Stephen king

(les langoliers II)

Résumer de la première partie :

Brian, Nick, Albert, Bob, Bethany, Monsieur Gaffney et Rudy Warwick sont prés de l'entrer de l'aéroport, étonner de leur situation, ils essayent de trouver une solution, Creg Toomy est attacher, Dinah et Laurel sont tous prés de lui, ils entendent déjà assai le bruit d'ici, un horrible bruit qui vous fout la pétoche.

Dinah : vous nous aviez parler des Langoliers tout à l'heur monsieur Toomy, qu'est ce que c'est ?

Laurel : Dinah ! Il faut le laisser tranquille.

Craig : Ne vous en faite pas je ne ferais pas de mal à une enfant, comme j'en aurais pas fait à la jeune fille J'ai seulement la frousse c'est tout, pas vous ?

Laurel :si, mais je ne prendrais pas quelqu'un en otage Et je tire encore moins sur un jeune homme quand j'ai La frousse comme vous dite !

Craig Toomy rie puis tousse.

Craig:mhhh…mh…ah…ah…ah…toucher…ah ah ah …heu ! Heu !

 

Dinah :c'est quoi des Langoliers monsieur Toomy ?

Toomy :et bien,. Heu ! ..Heu ! j'ai toujours cru que c'étaient des Histoires pour faire peur mais ; je commence à me poser des Questions parce que je, …je l'entends aussi.

Dinah :vous entendez le bruit ? C'est les Langoliers qui font ça ?

Toomy :ben… je ne voix pas ce que ça pourrait être d'autre franchement.

Dinah :parlez moi d'eux s'il vous plaît.

Péniblement, Craig tourna la tête pour les regarder…

Toomy :mon gentil père me raconter que, que les Langoliers étaient des petites créatures qui vivaient dans les placards et les, les égouts et d'autres, d'autres endroits sombres.

Dinah :alors c'est des petits lutins ?

Craig rit et secoua la tête.

Craig :non ! ..Ha, ha…, non, non rien à voir avec les lutins, j'ai peur que ces bestioles ne soient pas aussi gentilles, il disait que tous ce qu'ils étaient vraiment c'étaient des cheveux, des grandes dents et de véloces petites canes, et pourquoi ces jolies grandes bêtes devraient être véloces ? Pour être sur de réussir d'attraper les méchant petits garnement que la peur au ventre tenter de fuir en galopant.

Laurel :ca suffi, vous lui faite peur.

Dinah :non, ca va, je sais que c'est des histoires qu'on raconte pour faire peur aux enfants. Mais le visage de la fillette disait que c'était plus qu'intéressant ; elle paraissait fascinée.

Toomy :je pense que la dame veut dire que je lui fais peur c'est tout. Mon père disait qu'ils y avaient des milliers de Langoliers, et à votre avis pourquoi ils étaient si nombreux ? parse qu'ils y avaient des millions de vilain petit garnements et de très méchante petite fille qui galoper à travers le monde ; Oh mon père adorer ce verbe "galoper " je pence que c'est parse qu'il est stupide, parce qu'il n'applique aucune direction, c'est un mouvement tout à fait improductif. Parce que les Langoliers eux ils courent. Les Langoliers ont une perspective, en fait nous somme en droit de dire que les Langoliers sont la perspective personnifier. Dinah :mais qu'est ce que ces enfants ont fait de si méchants pour que les Langoliers se mettent à courir après eux?

Toomy :je suis sincèrement content que tu me pause cette question Dinah, parce que quand mon père disait qu'une personne était méchante, il voulait dire que cette personne était très fainéantes, et quelqu'un qui était fainéant ne pouvait pas faire partie des perspectives d'avenir de la famille, parce que chez moi, soit on était une perspective d'avenir soit on était un vaut rien qui se couche devant les difficultés et si on était un vaut rien qui travaille sans faire des miracles et qu'on ne faisait pas partie des perspectives d'avenir. Alors les gentilles Langoliers rappliquaient et t'attrapent et te mettaient en pièce en moins de deux. Il disait qu'ils viendraient une nuit et que tu les entendrais doucement se rapprocher de ton lit, et te croqueraient te couperaient en deux et te frapperaient.

Laurel :je vous en pris ! Maintenant ca suffi.

Toomy :d'accord.

