A travers la ville, Marrakech offre au visiteur, en mal d'exotisme et de dépaysement, de nombreux attraits et curiosités qu'il serait fastidieux de vouloir énumérer dans leur totalité. Retenons en, toutefois, les plus connus et les plus appréciés des nombreux touristes qui, chaque année, sillonnent les ruelles de sa médina et les dédales de ses souks.

BAB DOUKKALA

En franchissant les portes prestigieuses des remparts, la mosquée Bab Doukkala s'élève sur la ville. Elle est dominée par un fabuleux minaret portant un décor d'entrelacs sur fond vert.

JARDINS DE L'AGDAL ET DE LA MENARA

Bassin de la Menara

Le pavillon de la Ménara, qui est encore bien conservé, impressionne par ses dimensions, le silence qui y règne et sa très belle vue sur les sommets du Haut-Atlas.

 

PALAIS EL BADII

"La merveille des merveilles" construit par le Sultan Saâdien, Ahmed El Mansour Ed-Dahbi. Considéré comme le joyau de l'époque et un modèle authentique d'équilibre, dont la beauté était chantée par les poètes. Le grand historien, Al Fechtali, a résumé la place qu'occupait ce palais parmi les palais mondiaux connus à l'époque, dans cette brève description:

"Le Souverain Marocain a éclipsé les Omeyades en Syrie, les Abbassides à Baghdad et les Fatimides en Egypte. Il a même dépassé les édifices des Rois Romains et des Rois de Perse".

Ce Monument grandiose a été édifié à la suite de la victoire, en 1578, du Sultan Ahmed El Mansour Dahbi sur l'armée portugaise, dans la bataille qui a transformé la carte géopolitique du monde à l'époque... bataille célèbre dans le monde occidentale sous le nom de "La bataille des Trois Rois".

Nombreux sont les envoyés ou les artistes étrangers qui ont parlé de ce palais depuis son édification. Ils sont tous unanimes à le considérer comme la "merveille des merveilles".

Badii Transformé souvent en champ de batailles acharnées (car il demeurait aux yeux de tous les prétendants au pouvoir le symbole de l'autorité: celui qui le prenait avait le pouvoir et celui qui le perdait, perdait le pouvoir). Ce palais, malgré les horreurs qui l'ont atteint et qui ont détruit la plupart de ses traces, impressionne toujours par sa grandeur.

PLACE JEMAA EL FNA

JEMAA EL FNA, La Koutoubia en arriere plan

La Place Djemaa El Fna est incontestablement le coeur battant de la cité.A l'entrée des souks, cette vaste place, dont le nom signifierait "Mosquée de la place".

C'est une place à la fois paisible et grouillante de monde qui offre mille attractions aux curieux du monde entier, et, qui est livrée aux acrobates, aux charmeurs de serpents, aux conteurs et aux jongleurs tout au long de la journée, et parfois, tard dans la soirée durant les nuits chaudes de l'été.

LES SOUKS

SoukSouk

Comme toutes les villes impériales marocaines, Marrakech est d'abord une ville de souks, ces marchés pittoresques où sont exposés pêle-mêle les produits les plus divers. Une excursion dans ces souks est à coup sûr un réel plaisir pour le regard du touriste, habitué à des supermarchés bien rangés et ordonnés, et permet parfois de se procurer de véritables joyaux de l'artisanat marocain à des prix défiant toute concurrence.

PALAIS DE LA BAHIA

LA BAHIALA BAHIA

Le palais de la Bahia, aux décorations superbes, dont la construction remonte au XIVème siècle, est, comme la plupart des palais arabes, doté de chambres richement décorées, et renferme de beaux jardins et de jolis patios.

LA KOUTOUBIA

Son minaret est un joyau de l'architecture musulmane. Cette tour domine, du haut de ses 77 mètres, la ville de Marrakech. Construite par la dynastie Almohade, elle n'a que deux rivales: la Giralda à Séville et la Tour Hassan à Rabat, toutes les deux d'ailleurs sont l'oeuvre des Almohades. La Koutoubia frappe le regard par la beauté de ses formes, qui ont été étudiées avec soin et élégance par d'habiles artisans passés maîtres dans le travail de la pierre. Elle est visible à plus de 25 km de la ville.

 

MEDERSA BEN YOUSSEF

MEDERSA BEN YOUSSEF

Construite par le souverain mérinide, Abou El Hassan, au milieu de XIVème siècle, elle a été reconstruite, vers 1564, par le souverain Saâdien, Moulay Abdallah. Cette école théologique, est considérée comme l'une des plus vastes du Maghreb, et, dispensait des cours de théologie à des étudiants venus de nombreux pays musulmans. C'est l'un des plus beaux monuments de Marrakech.

