Jeudi 3 mars 2005


Semaine de relâche est dans mon cas semaine de repos . En fin de semaine passé nous avons initié le petit ami de nos enfants qui a séjourné chez-nous pendant 3 jours. Il a beaucoup aimé son expérience et le bonheur était imprimer dans son visage. Par contre pendant que ce jeune homme de 8 ans s'amusait dans l'apprentissage de son ski alpin mes enfants était au même endroit c'est à dire au  centre de la nature mais au lac  afin de faire du patin.Nous avons donc passé une belle fin de semaine avec notre petit invité et lundi matin sa mère est revenu le chercher. Pour le reste de la semaine c'est plutôt tranquille et les enfants jouent chaque jour dans la belle neige que nous avons reçue en cadeau de notre créateur en début de semaine. Je dois dire que la semaine passe vite,vite ,vite ! Mais je dois avouer aussi que j'ai hâte au printemps en titi ! J'aime bien la neige avec le pseudo que j'ai je serais bien mal placé pour dire le contraire mais un peu de verdure dans notre vie d'extérieur serait bien aussi . J'ai le teint aussi blanc que la neige et  faire changement dans la couleur de mon visage serait bienvenue. Bon enfin , ce n'est pas en me plaignant que le temps passera plus vite ce qui fait que je vais donc changer de sujet. Ceci dit , depuis quelques temsp je vais souvent sur le site regard afin d'imprimer d'anciens livres qui ne sont plus éditer, mais quelle richesse ce site. C'est une vrai trouvaille pour moi dans l'histoire de la chrétiennetée à travers les siècles ou époque bien différente de la nôtre. J'ai entre autre mais je n'ai pas encore lu ça viendra le livre de Miriam Booth la fille du fondateur de l'armée du salut. J'ai vraiment très hâte de la commencer. Est-ce qu'il y en a parmis vous qui ont visiter ce site ? Enfin je vous le suggère fortement , et je dois dire que celui qui s'occupe de ce site est vraiment très aimable . Je dois dire que je ne promène pas beaucoup sur internet depuis que je suis à l'école pratiquement tous les jours mais il y a une chose que je m'aperçois et un peu avec déception sur les nouveaux sites qui s'inscrivent  sur l'annuaire du top chrétien par exemple. Je vais faire mon tour sur ce site de temsp à autre pour regarder les nouveautés des sites et ce n'est pratiquement que des sites pour faire de la promotion de toutes sortes de chose, exemple ; publicité pour la conception de site internet ou encore pour faire la promotion de chanteurs, chanteuses ou groupes musicale. Je n'ai rien contre mais où sont les sites personnels avec un contenu rechercher ou original ? Enfin je ne veux pas m'attiré les foudres des gens qui viendrons lire ce que je viens d'écrire ce n'est qu'une opinion et peut être que je me trompe . Enfin je vous lance une invitation à me faire connaitre des sites qui sorte de ce cadre que je viens de vous décrire et je le mettrai sur ce site afin de le faire connaitre aussi à d'autres.


Sur ce ... je vous laisse et vous dis à la prochaine , même site.





                                  CONSÉQUENCES D'UN MENSONGE.

C'était en hiver, et au crépuscule. Les ténèbres envahissaient la chambre, et une lumière blafarde s'échappait joyeusement de l'âtre. Une vénérable vieille dame aux cheveux, blanchis par l'âge, mais au coeur frais et jeune, était confortablement installée dans un fauteuil tout près du feu. Soudain des pas précipités se font entendre, la porte s'ouvre et d'un bond l'enfant se trouve à ses côtés.

- Eh bien, Rosalie, dit la bonne vieille dame en posant tendrement la main sur les charmantes boucles de l'enfant, je suppose que tu as fait une bonne partie de patinage.
- Oh! c'était délicieux, tante Ruth; et ne voudriez-vous pas me raconter maintenant quelqu'une de vos belles histoires ?

Rosalie était orpheline; sa mère était morte récemment; elle était venue faire visite à sa tante dont elle avait aussitôt conquis l'affection par ses manières avenantes et son caractère affectueux.
Mais la tante Ruth avait les yeux bien ouverts, en sorte qu'elle découvrit bientôt que Rosalie ne se faisait pas scrupule de raconter un mensonge à l'occasion, et qu'elle ne se mettait pas fort en peine quand on la prenait sur le fait. S'il y avait un trait qui distinguait la tante Ruth, c'était sa véracité ; et s'il y avait quelque chose qu'elle détestait en particulier, c'était tout ce qui avait quelque apparence de fausseté.
Le langage de son coeur était : Le menteur ne demeurera pas en ma présence. Elle prit la résolution, avec l'aide de Dieu, de déraciner à tout prix cette plante empoisonnée du coeur de cette enfant qui lui était si chère. C'était sur ce sujet qu'elle réfléchissait il y a un instant, et elle avait maintenant formé une résolution.