L'homme roula sur le dos, fit la grimace, puis rampa un peu plus loin d'elles.

Dinah :je parie que votre père vous terrifiait monsieur Toomy.

Craig pris de court, regarda Dinah par-dessus son épaule. Il sourit de nouveau, mais différemment. Un sourire pitoyable et blesse. Rien de conquérant ou de charmeur dedans.

Toomy :vous venez de gagner le gros lot ma demoiselle…Il me terrifiait oui.

Dinah :il est mort ?

Toomy :oui.

Dinah :Est-ce qu'il se coucher devant les difficultés ? Est-ce que les vilains Langoliers l'ont attraper ?

Craig réfléchi longtemps. Il répondit pensif.

Toomy :oui ! ..

Dinah :monsieur Toomy.

Craig :quoi ? Dinah :je ne suis pas comme vous me voyez, je ne suis pas laide aucun d'entre nous ne l'est.

Il la regarda attentivement surpris.

Toomy :et comment tu sais de quelle façon je te vois ? Tu es aveugle ma pauvre petite !

Dinah :les apparences sont parfois trompeuses.

Laurel se tourna vers elle, soudain plus mal a l'aise que jamais… mais bien entendu, il n'y avait rien à voir. Les lunettes noirs de Dinah décourageaient toute curiosité. Les autres passagers se tenaient toujours de l'autre côté de la salle d'attente, l'oreille tendue vers cette trépidation à peine perceptible, ne disant mot. Il semblait qu'il n'y eût plus rien à dire.

Don :c'est bien beau tout ça mais qu'est ce qu'on fait maintenant?

Brian :j'en sais rien du tout…

Brian sentait les remous d'une horrible impuissance s'agiter péniblement dans ses entrailles. Il regarda l'avion, l'avion qui avait été le sien pendent quelques heures, et fut soudain frappé par la pureté de ses lignes et sa beauté lisse.

Brian :mon Dieu, quelle belle machine ! c'est fantastique !

Don :oui, comparé à toutes les nombreuses choses qu'il y a à coté, c'est sure.

Nick :Brian !combien nous reste il de kérosène exactement ?

Brian :et bien, quand nous avons atterri, j'avais,…j'avais environ 2500 litre, si nous voulons revenir la ou sa s'est produit… il faut environ 50 mille.

Bethany prit une cigarette et tendit son paquet à bob. Celui-ci secoua la tête. La jeune fille détacha une allumette de sa pochette et la gratta. L'allumette ne pris pas feu.

Rudy :quelque soit le phénomène on dirait que c'est contagieux.

Nick :bien ,je vais retourner au restaurant, je veux pas les laisser trop longtemps avec… ce haut fonctionnaire de la finance.

Brian lui emboîta le pas, bientôt suivi par les autres. Albert trouva que ces mouvements de marée avaient quelque chose d'amusant, Ils se comportaient comme un troupeau de vaches qui sent monter l'orage.

Bethany :aller, tu viens ?

Elle pris Albert par la main. Ils étaient au milieu de la salle d'attente et Albert contemplait le dos de la chemise rouge de Don Gaffney lorsque…

Albert :attendez un moment !

Albert examina leur appareil et constata ce que Brian avait remarqué quelque minutes auparavant : son aspect impeccable et lisse. On aurait presque dit qu'il vibrait dans le calme morne qui régnait à l'extérieur. Soudain l'idée lui vint à l'esprit. elle lui donna l'impression d'exploser comme un feu d'artifice sous son crâne. Le concept centrale était une éclatante boule de feu dont rayonnaient en flèches aveuglantes les applications ; pendent quelques instants, il en oublia de respirer.

Bob :Albert,…Albert que ce passe t 'il ?

Albert :commandant Engle !commandant Engle ! approcher je croix que j'ai trouvé la solution…la solution de notre problème.

A l'extérieur le bruit était plus fort. Pour Brian , il évoquait le grésillement d'un bruit de fond de radio. Pour Nick Hopewell, un fort vent agitant des herbes tropicales desséchées. Pour Albert, qui avait travaillé dans un McDonald's l'été précédent, le pétillement des frites plongées dans l'huile bouillante, et pour Bob Jenkins, un froissement de papier que l'on entendrait d'une autre pièce. Tous quatre passèrent en rampant les bandes de caoutchouc qui masquaient la sortie du carrousel à bagages, qu'ils quittèrent à l'extérieur, l'oreille tendue vers le bruit. C'étaient maintenant Rudy Warwick et Don Gaffney qui montaient la garde auprès de Craig Toomy. Bethany, Laurel et Dinah, alignées devant la baie vitrée, regardaient dehors-les deux premières du moins.

