes, possiblement Micmac, dont il eut une fille, Jeanne de Latour qui épousa un Basque Martin d'Apprendisteguy et s'en all vivre à La Rochelle. Ils eurent quelques enfants.

Les Européens se plaignèrent plus tard de Charles et de "ses habitudes" barbares, mais il se rangea vers la quarantaine et épousa en 1640 une jeune française, Françoise-Marie Jacquemin, duquel il eut un fils. Celui-ci avait à peine entre un et trois ans lors de la mort cruelle de sa mère et il fut renvoyé en France pour y être élevé

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Chevalier d'Aulnay

CLAUDE de La TOUR, Razilly, Denys, Charles de Bienville

L'ennemi principal de Charles de La Tour fut Charles de Menou de Charnizay, mieux connu sous le nome de "Chevalier d'Aulnay" un ami de Nicholas Denys et Isaac de Razilly, Gouverneur-en-chef de la Nouvelle-Ecosse et installé à La Heve.

Le père de Charles La Tour, Claude de La Tour, avait été un Huguenot, ce qui rendit les choses difficiles pour lui lorsque l'Edit de Nantes fut révoqué (vers 1593). Comme nous l'avons raconté plus haut, son fils Charles, catholique, prit la mer à ses côtés dès l'âge de quinze ans et fut mêlé à des batailles sanguinaires avec les pirates anglais, notamment en 1613 contre Samuel Argall, en défendant les intérêts de Charles de Bienville (fils de Poutrincourt) qui s'en souvint assez pour lui léguer ses intérêts en Acadie en 1645. Dès 1613, nous retrouvons le jeune Latour sur le nouveau continent, plus spécifiquement sur la Rivière St-Jean qu'il affectionnait.

Vers 1635/1636, lorsque mourut Isaac de Razilly, son frère Claude de Razilly assigna ses droits en Acadie à d'Aulnay qui avait chassé les Anglais de Pentagouet (un village dans la baie de Penobscot) vers 1611 et s'y était établi, non loin de la Mission Jésuites, tandis que Charles de La TOUR s'était établi à Fort Latour (a.k.a. Fort Ste-Marie) dans l'intérieur des terres, sur la Rivière St-Jean (St.John River).

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Une héroïne, Françoise-Marie de Jacquemin

Françoise, la deuxième femme de Charles de La Tour était agée d'environs 18 ans lors de son mariage. Elle avait vécu en France toute sa vie et connaissait assez bien les rouages de la vie à la Cour. Le vieux roi, Louis XIII et sa femme Anne d'Autriche venait enfin d'avoir un héritier, le futur Louis XIV 1638-1715.

Lorsque son mari se trouva en difficultés à faire valoir ses droits en Acadie et qu'il se rendit en France pour essayer d'arrêter les efforts de Charles d'Aulnay à prendre ses terres, Francoise y alla aussi et l'aida de son mieux à la Cour.

La Tour, craignant pour son domaine, la renvoya en Amérique pour veiller sur le Fort. Elle prit un bateau qui devait l'emmener directement de Londres pour la déposer chez elle, mais qui fit un détour dans le golfe St-Laurent.

Il faut rendre à la jeune dame son esprit altier et courageux, en ces temps où les femmes avaient peu de droits... Fâchée par le long détour, elle en appela aux autorités qui lui firent remettre 2,000 livres sterling de dédommagements par la compagnie de navigation.

Lorsqu'elle fut revenue au Fort, sur la Rivière St-Jean, d'Aulnay apprit qu'elle était seule à veiller sur les intérêts de son mari et il organisa une "sortie" pour prendre le Fort. Laissant sa femme Jeanne Motin et ses (cinq) enfants à Pentagoet ou Port Royal, d'Aulnay partit conquérir les terres de son ennemi, étant aussi aidé du fait qu'il avait un espion à son service, un Suisse, qui était supposément au service des LaTour.

Arrivé sur les lieux, sur son navire, il somma la jeune femme de se rendre, qui refusa. Trois fois il attaqua, en vaine réussite. Finalement, lui promettant de laisser la vie sauve et le rapatriement à tout ses gens, son espion ayant ouvert la porte, Francoise accepta de se rendre.

Alors d'Aulnay, voulant se venger qu'elle lui eut fait perdre la face devant les indiens et ses hommes, la parada avec une corde de pendaison au coup, puis il lui fit asister à la pendaison de tous ses gens, sauf du Suisse qui dut agir comme "bourreau"... Elle mourut trois semaines plus tard des suites de son incarcération et tortures, mais d'Aulnay, peut-être enfin honteux des suites de ses actions, permit au fils de Francoise (moins de trois ans) d'être rapatrié en France.

