Stan
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Cette page pourrait etre a elle seule une des plumes composant mon ramage mais qui me dira de quel couleur sera mon plumage?
Je suis assis sur mon tabouret en me demandant si le monde devrait venir a moi ou si c'est moi qui devrait plier le genou devant lui. Mais fi de toutes ces pretentions artistiques. Le meilleur d'entre nous ne doit-il pas connaitre sa place exacte et s'y tenir? N'est-ce pas le premier des courages que de s'avouer ses propres faiblesses??
Il est vrai que s'avouer ses faiblesses peut conduire a un renoncement de soi et a un barrage entre nous et le futur que l'on pourrait se construire.Je n'ai aucune pretention au talent.
Je n'ai que la pretention de montrer mon savoir en avertissant les lecteurs que cela risque de ne pas leur plaire a tous. Mais qu'il en soit ainsi. Une de mes pretentions ne sera jamais de pouvoir plaire a tout le monde.
Comme me le dit souvent un de mes amis, "Il faut reconnaitre les qualites de ses ennemis"
Que les miens me reconnaissent les miennes et je serai satisfait.
Ma premiere periode s'intitule "adolescence " et est partagee par quelques millions de personnes de par le monde. Autant dire que cette premiere periode ne s'est nullement deroulee dans l'isolement.
La seconde periode est comprise entre l'annee de mes 18 ans et celle de mes 24 ans ou j'ai compris que faire des etudes artistiques ne rimait pas avec rencontrer des artistes.
Et la troisieme periode a debute avec mes 24 ans. J'ai rencontre Kiki et Francois qui m'ont appris a aimer mon metier. Aujourd'hui encore, je leur en suis reconnaissant.
Mais peut-on terminer sans dire un mot du "Noyau", ce groupe restreint et amical qui s'evertue a rester "l'ami du Pompier", ne serait-ce que pour rester a contre-courant des courants artistiques modernes qui les encouragent a ce pied de nez envers ce qui ne fait meme plus partie de l'histoire de l'art.
Mais essez de bla-bla, nous en supportons deja bien assez ainsi.

extrait du "Journal francophone de Budapst:

Stany Spôte vient de déposer son crayon sur sa table et il attend la première question.
Depuis quand il dessine?
Il aimerait dire qu’un jour, ayant voulu saisir son hochet, il attrapa un crayon de passage et commença à dessiner son avenir. Mais il n’en est rien.
Stany Spôte commence à dessiner à l’âge où tous les enfants doivent dessiner pour charmer leurs parents. Mais il y prend goût et n’a pu, depuis, s’y arracher.
Et les images défilent, d’abord en noir et blanc et puis en couleurs.
Etudes normales, sans histoires ni scandale.
Il déménage vite ses ambitions dans le seul lycée de la région où le dessin soit une discipline non seulement tolérée mais bien appréciée: l’institut Notre Dame de Bastogne, dans les Ardennes belges.
De ces années où il acquiert l’essentiel de ses connaissances, il garde le souvenir de professeurs chaleureux et dévoués. Il émigre ensuite à Bruxelles où il commence par assiéger l’Institut Saint-Luc. Il y demeure deux années après lesquelles, non satisfait, il continue son périple vers l’académie des beaux-arts de la même ville où il étudie l’illustration et la bande dessinée quatre années durant. Apres avoir obtenu son diplôme, il y reste afin d’étudier les diverses techniques de la gravure. Il y rencontre enfin des professeurs qui lui enseignent non pas seulement  la gravure mais aussi la réelle souffrance existant et devant exister entre le créateur et son oeuvre.
Les années passent....
A l’Académie, il rencontre celle qui est aujourd’hui sa femme. Elle est hongroise.
Ainsi, à l’occasion de son premier séjour dans la patrie de Munkacsy, il entrevoit une ville aux si multiples facettes qu’il décide de s’y installer.
C’est chose faite en septembre 1998. Depuis, il enseigne le français au lycée Könves Kálmán de Újpest où les étudiants et ses collègues lui permettent d’acquérir une véritable compréhension  de l’âme hongroise.
Mais les nuits sont courtes et il faut dessiner, encore et toujours, pour prouver que ces années d’apprentissage
n’ont pas été vaines.
Apres une première exposition à la « csigaház » du XVIIieme arrondissement, il a l’occasion de présenter un échantillonnage de son travail à la galerie du Hilton au mois de mars prochain.
Stany Spôte est illustrateur. Donc, il illustre.
Il raconte des histoires du bout de ses pinceaux.
Racontant Dickens ou Voltaire, il se laisse impressionner par les antiques architectures de Canterbury ou les lieux plus mythiques de Budapest. Ses dessins ne représentent pas des lieux tels qu’ils sont mais tels qu’il se les représentent.
Aussi, pour mieux les appréhender, pour mieux les voir, il faut parfois fermer les yeux quelques instants et ouvrir son imagination.

Exposition du 2 au 30 mars 2001.
Vernissage le vendredi 2 mars 2001
Dans le « kerengõ » de l’hôtel Hilton. Hess András tér 1-3. 1014 Budapest.
renseignements: spote.stany@drotposta.hu










Stany selon Panna
Si ca vous interesse...
Les editions du Noyau d'or
www.oocities.org/sspote/brun.html
www.oocities.org/sspote/Bleu.html
illustrateur
Name: stany
Email: sspote@yahoo.fr     
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