Dinah :qu'est-ce qu'ils font ?

Laurel :ils viennent d'enlever le toboggan de secoure et ils mettent une passerelle pour accéder à l'avion et maintenant ils montent à bord.(Elle se tourna vers Bethany.)Vous êtes sure de n'avoir aucunes idées sur ce qu'ils mijotent ?

La jeune fille secoua la tête.

Bethany :tout ce que je sais c'est qu'il est devenu complètement cinglé, il n'arrêtait pas de dire que quelque chose était différent à bord. Je suis désolée s'était vraiment du baragouinage, je n'ai rien pigée.

Dinah :j'espère seulement qu'ils vont se dépêcher parce que ce pauvre monsieur Toomy a raison, les Langoliers seront la bientôt.

Laurel :écoute ma jolie son père a toute inventer, il ne faut pas croire une histoire pareille. Dinah :peut être qu'un jour c'était une histoire pour faire peur, mais aujourd'hui sa ne l'est plu. Pendant ce temps dans l'avion…

Nick :allons y Albert ! on attend le spectacle.

Le cœur d'Albert cognait dans sa poitrine et ses mains tremblaient, tandis qu'il disposait les quatre élément de son expérience sur une étagère du compartiment des premières classes, où mille ans auparavant et de l'autre côté du continent, une hôtesse de l'aire avait eu en charge un carton de jus d'orange et deux bouteilles de champagne.

Albert :première expérience messieurs, la boite d'allumette qui provient du restaurant.

Don quitta le restaurant et se rendit auprès des baies vitrées. Il resta quelque instants en contemplation devant le vitrage.

Gaffney :vous avez vu dehors ? c'est curieux !

Dinah :ca c'est assombri, oui la lumière s'en va. Elle avait parlé d'un ton parfaitement calme. Laurel :comment va monsieur Toomy ?

Don partit d'un petit rire sans joie.

Don :quoi ? vous rigolez ? ce fana c'est endormi.

Albert prit la pochette d'allumette qui venait de la coupe du restaurant. Il arracha une allumette et la frotta. Il fut trahi par le tremblement de ses mains et heurta la pochette au dessus du frottoir. L'allumette se plia. Le jeune homme détacha une autre allumette et la frotta. Elle ne prit pas feu. Il frotta de nouveau. Elle ne prit pas feu.

Brian :je croix que c'est foutu on ne pourra rien faire ici.

Nick :attendez une minute, je croix bien avoir senti… avoir senti du soufre.

Albert :oui moi aussi !

Albert passa pour la troisième foi l'allumette sur le frottoir… et cette foi-ci, elle s'enflamma. elle ne ce contenta pas de brûler la tête soufrée et de s'éteindre ; au contraire, la flamme s'éleva, bien droite, bleu à la base, jaune au bout, et attaqua la tige cartonnée. Albert leur adressa un sourire féroce.

Albert :regardez ! vous voyez ? !

Et il rie de joie.

Albert :vous…vous…vous vous rendez compte de ce que sa veut dire, nous avons ramené nôtre propre temps avec nous ! le passée est dehors comme tous ce qui se trouve j'imagine à l'este du trou que nous avons traversé, mais le présent est encore ici, il est resté ici, prisonnier de ce Boeing. C'est pourquoi tout a l'air plus brillant plus lumineux plus vivent que ce qu'il y a dehors !

Bob :bravo ! bravo petit, essaye la bière.

Albert dévissa la capsule, pendant que Nick allait repêcher un verre intact au milieu du naufrage du chariot. Albert renifla, puis tendit la bouteille en direction de Brian.

Albert :sentez.

Le pilote s'exécuta et se mis à sourire. Il ne pouvait s'en empêcher.

Brian :maintenant, ca sent bien la bière.

Nick présenta son verre, et Albert constata avec un certain plaisir que la main de l'Anglais n'était guère plus assurée que la sienne.