MURAILLES

Murailles, l'Atlas en arriere plan

D'une longueur de plus de 10 km, les murailles de la ville disposent de 202 tours carrées, de couleur rouge ocre. Elles ont été édifiées par le souverain Almoravide, Ali Ben Youssef, en 1126, et agrandies par ses successeurs. Ces murailles sont percées de très belles portes richement décorées.

LES TOMBEAUX SAADIENS

LES TOMBEAUX SAADIENS

Ils datent de l'époque du grand sultan Ahmed El Mansour (1578-1603), et renferment les restes des dignitaires de la dynastie des Saâdiens. Longtemps emmurés, ils ne furent découverts qu'en 1917, et ne cessent, depuis, d'impressionner le visiteur par la beauté et la richesse de leur décoration.

LES ENVIRONS

Les différentes dynasties qui régnèrent à Marrakech ont toujours apporté un soin particulier au cadre naturel de la ville. Une longue lutte, entre l'homme et son milieu, a permis à ce dernier de vaincre le désert et de créer les conditions de son existence. Marrakech symbolise, incontestablement, la victoire de l'homme sur la nature. L'immense palmeraie, entourant la ville, renferme plusieurs dizaine de milliers d'arbres sur une superficie d'environ 15 000 hectares, où une promenade peut apporter une belle bouffée d'oxygène.

A quelques kilomètres de Marrakech, des villages exotiques, nichés aux flancs de collines rouge ocre ou verdoyantes, constituent un spectacle saisissant. La plupart de ces villages sont dotés de "Casbahs", autrement dit forteresses appartenant aux descendants des seigneurs de l'Atlas. Asni, Imlil, Ourika ainsi que Tazzerte où se trouvent les anciennes demeures du Caïd Glaoui, constituent un passage obligé pour toute personne désirant avoir une meilleur connaissance de Marrakech et de ses environs.

Des torrents perlant du Haut-Atlas vers la plaine finissent en petits cours d'eau, avant d'être canalisés pour servir à l'irrigation des champs et des terres de cultures.

LE SENTIER DE LA NATURE

La route de Tizi-n-Test est longée par les vallées du Haut-Atlas: des kasbahs sont hérissées sur le pied de la montagne et se confondent au paysage.

MONTS ET MERVEILLES DE L'ATLAS

Vues de Marrakech, les montagnes, avec leur masse imposante et leurs crêtes enneigées, semblent un décor irréel et fabuleux. Il suffit pourtant de parcourir 20 km pour entamer d'inoubliables excursions, et découvrir la grandeur, l'étrangeté et la splendeur des paysages toujours renouvelés de l'Atlas. Au sud-est de Marrakech, traverser d'hospitaliers villages berbères, Aghmat, Dar Caïd Ouriki, suivre la route, flanquée de jardins en terrasses, le long de l'oued Ourika jusqu'à Arhbalou. Et là, que de choix!

Obliquer à droite vers l'Oukaimeden (2 600 m), la célèbre station de sports d'hiver, à 74 km seulement de Marrakech, ou bien admirer Setti Fatma et ses noyers centenaires, plonger dans les eaux revigorantes de ses sept cascades, ou encore pousser jusqu'à Annameure, village de la tribu des Aït Oucheg, pour y louer des mulets et grimper jusqu'à Djebel Yagour, haut lieu de préhistoire marocaine qui s'enorgueillit de 2 000 gravures rupestres.

PLEIN SUD, NOUVEAUX DECORS!

Toubkal

A 47 km de Marrakech, sur la route de Taroudant, dans le typique village berbère d'Asni, le troc se pratique tous les samedis, jour du souk. Vers Ouirgane, les paysages évoquent les canyons américains. De magnifiques gorges mènent à Imlil, charmant hameau de montagne. D'ici, partent les randonnées dans le parc national du Toubkal: ascension du sommet (4165 m), point culminant de toute l'Afrique du Nord ou, à 3800 m, celle du plateau de Tazaghaght, désert de pierres si haut perché qu'il domine les nuages.

A l'est de Marrakech, que d'eau! Les cascades d'Ouzoud, cette splendide chute de 100 m de hauteur constitue l'une des attractions naturelles les plus renversantes de l'atlas. Un sentier offre des points de vues rapprrochés des chutes: de haut en bas, le panorama impressionne.

L'oued Méhasseur, enjambé par le pont naturel d'Imi-n-Ifri, "porte du gouffre" en Berbère, qui tombe en cascades parmi d'énormes rocs, pour s'achever au lac de barrage des Aït-Aadel dans un paysage de collines rouges dénudées.

 

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