- Prends ta petite chaise, mon enfant, et viens t'asseoir auprès de moi. Un instant plus tard, les yeux bleus de Rosalie étaient rivés sur sa tante.
Je suis maintenant vieille, ma chère enfant, dit celle-ci en agitant son noble front, et ma mémoire commence à me faire défaut. Mais je me souviens toujours du temps où j'étais une petite fille gaie et vive comme toi. Cela te fait ouvrir les yeux, et tu es fort surprise ; mais si le Seigneur t'accorde la vie, avant de t'en être rendue compte, tu seras aussi vieille que tante Ruth.

Je me souviens qu'en ce temps-là j'étais une fois à l'école, avec une petite fille du nom d'Amélie qui était très douce, très sensible, et excellente élève. Elle semblait disposée à se rapprocher de moi, et il ne m'était guère possible de résister à ses timides avances. Pourtant, je ne l'aimais pas beaucoup, parce qu'il arrivait souvent qu'elle avait de meilleures places que moi ; si ce n'avait été elle, j'aurais toujours été la première de ma classe. La pauvre Amélie ne savait comment s'expliquer ma froideur, parce que j'étais trop orgueilleuse pour lui en découvrir la raison. J'avais toujours été une enfant véridique, Rosalie, mais la jalousie me tenta et je succombai. J'essayais parfois de prévenir les autres petites filles contre Amélie : ce fut là le commencement de ma chute. Elle était trop timide pour se défendre, en sorte que j'atteignais généralement mon but.

Un jour, notre institutrice nous demanda d'épeler le mot récemment. De son ton de voix bas ordinaire, Amélie commença à épeler comme suit : - r-é-c-e-m-m-e-n-t, récemment. L'institutrice qui ne l'avait pas bien comprise, lui dit vivement:

- C'est faux... à la suivante; puis se ravisant, elle lui demanda: N'avez-vous pas dis : s-a-m-m-e-n-t ?
- Non, Mademoiselle, j'ai dit : c-e-m-m-e-n-t.

Mlle B. étant encore dans le doute, se tourna vers moi et me dit :

- Vous, Ruth, qui avez entendu, qu'a-t-elle dit ? Une méchante pensée surgit aussitôt dans mon esprit; je me dis que j'avais là une excellente occasion de rabaisser ma rivale et de m'élever. De propos délibéré, je proférai un gros mensonge.
- Amélie a dit s-a-m-m-e-n-t, dis-je avec assurance. L'institutrice se tourna alors vers elle mais, confondue par mon accusation, elle demeura muette, tandis que son visage s'empourprait, ce qui lui donna quelque apparence de culpabilité.
- Amélie, dit l'institutrice d'une voix sévère, je ne m'attendais pas à un mensonge de votre part. Allez tout de suite vous placer à la queue de la classe, et souvenez-vous que vous devez rester ce soir.

J'avais triomphé, Rosalie; Amélie était dans l'opprobre, et moi j'étais fièrement installée à la tête de la classe mais je n'étais pas heureuse.
Au sortir de l'école, je fis semblant d'avoir perdu quelque chose, et restai dans le corridor. J'entendis l'institutrice. qui disait :

- Amélie, venez ici. Alors, j'entendis le pas léger de l'aimable enfant.
- Comment se fait-il que vous m'ayez menti ?
- Je ne vous ai pas menti Mademoiselle. Mais au moment même où elle niait le fondé de l'accusation, je pus la voir au travers du trou de la serrure, qui tremblait, soit de chagrin de se voir accuser, soit de la crainte de la punition.
- Étendez la main.

Je restai comme clouée sur place. J'entendis tomber lourdement un coup après l'autre sur la blanche main de l'innocente enfant. Tu peux bien te cacher de moi, Rosalie. Oh, pourquoi n'ai-je pas parlé? Chaque coup m'allait droit au coeur, mais je m'obstinais à ne pas vouloir confesser mon péché. Je m'éloignai donc de la porte à la dérobée. M'étant arrêtée en chemin, je vis venir Amélie qui s'avançait lentement dans la direction de la maison, tenant ses livres d'une main, et essuyant de l'autre le torrent de larmes qui coulait de ses yeux.

Ses sanglots qui semblaient rompre son coeur firent sur moi une profonde impression. Comme elle avançait en pleurant, elle heurta contre quelque chose, tomba, et ses livres roulèrent à terre. Je m'empressai d'aller les ramasser et de lui donner.
Tournant alors vers moi ses doux yeux bleus tout inondés de larmes, elle me dit de la voix douce :
- Je te remercie beaucoup, Ruth.

