Comme l’astre du jour est fidèle au matin

Les marées à leur tour se succédant sans fin

L’eau pure de la source qui ne se tarit point

Les étoiles leur course dans l’espace lointain,

Chaque jour, tu n’es pas là.

Ou comme la cigale, entonnant sa chanson

Ou le vent boréal dont on entend le son

L’hirondelle matinale dès la chaude saison

Ou encore la nyctale dans le noir si profond,

Je crois t’entendre mais je ne te vois pas.

Comme ce continent sombré et disparu

Ou le chaînon manquant que nul n’a jamais vu

Ou l’arche d’alliance, aux yeux des hommes, perdue

Même mon espérance aujourd’hui qui n’est plus,

Guylaine, où es-tu?

10/01/94