Ce que tu possédais, l'ayant bien conservé:
Ton coeur, ta joie, ta paix, et ta fidélité.
Ce que je trouve en toi, je le recherche en elles.
Bien sûr à chaque fois, la déception est telle
Que je dois avouer qu'aucune n'est meilleure;
J'en viens à demander: Pourquoi chercher ailleurs?
Voulant une autre amie pour refermer la plaie,
Je recherche un sosie qui me rappellerait
Le temps de notre enfance où l'on était si bien,
Où l'on avait la chance de rire de tout, de rien.
Rien ne vaut ta présence, personne ne t'égale.
Je souffre ton absence, le plus atroce mal
Qui ne peut se guérir que d'un seul traitement:
De te voir revenir suffirait amplement.
Je voudrais cependant retrouver celle qui
Un jour, il y a longtemps, avait guidé ma vie.
Un coeur jeune et joyeux, un visage si doux,
L'amour tout plein les yeux, un regard qui dit tout,
La sagesse dans le coeur, la tendresse et la paix
Qui faisaient mon bonheur, que je n'oublie jamais.
Par ta maturité, tu m'avais enjôlé,
Par ton bon sens inné, tu auras su garder
Ta fraîcheur, ta beauté, ta si belle innocence,
Ta force, ta gaieté, ta si grande patience.
Pour toi, j'ai su garder, et même jusqu'à ce jour,
J'ai su te réserver mon précieux amour.
06/07/91