Nick :allez, dépêche-toi, verse la, mon docteur dit que le suspense c'est mauvais pour le cœur.

Albert versa la bière et leurs sourires s'évanouirent. La bière était éventée. Tout à fait éventée. Dans son verre de whisky, elle donnait l'impression d'un échantillon d'urine, se dit Nick.

Craig Toomy, évidemment, ne dormait pas. Il avait observé attentivement les deux hommes entre ses paupières mi-closes et souhaité de toute ses forces que l'un d'eux s'éloignât. ou les deux. Finalement, le type en chemise rouge était parti. Warwick s'approcha de Craig et se pencha sur lui. Craig garda les yeux fermés.

Warwick :hé ! vous êtes réveillé ?

Craig ne bougea pas, n'ouvrit pas les yeux et continua de respirer au même rythme. Il envisagea même d'émettre un petit ronflement, puis y renonça. Warwick le poussa sur le côté. Craig continua son manège. Warwick se redressa, enjamba le corps du dormeur et alla regarder les autres depuis la porte du restaurant. Craig entrouvrit les yeux et vérifia que Warwick avait bien le dos tourné. Alors, le plus silencieusement possible et avec le plus grand soin, il commença à faire jouer ses poignets de haut en bas à l'intérieur du nœud serré en huit formé par la nappe. Déjà, celle-ci était un peu détendue. Il ne faisait que de petits mouvements, surveillant le dos de Warwick, prêt à fermer les yeux et à cesser de bouger dés que l'autre ferait mine de retourner. De toute sa volonté, il envoya des messages télépathiques pour qu'il ne se retournât pas. Il fallait être libre avant que les autres ne revinssent de l'avion. en particulier l'Anglais, celui qui lui avait tordu le nez et donné un coup de pied quand il était par terre. L'Anglais en question l'avait rudement bien ficelé, mais grâce à Dieu, à l'aide d'une nappe et non d'une corde en Nylon. Dans ce cas, il n'aurait pas eu la moindre chance, mais là… L'un des nœuds se détendit, et Craig put faire tourner ses poignets sur place .

Nick regarda tour à tour Albert et Bob.

Nick :sa fonctionne sur les allumettes mais pas sur la bière, comment vous expliquez ça ?

Tout d'un coup, un petit nuage en forme de champignon et constitué de bulles se forma au fond du verre. Il s'éleva rapidement, s'élargit et explosa en une fine couche de mousse à la surface. Les yeux de l'Anglais s'élargirent.

Bob :apparemment, il faut un moment pour que les choses se reforment.

Nick pris le verre, en bu une gorgée, et claqua les lèvres.

Nick :mmh, elle est excellente c'est d'ailleurs la meilleur bière que je n'ai jamais bu de toute ma vie.

Albert :vous avez raison elle est épatante !

Brian :c'est merveilleux !

Nick :essaye un soda.

Albert fit sauter la patte métallique de la boîte, et tout le monde entendit le pop-hiss caractéristique de centaines de boisson de ce genre. Il en avala une grande rasade. Quand il reposa la boite il souriait… mais il avait les larmes aux yeux. Et il déclare en prenant les intonations respectueuses d'un maître d'hôtel ;

Albert :mmh,… écoutez messieurs se cola est vraiment tout à fait succulent aujourd'hui.

Tous éclatèrent de rire.

Warwick :mon Dieu ! il fait bien noir tout à coup.

Le groupe debout auprès de la baie vitrée se tourna vers Rudy Warwick qui venait de les rejoindre.

Don :vous ne devriez pas surveiller le cinglé ?

Warwick :oh ! ne vous en faite pas, il est toujours dans les bras de morfils.

Don :la vache ! ce bruit ça fout la chaire de poule, on dirait un,… un régiment de,… de termite qui bouffe un planeur en bois de palisse.

Dinah tourna le visage vers Laurel.

Dinah :il faut allez voir monsieur Toomy, je me fais du souci pour lui.

Laurel :mais Dinah il est inconscient, qu'est-ce que tu veut faire, laissons le se reposer !

Dinah :je ne croix pas qu'il soit inconscient, je ne croix pas non plus qu'il dorme.

Laurel regarda quelques instants la fillette, songeuse, et lui prit la main.

Laurel :alors allons y.