Cette douce voix fit battre bien fort mon coeur coupable, mais je m'obstinais à ne pas vouloir parler; nous marchions donc en silence

En arrivant à la maison, je me dis : À quoi bon me tracasser ? Personne n'en sait rien. Je me déterminai à jeter de côté ce fardeau de remords, et j'entrai dans notre agréable salon, où je commençai à parler et à rire comme si de rien n'était. Mais le poids qui reposait sur mon coeur devenait de plus en plus lourd. Je n'avais pas besoin qu'on me rappelât quel était le salaire du péché, ma chère Rosalie. L'oeil de Dieu me semblait un feu consumant. Mais plus je me sentais oppressée, plus je m'efforçais de paraître joyeuse; je fus reprise plus d'une fois à cause de ma bruyante hilarité, tandis que je m'efforçais de comprimer mes larmes.

À la fin, je me rendis dans ma chambre. Il ne me fut pas possible de prier: je me jetai au lit et fermai résolument les yeux pour appeler le sommeil; mais en vain. Le tic tac de la vieille horloge me semblait venir de plus en plus fort, et m'adresser des reproches. Quand il frappa lentement minuit, il me sembla qu'il sonnait un glas funèbre. Je me tournais et me retournais sur mon petit oreiller : il me paraissait rempli d'épines. Les doux yeux bleus tout inondés de larmes étaient toujours devant moi ; j'entendais constamment les coups répétés de la cruelle férule. Incapable d'endurer plus longtemps ce supplice, je me levai enfin et m'assis devant la fenêtre. Les nobles ormeaux se dessinaient paisiblement au clair de la lune, étendant au loin leur ombre gigantesque. La barrière blanche, les allées gravelées, la tranquillité parfaite dans laquelle tout se trouvait à l'extérieur, contrastaient étrangement avec mes angoisses; la solennité du ciel de minuit me remplissait d'une admiration et d'une crainte que je n'avais encore jamais éprouvées.

Ah! Rosalie, une mauvaise conscience et un Dieu irrité, c'est plus qu'un enfant peut endurer!

M'étant détournée de la fenêtre, je jetai un coup d'oeil sur mon petit couvre-lit blanc comme la neige, cadeau que maman m'avait fait à l'occasion de mon anniversaire. Ce couvre-lit éveilla en moi une foule de souvenirs, la patience et la bonté de ma mère me revinrent à la mémoire. Il me sembla sentir sa main mourante se poser sur ma tête, et entendre sa voix expirante, alors qu'elle suppliait le Seigneur de répandre sa bénédiction sur sa fille aînée. Oh ! Dieu, disait-elle, fais d'elle une enfant véridique et sainte! » Je m'efforçais de bannir de mes pensées cette dernière et ardente supplication de ma mère, mais plus grande était ma détermination de l'oublier, plus grande était la force avec laquelle elle se présentait à moi. Vaincue enfin, je m'appuyai sur ma fenêtre, éclatant en sanglots. Mais ces larmes, ma chère Rosalie, ne pouvaient me soulager.
Mon angoisse augmentait d'intensité à chaque minute, à tel point qu'à la fin je courus presque avec effroi auprès du lit de mon père.

- Papa! papa! m'écriai-je; mais il ne m'était pas possible d'en dire davantage. Passant tendrement ses bras autour de ma taille, il m'attira à lui, et appuya ma tête sur son sein ; puis il me caressa jusqu'à ce que je pus assez maîtriser ma douleur pour lui expliquer la cause de mon angoisse. Alors, avec quelle ardeur il supplia Dieu de pardonner son enfant pécheresse !
- Cher papa, lui dis-je, veux-tu venir avec moi ce soir pour voir la pauvre Amélie ?
- Demain matin, mon enfant, me dit-il.

Ce délai était pour moi un vrai supplice. Toutefois, m'efforçant de cacher mon désappointement, je reçus le baiser de mon père et rentrai dans ma chambre.
Mais le sommeil s'enfuyait encore de mes yeux fatigués. À la fin, mon désir d'aller demander le pardon d'Amélie devint presque de la frénésie; après avoir attendu ce qui me paraissait être des heures sur l'arrivée du matin, je courus encore une fois vers mon père, en versant un torrent de larmes. Je m'agenouillai devant son lit et le suppliai de venir en ce moment même avec moi auprès d'Amélie, ajoutant, à voix basse : elle pourrait bien mourir avant de m'avoir accordé son pardon. Il posa sa main sur ma joue brûlante, puis après un instant de réflexion, il me dit

- J'irai avec toi, mon enfant.

Quelques minutes plus tard, nous étions en chemin. Comme nous approchions de la petite maison de Mme Sinclair, nous pûmes voir des lampes qui allaient précipitamment d'une chambre à l'autre. Tremblant d'une terreur indéfinissable, je me cramponnai à mon père. Il ouvrit lentement la porte, et nous entrâmes.

