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Remix
 

"les rumeurs vont à la maraude dans les lieux publics et soufflent dans
les yeux tendus comme des oreilles vers les écrans cathodiques que les
sages aussi sont des fous!"

 

_____________________________________________ ------------------------------------------------ De mère Thérèsa et la haine Je n'y crois pas

«Non, sérieusement, qui voudrait entendre la vérité aujourd'hui? Qui voudrait parler avec moi sans en faire un bras de fer? Scientifiques, surtout les scientifiques! philosophes, surtout les philosophes! religieux, surtout les religieux! psychologues, surtout les psychologues! poètes, surtout les poètes! et de même politiques, nationalistes, révoltés et pacifiques, tous sortent leurs ongles lorsqu'on les questionne sur leurs dogmes.

Ils deviennent méchants et invoquent la haine au nom de l’amour, ce qui, à leur yeux et d'après leur culture, participent du même élan spirituel. En effet, dans leur absolu, c'est du pareil au même puisque Jéhovah, Dieu, la Suprême perfection de l'amour, haïssait les infidèles, ceux qui adoraient un autre que Lui!

Et l’oracle proclame dans son désespoir de l'homme fermé à lui-même: la douleur est aussi une joie, la malédiction est aussi une bénédiction, la nuit est aussi un soleil, la naissance est aussi une mort, le chaos est aussi un ordre, la haine est aussi une affection. Toutes choses sont enchevêtrées et unies par l’amour. Je vous le dis, les rumeurs vont à la maraude dans les lieux publics et soufflent dans les yeux tendus comme des oreilles vers les écrans cathodiques que les sages aussi sont des fous! Et la vitesse emporte le brin d’intelligence que lui a procuré naturellement une nuit de repos. Mais où sont donc les sages? Est-ce là le résultat de la sélection naturelle qui les a cannibalisés? Les forums publics sont vides, il n’y a pas de sages. Il n’y a pas d’hommes supérieurs. Il n’y a plus de maîtres. Juste des égaux. Des produits de la science, des boulot-métro-dodo, des clones, des branchés au cable. Où sont donc les grands hommes, puissants guerriers vertueux aux principes nobles, modèles de bravoure et de justice?

Votre orgueil nous a pourtant perdus!

Dombom pose une question sur un forum public.
Que pensez-vous de cette phrase de Swift : "Nous avons tout juste assez de religion pour nous haïr, mais pas assez pour nous aimer les uns les autres." Cela expliquerait que les grands religieux (mère Teresa, soeur Emmanuelle...) soient merveilleusement pleins d'amour et que le commun des mortels qui a à la fois trop et pas assez de religion, patauge allègrement dans la haine...

Réponse: On comprend par tes exemples que la notion du religieux et de l'amour sont pris dans un contexte dogmatique et par conséquent ils n'ont de sens que dans les limites propre à ces dogmes, malgré la notion d’universalisme dont se targuent les tenants de ces croyances haineuses. Par exemple « Plein d'amour » pour qui en avait-elle mère Térèsa? Elle haïssait tout ce qui n’était pas catho. . . Et quand j’utilise le mot haïr, c’est dans son sens propre.

D: Je crois que tu te trompes : Mère Teresa soignait PAR AMOUR dans son mouroir tous ceux qui avaient besoin d'elle et pas seulement les catholiques ...

R: Eh bien soit! Si tu avais une ouverture d'esprit tu m'aurais d'abord demandé ce que je "crois" savoir à ce propos au lieu de déduire que je suis dans l’erreur. Quand je parle d'esprit dogmatique, c'est ce que j'entends: la ferme intention de ne pas être contrarié dans nos convictions. (Mais ça m’arrange, je n'ai pas le temps de débattre de telles questions surtout avec des personnes qui se ferment les orifices de la connaissance!)

D : Eh bien je te le demande : où as-tu pris que "Mère Teresa haïssait tout ce qui n'était pas catho ?" Ce sont tes propres paroles et je pensais que tu croyais ce que tu disais ... Ne serait-ce pas le cas ? Et moi je me demande où peut bien se loger la pensée quand on a des préjugés plein la tête ?

R: En Inde que je connais très bien et où j'ai vécu avec ma femme. Le problème est autre maintenant avec toi, c’est celui de la notion « D’AMOUR » auquel je faisais directement référence dans mon premier message «Ah! l’amour’ ». Par ta réponse, tu as démontré mon affirmation. Thérèsa, et la plupart des missionnaires, agissaient avec AMOUR comme tu l’as écrit (en majuscule!) qu’ils imposaient sur les peuples qu’ils cherchaient à convertir au christianisme ! En plus, tu radotes comme un lunatique en écrivant : «Ce sont tes propres paroles et je pensais que tu croyais ce que tu disais ... » Reconnais avant tout que tu as commis une erreur de comportement à cause de tes convictions qui frisent le fanatisme et, peut-être, ensuite, pourra-t-on discuter; pas ainsi, avec un gars qui s’offusque à la moindre contrariété et essaye d’imposer -sa- vérité!
Trop peu pour moi. . .

«Mais c'est le peuple qui doit nous conduire, maintenant que nous sommes tous égaux!»

 

Ne vous fiez pas aux apparences, ce n'est pas son djinn qui vient de parler-là mais son "ghost", ou plutôt son diablotin, c'est autre partie de lui qui joue l'avocat du diable. (Sa photo) Vous savez? comme chez Socrate ou le démon de Baudelaire qui berce longuement l’esprit enchanté et le conduit loin du regard des dieux et jette à ses yeux pleins de confusion, sachant son grand amour de l’art, les formes les plus séduisantes de l’illusion, entre autre: la femme! Alors, l’amour coupable le fait grimper aux rideaux. «Il existe cette différence entre le démon de Socrate et le mien, écrivait encore Baudelaire, que celui de Socrate ne se manifestait à lui que pour défendre, avertir, empêcher, et que le mien daigne conseiller, suggérer, persuader. Ce pauvre Socrate n'avait qu'un démon prohibiteur, le mien est un démon d'action, ou démon de combat.» Pas le ghost de mon héros en tout cas, il aurait plutôt tendance à se cacher derrière lui durant les rixes. En fait, diablotin est pas mal cool, il faut cependant constamment le surveiller et ne pas trop lui lâcher la bride. Mais son ghost sait discourir aussi. Écoutez-le donc, monté sur son tonneau!

 
  Goebbles et la haine domestiquée







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