Samedi 27 octobre 2007


Ce soir j'écris , je suis très fatigué mais je ferai un effort pour vous tenir au courant de ce qui se passe dans ma vie. Depuis le début des classes ma vie n'a pas été de tout repos et je dois dire que j'ai passé par des moments de grands découragements mais bon ! Avec le temps  je m'adapte mais non sans difficulté. Pour ceux qui ne sont pas au courant depuis septembre 2007 nous sommes dans une nouvelle école mes enfants et moi. Je dois dire que cela a été un choc pour nous . Pendant 3 ans nous étions dans une autre école dans la régions des Laurentides au Canada et c'est un endroit de villégiature pour les touristes et aussi par les québécois . C,est une région montagneuses avec multitudes de lacs, et voilà qu'en juin dernier en 2007 notre petite école ferme ses portes. C'est un choc pour tout le monde de cette petite école et nous devons trouvé un autre endroit pour la scolarité de mes enfants . Nous suis recruté par une autre école du même type mais à Montréal dans cette grande ville de béton, de conjection routières et la pollution . Beurk ! Il y a maintenant 8 semaines que nous sommes donc dans cette nouvelle école. Un défi de taille à cause de la langue car cette école est anglaise et mes enfants et moi sommes de purs francophones, ouf! Pas facile l'intégration , nous avons senti nettement ce que nous ressentons au Québec et que l'ont appelle les deux solitudes. Comme la langue peut devenir un obstacle de communication, mais au -delà de la barrière de la langue sont les mentalités. Enfin je comprend maintenant le combat pour défendre la langue française dans notre Québec qui est envahie par les anglisismes avec un retour en arrière pour l'affichage surtout. Enfin ceci dit ; je dois dire que la pluspart des étudiants anglophones de mon campus pour le cours de français langue seconde ne sont pas vraiment intéressés par le français , malgré que je leur répète qu'au Québec nous avons deux langues officiels . Bon enfin ce sont pour la plupart des jeunes enfants ce qui fait que je pardonne leurs ignorances.

Alors pour faire un bilan de ma participation à cette école je dois dire que j'ai eu envie de partir en courant à plusieurs reprises mais je sens aussi que je dois continuer malgré les obstacles. Mes enfants aussi ont eu aussi de la difficulté à  s'intégrés mais je dois dire qu'ils s'adaptent plus que moi étant donné qu'ils sont plus jeunes ce qui fait qu'un jeune cerveau absorbe plus et plus vite qu'un cerveau de 50 ans . Parfois je me dis : est-ce que tout cela vaut la peine et j'ai le goût de démissionné et de me dire que cela ne mène à rien, mais ce serait me mentir à moi-même car mon Dieu me montre que je dois continuer à cette école avec cette barrière de la langue qui nous séparent. Enfin je me dis que tant que j'aurai la santé que mon Dieu puisse m'utiliser à sa manière . Mais j'ai le droit de me dire que je suis fatigué et que j'aimerais bien être à la maison comme une bonne ménagère mais je serais aussi très malheureuse de me sentir inutile. Bref! Quelle est la solution ? Je sais qu'il y a des gens qui ont besoin de moi à cette école et que je dois seulement continuer. Enfin je ne sais pas si quelqu'un quelques part comprend ce que je veux exprimer mais dans le fond c'est pas grave ce qui est important est de ne pas gaspiller ma vie à ne rien faire mais bel et bien d'être utile à quelqu'un pendant que je suis en vie . Mais je suis vraiment très fatigué les cernes et les poches se creusent sous mes yeux et je me dit est-ce que cela vaut la peine ? Dieu seul le sait.

                                                           A la prochaine , même site
Un jour, sur le chemin de Damas, Saul de Tarse a rencontré Celui qui a bouleversé sa vie et transformé son échelle de valeurs.

Je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j'ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ. Philippiens 3, 8

                                               
Nouvelle échelle de valeurs

La vision céleste, cette "lumière plus éclatante que la splendeur du soleil", a illuminé les profondeurs de son être. Celui qui interpelle depuis le ciel, c'est justement ce Jésus qu'il poursuit de sa haine en s'acharnant contre ses disciples.


Dès lors, il va apprécier toutes choses à cette lumière nouvelle et divine. Jusque-là, pesé à la balance humaine, il était "sans reproche", mais ce n'était qu'une apparence ; sous l'éclairage divin, il s'est vu comme "le premier des pécheurs".

Ses précieux atouts de race, de secte et de religion, ses privilèges personnels, tout cela prend sa véritable valeur : "une perte". Il les estime comme des ordures, bonnes à mettre au rebut. Par contre, qu'a-t-il gagné ? Christ lui-même ! Dans la contemplation et l'amour d'une personne qui remplit le coeur, le dépouillement se fait tout naturellement. Pour quoi donc ou plutôt pour qui Paul a-t-il renoncé à tous ses avantages ? Faut-il tant insister sur le renoncement dans la vie chrétienne ? Oui, car c'est pour mieux connaître la personne qu'on aime par-dessus tout. Connaître personnellement, intimement, le Christ Jésus, "mon Seigneur" ! C'est une connaissance non pas théorique, mais vécue, expérimentée, la connaissance de celui qui a toute autorité sur ma vie et avec qui je goûte une douce communion.
Accueil