En ce moment, le docteur sortait; sa surprise fut grande de nous rencontrer à pareille heure devant cette porte. Le langage est impuissant à décrire mes sentiments lorsque, en réponse aux questions de mon père, il nous apprit qu'Amélie était atteinte de la fièvre cérébrale.

- Sa mère, poursuivit-il, me dit qu'elle n'était pas bien depuis plusieurs jours, mais qu'elle n'eût jamais consenti à manquer l'école. À son retour, hier soir, elle paraissait toute changée. Elle n'a pas soupé, mais elle s'est assise à table, muette, et comme paralysée par la douleur. Sa mère, s'est efforcée de toutes les manières possibles de connaître le sujet de sa tristesse, mais en vain. Elle s'en est allée se coucher avec la même apparence d'abattement, et moins d'une heure plus tard, on me faisait appeler. Dans son délire, elle vous appelait, chère Ruth; elle vous suppliait du ton le plus lamentable d'avoir pitié d'elle et de la délivrer.

Tu peux te figurer, Rosalie, combien ces paroles me déchiraient le coeur!

Cédant à mon instante requête, la mère d'Amélie me permit de la voir une minute. Prenant avec amabilité ma main - celle de la meurtrière de son enfant - elle me conduisit dans la chambre de la malade. En jetant un regard sur la faible souffrante, je sentis s'évanouir le dernier rayon d'espérance. Les ombres de la mort étaient déjà sur son front et dans ses grands yeux bleus. M'agenouillant auprès de son lit, je répandis mon coeur à voix basse; je la suppliai avec la plus grande ardeur de m'accorder son pardon, Mais mon regard suppliant ne rencontra plus qu'un oeil égaré et inconscient. Non, Rosalie, je ne devais jamais recevoir l'assurance de son pardon.

Quand je revis Amélie, elle était endormie. La rougeur avait disparu de ses joues, dont la pâleur n'était coupée que par ses longs sourcils. Le délire avait cessé, et son coeur blessé était en repos. Cette petite main blanche qui, toute tremblante, avait été étendue pour recevoir les coups de la cruelle férule était maintenant soigneusement jointe avec l'autre. Plus jamais les larmes ne devaient couler de ses yeux, ni son sein être oppressé par la douleur : ce sommeil était celui de la mort!

Ma douleur était plus vive, si ce n'est plus profonde, que celle de la veuve à laquelle j'avais ravi ce trésor. Elle m'avait accordé son pardon; mais je ne. pouvais me pardonner moi-même. Combien il fut long, l'hiver suivant! Mes souffrances morales provoquèrent une fièvre violente; et dans mon délire, je ne cessais d'appeler Amélie. En exaucement des prières de mon cher père, Dieu me releva de mon lit de souffrances. Le printemps avait annoncé son arrivée par une tendre pousse de verdure, et des fleurs printanières s'épanouissaient sur la tombe d'Amélie quand on me permit pour la première fois d'aller la visiter.
Il me semblait que mon coeur allait se rompre quand je lus cette inscription


AMÉLIE SINCLAIR, endormie dans le Seigneur le 3 septembre.

Je me jetai à genoux sur cette tombe, et je fis monter de ce lieu même, ce que je crois avoir été la prière de la foi. C'est là que je trouvai force et soulagement, ma chère Rosalie, dit la tante Ruth en posant tendrement ses mains sur la jeune tête de l'enfant qui était inclinée vers le sol. Depuis longtemps les larmes ruisselaient sur les joues de Rosalie; mais en ce moment, elle sembla ne plus pouvoir se contenir. Sa tante n'essaya pas non plus de la consoler, parce qu'elle pensait qu'il y avait dans cette douleur une puissance curative.

- Priez pour moi! dit-elle enfin d'une voix entrecoupée, en levant sur sa tante ses yeux tout remplis de larmes. Tante Ruth fit alors monter au ciel une supplication ardente en faveur de l'enfant éplorée.

Rosalie n'oublia jamais cette scène; car dans ce moment d'affliction du milieu de ses larmes, elle vit se lever sur elle une lumière plus éclatante que celle de l'aurore. Et quoiqu'il n'en n'eût pas peu coûté à la tante Ruth de rappeler ces tristes souvenirs, elle se sentit récompensée au centuple pour son sacrifice.

Ce doux et jeune visage plus gai qu'un beau jour de mai, mais dont la beauté avait souvent été entachée par les traces de la fausseté et du mensonge, réfléchit de plus en plus cette douce lumière qu'y répandirent la droiture et la parfaite véracité qui la distinguèrent dès ce moment.
                                                                        Tiré du livre:
écrin de perle
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