La vie se voudrait juste, surement, puisque quelques années plus tard, d'Aulnay étant mort, en 1651, Charles de LaTour réussit à persuader Jeanne Motin, veuve d'Aulnay, de l'épouser et ils eurent huit enfants, donc cinq survivèrent: Marie, Jacques, Charles, Anne and Marguerite. Charles mourut en 1666.

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ENFANTS de CHARLES de LA TOUR et JEANNE MOTIN:

- Marie de Latour b. 1654, l'année où sa demie-soeur, Jeanne de LaTour, fille de la première femme de Charles, une femme Micmac (sic) des Premières Nations épousa le basque Martin d'Apprendisteguy et s'en all vivre à La Rochelle.
Marie épousa Alexandre Le Borgne de Belle-Isle,(Bélisles),
fils d'Emmanuel Le BORGNE & Jeanne FRANCOIS.
Son mari, Alexandre LeBorgne (Bélisle) fut gouverneur d'Acadie en 1667.
    - Jacques de Saint-Etienne de LATOUR, b. 1661, m. Anne (Dugas)Melancon et ils eurent sept enfants survivants:
    Jeanne (Melanson) LATOUR (1688),
    Marie (Melanson) LATOUR (1690),
    Agathe (Melanson) LATOUR (1691),
    Jean (Melanson) LATOUR (1693),
    Francois (Melanson) LATOUR (1695),
    Philippe(Melanson) LATOUR (1696),
    Charles(Melanson) LATOUR (1697)

- Charles, b. 1663 épousa vers 1688 Jeanne-Angelique LAUREAU.
Sa femme vécut en France la majorité de ces années, tandis que lui se battit avec les troupes de la Nouvelle-France.
Il était là à la première chute de Port Royal en 1710 et il y fut blessé.
Il recut la croix de Chevalier St-Louis en 1728 et fut enterré à Louisbourg en 1731.
Sa veuve Angélique vivait encore en 1762, à Chalais (Saintonge) en France.

- Anne, b.1664, se maria dans l'importante famille des Mius. Elle épousa Jacques Mius d'Entremont, de Pobomcoup, (frère d'Abraham) tous deux fils de Philippe Mius d'Entremont et de Madeleine Elie.

Leur fils Philippe (Latour) Mius épousa Thérèse de St-Castin, fille de Jean- Vincent d'Abadie de St-Castin et Matilda Pedicwanmiskwe, fille du Grand Chef, Sachem Madockawando (ou Matakando).

Thérèse était la cadette de Bernard-Anselme d'Abbadie de St-Castin qui épousa Charlotte (Guyon) d'AMOURS, tandis que la jeune soeur de Thérèse, Ursule de St-Castin épousa Louis (Guyon) D'Amours, fils de Mathieu (Marsolet) d'AMOURS le cousin germain de Charlotte avec qui elle avait été élevée.


- Marguerite Latour, b.1665, se maria deux fois:
1er : Abraham Mius dit d'Azit, fils de Philippe Mius d'Entremont & M. Elie
2e : Francois Villate à Port Royal en 1705.

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Après l'arrivée, on perd la trace précise d'Alexandre LeBorgne jusqu'en 1667. LaTour mourut en 1666. Vincent d'Abbadie de St-Castin arriva en Nouvelle France et en Acadie en 1665: un nouveau chapitre se dessinait.

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Vers 1763, des Acadiens formant 78 larges familles se refugièrent à Belle-Ile-en-Mer en France

Des FAMILLES , Babin, Boudrot, Broussard, Comeau, Daigle, Daigre, Duon, Gallene, Granger, Hebert, Leblanc, Landry, Melanson, Richard, Thibodeau, etc.


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Le dix-septieme siecle au Nouveau Monde est riche en péripéties de toutes sortes.
Il fallait un coeur vaillant et solide
pour survivre dans le Nouveau Monde

Le roi de France LOUIS XIV mourut en 1715 et les lettres
de noblesses qu'Anselme de St-Castin attendaient EN FRANCE depuis trois ans
furent finalement délivrées par le nouveau roi, LOUIS XV, donc nous
savons qu'il fut témoin du passage d'un roi à l'autre,
tout en réussissant à garder la faveur royale.

Anselme mourut en Amérique en 1728,
peut-etre d'une l'épidemie de petite vérole,
et Charlotte mourut en 1734, en France où elle retourna
après la mort de son mari et vit le marriage de deux
de ses filles à des Francais.

Dans les batailles de Louisbourg de 1745 et à la Déportation des Acadiens de 1755,
nous retrouvons les St-Castin
venant à la rescousse de différents groupes
une fois, celle de villageois emprisonnés par les Anglais dans l'église paroissiale,
avant leur déportation durant le Grand Dérangement. Après leur liberation,
ceux-ci prirent le maquis, puis quelques bateaux francais vinrent les querir
quelques semaines plus tard, en cachette.