La nappe nouée par Nick Hopewell autour des poignets de Craig finit par se desserrer suffisamment ; il put libérer sa main droite et se débarrasser de son lien. Il se mis rapidement debout. Un élancement douloureux lui traverse le crâne, et il vacilla sur place pendant quelques instants. Des vols de points noirs se poursuivaient dans son champ visuel, qui s'éclaircit peu à peu. Il se rendit alors compte que l'obscurité gagnait dans le terminal. Une nuit précoce tombait. Il entendait plus clairement le broyage de gravier des langoliers, maintenant, soit que son oreille fût devenue plus sélective, soit qu'ils fussent plus proches. De l'autre côté du terminal, il aperçut deux silhouettes, une grande et une petite, se détacher du groupe et se diriger vers le restaurant. La femme qui n'arrêtait pas de râler et la petite aveugle à la sale gueule boudeuse. Pas question de leur laisser donner l'alerte. ce serait une catastrophe. Craig s'éloigna de la tache ensanglantée de la moquette, sans quitter des yeux les deux silhouettes qui se rapprochaient. Il n'arrivait à pas comprendre comment la nuit pouvait tomber aussi rapidement. Craig fit le tour de la caisse et vit un couteau bien aiguisé posé près du gril. Il le pris et s'accroupit derrière la caisse pour les regarder approcher. Il observait la petite fille avec plus d'anxiété que la femme. Comment était-elle parvenue à en savoir autant ? Warwick rattrapa Laurel et Dinah au moment où elles entraient dans le restaurant.

Rudy :dites je me disais…merde ! ou il est ?

Dinah :taisez-vous !… attendez !

Sa tête pivota lentement, comme la tête d'une torche lumineuse éteinte . pendant quelques instants, il n'y eu pas le moindre bruit dans le restaurant…du moins rien que l'oreille de Laurel pût détecter.

Dinah :j'entend quelque chose.

Don lui demanda d'un ton sec et nerveux.

Don :comment tu le sais ma petite, j'entend rien du tout ! Dinah :moi si ! j'entend son cœur,… il bat vraiment vite et fort aussi ; il est terrifié j'ai tellement pitié de lui !

Soudain Dina lâcha la main de Laurel et s'élança, elle se dirigea vers la caisse, main tendue vers d'éventuels obstacles ; l'ombre eut l'air de s'emparer d'elle et de l'engloutir dans ses bras avides.

Dinah :mons…, monsieur Toomy, s'il vous plais approchez, nous ne vous ferons aucun mal, monsieur Toomy, je vous en pris n'ayez pas peur de nous.

Un bruit s'éleva de derrière le comptoir. Un crie funèbre et suraigu. Un mot, ou quelque chose qui cherchait à être un mot, mais qui ne trahissait que la démence. (yahhhhhhhhhhh) . Craig se redressa, les yeux lançant des éclaires, le couteau brandi, il se jeta sur elle en hurlant. Don Gaffney bouscula Laurel, manquant de peu la renverser, et bondit en avant. Il avait réagi vite mais pas suffisamment.

Craig Toomy était cinglé et se déplaçait à la vitesse des langoliers eux-mêmes.

 Il fonçait sur Dinah comme un fauve sur sa proie. Il ne galopait pas, lui. La fillette ne fit rien pour l'éviter. levant son regard aveugle sur l'homme aveuglé par sa folie, elle écarta les bras, comme pour le prendre contre elle et le consoler.
Bethany :non !non !

C'est alors que Craig enfonça le couteau dans la poitrine de Dinah, le couteau se casse dans sa poitrine avant que Craig ne se rue dans le terminal, ignorant Don et Laurel, et sans cesser un instant de hurler.

Bethany :non Dinah ! Dina.

Dinah resta quelques instants debout là où elle se trouvait. Puis elle s'effondra doucement et avec grâce sur le sol, réduite à une simple nouvelle ombre parmi les ombres de plus en plus denses. Gaffney accoure.

Gaffney :doucement.

Laurel :mon Dieu !

Dinah n'était pas morte ; elle n'était même pas inconsciente. Laurel lui avait enlevé ses lunettes de soleil pour lui essuyer la transpiration qui inondait son visage.

Gaffney :voilà.

Bethany :je vais chercher de l'aide.