Des 11,000 personnes que les Anglais pensaient pouvoir deporter,
au-dessus de 3,000 personnes s'echapperent; les Anglais en emmenerent un total de 7,000, hommes, femmes, enfants,
souvent separes les uns des autres pour la vie,
(faits d'ou fut inspire le roman d'Evangeline)
disperses les uns en Louisiane ou dans une variete d'etats des Etats Unis
et les autres aux Antilles, en Angleterre, a Bordeaux ou Belle-Ile-en-Mer.

Oui, ces St-Castin etaient des hommes d'honneur qui ne manquaient ni de courage, ni d'intelligence ou d'intrepedite.
Les trois generations que nous retrouvons dans
l'histoire du Canada du 17e et 16e siecle en font foi.

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La genealogie et l'histoire de nos ancetres en Nouvelle-France, ce qui deviendra le Quebec, sous Louis XIV et Louis XV.

Nous retrouvons le baron Vincent d'Abbadie de St-Castin en 1696, dont le fils Anselme épousera Charlotte (Guyon) D'Amours. L'auteur Craig J Brown a beaucoup écrit sur Vincent de StCastin et les batailles entre Français et Britanniques.

Une autre femme dont l'histoire vaut la peine d'être racontéé est celle de Françoise Jacquemin qui perdit la mort à cause du Chevalier d'Aulnay qui était jaloux des terres de Charles de La Tour.

La Louisiane et la grande déportation de 1755 ne furent qu'une suite des problèmes encourus au début du siècle.

Alexandre Leborgne de Belle-Isle en France,William Alexander, favori de James I, eurent des intérêts variés et des agendas particuliers aux temps. Nicolas Marsolet de St-Aignan ayant été choisi comme interprète sous Henri IV, qui se convertit du protestantisme au catholicisme pour sa couronne francaise, eut de nombreux petits-enfants importants.

Les gens du Bearn, de souche protestante (huguenot) se convertirent pour avoir le droit de venir au Nouveau Monde sous Louis XIV.

Pentagoet, dans la baie de Penobscot, était la tribu principale abenaki et le village de Castine y fut construit, dernier bastion avant Pemaquid.

A Port Royal, les petits-enfants de Vincent d'Abbadie grandissaient, dont les Meunier, de sa fille Claire.

Les Mius s'allièrent à tous ces gens. Les gouverneurs Subercase, Vaudreuil envoyèrent des troupes pour aider l'Acadie du Quebec. charlotte, Anasthasie de St-Castin, Bernard D'AMOURS, Castain,abnaki,Abadie,Labbadie,Marie-Josephe,Belle-ile,Sarthopon,Pierre de Bourbon, Kirke

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Information tirées de:
"
Columbia Encyclopedia" (1942),
"Histoire de l'Acadie"
par Bona Arsenault (1978)
Sir Charles Lucas "
Historical Geography of the British Dominions: Vol.5 Canada"
Oxford, 1923
"

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la plus utilisee au 16e et 17e siecle: le CANOT.
C'est une peinture nommee "Sauter les rapides"
ou l'on apercoit dans un canoe d'ecorce de bouleau:
quatre voyageurs places au milieu, quatorze pagayeurs,
un guide et un capitaine
Shooting the Rapids
une peinture par by Frances Anne Hopkins.
Tiree du website de Ms Chapman Site de Marj Chapman au
ourworld.compuserve.com/homepages/MarjChapman

Un extrait de langue anglaise sur Charlotte D'Amours de Chauffours de St-Castin peut etre trouve a: Genealogy
gennb.tripod.com/histry2.htm

AUTRES SITES & LIENS ANGLAIS:



Sur la PREMIERE NATION des ABENAQUIS et liens aux MONTAGNAIS (re: Marsolet)
Lee Sultzman sur les ABENAKIS
www.tolatsga.org/aben.html

St Castin's Biography by Pete Landry
St Castin, Morpain and History of Nova Scotia and of the Atlantic Sea Coast
St Castin's Biography
www.blupete.com/Hist/BiosNS/1700-63/Castin.htm

ACADIAN-CAJUN Genealogy: 1695 Acadian Census
... Census of the Lands Owned by the Sr. Damours' on the River St Jean. The land of Jemseg in which the Sr. Damours Deschofour is seigneur: Le Sr. Deschofour
1695 Acadian Census
www.acadian-cajun.com/1695cens.htm


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NICOLAS MARSOLET
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Belanger
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de la Motte
GUYON

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1635-1719

LOUIS XIV
1638-1715

LOUIS XV
KIRKE
(Kerth)
Brothers
Marguerite
Bourgeoys
FENELON
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CHAMPLAIN
FRONTENAC
L'ASSOMPTION
LESAGE
Gedeon de
CATALORGNE
Cheval
dit
St-Jacques
PAPIN
Chouteau
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