Les yeux de Dinah, d'un brun profond, très grands, regardaient sans voir dans ceux bleu - vert de Laurel. Craig était loin.

Toomy :c'est pas une fille ! c'est pas une enfant ; c'est pas une enfant… c'est le chef des langoliers, elle appelle les autres langoliers, avec ses sale yeux d'aveugles,…sssale…sale mioche.

Nick :tu est un vrai petit génie Albert, tu sais ? un vrai petit génie.

Albert, ravi, se mit à rougir.

Albert :oh, vous savez c'est pas grand chose, j'ai vue se qui se passait avec les allumettes de Bethany et je me suis dit que…

Un hurlement suraigu de panique leur parvint à ce moment-la, et masqua un instant le bruit de font de broyage, comme une craie grinçante sur un tableau noir. Il fut suivi d'un bruit de pas sur l'escalier mobile. L'instant suivant, le visage blême et terrifié de Bethany apparaissait dans l'encadrement de la porte.

Bethany :vite ! venez vite, dépêchez-vous, vite !

Nick :calmez-v…

Bethany :il la poignardait, elle est mourante.

Nick :calmez-vous, qui est mourante ?

Bethany :D, Dina ! la lame du couteau c'est cassé dans sa poitrine, c'est monsieur Toomy qui l'a jeté.

Nick :c'est pas vrai ! Albert, tu viens avec moi, Brian faite chauffer les moteurs et gardez la jusque Dinah soit à bord. Monsieur Jenkins mettez vous en bas des marches pour surveiller monsieur Toomy, dépêchons - nous !

Gaffney :c'est rien, ça vas aller, ne vous inquiétez pas.

Dinah tousse cinq fois, la fillette était toute menue, elle n'arrivait pas à comprendre comment la lame du couteau ne l'avait pas transpercée de part en part. et par quelle miracle elle n'était pas encore morte.

Dinah :a,…allez vous en.

Elle fit la grimace et un filet de sang épais s'échappa lentement du coin de sa bouche avant de couler sue sa joue.

Laurel :chchchchtt, reste tranquille, ne parle pas, sa vas aller.

Laurel repousse les boucles mouiller de sueur du front de la fillette. Nick arriva à ce moment-là dans le restaurant, suivi d'Albert. il bouscula Rudy Warwick au passage et sans s'excuser, s'agenouilla à côté de Dinah. Son regard brillant s'arrêta quelques instants sur la lame briser du couteau dans sa poitrine, puis se porta sur le visage de la fillette.

Nick :salut Dinah ne t'inquiète pas ma chérie, nous te remettrons sur pied en deux temps trois mouvement.

Il avait parlé sur un ton joyeux, mais ses yeux étaient devenus plus sombres. Dinah tousse deux fois.

Nick :c'est douloureux ?

Dinah :ou,…oui… c'est douloureux Comme je respire, heu, heu.

Nick :sa t'oblige à tousser c'est bien ça ?

Dinah :ou,… oui… enfin je croix je suis pas sure.

Son filet de voix avait pris un timbre rauque, craquelé. Un fin filet de sang coula de sa bouche. De dehors leur parvint soudain le gémissement à haute pression d'un moteur d'avion qu'on lance. Don, Rudy et Albert regardèrent dans cette direction. Nick ne quitta pas un instant la fillette des yeux. Il parla d'un ton doux.
Nick :essaye de ne pas tousser si tu sens que sa te chatouille ou que sa te gratte il faut que tu essayes de penser à autres choses, ne parle plus maintenant. Il regarde Laurel.

Nick :écoutez moi elle a une hémorragie interne, si on enlève pas la lame du couteau tout de suite.(- Dinah tousse -) la petite va se noyé dans son propre sang, monsieur Warwick allez me chercher des nappes dans le petit bar qui est au coin, aller vite dépêchez-vous rapportez-moi ça !

Dinah tousse. Nick se lève et se dirige vers le bar.

Laurel :qu'est ce que vous faites ?

Nick prend une pince du bar et la montre à Laurel.

Nick :je choisi l'instrument de chirurgie qui convient.

Dinah tousse deux fois, Nick retourne chez Dinah, il demande pour Laurel.

Nick :la vue du sang vous fait peur ?

Laurel :non, sa va, je peut faire fasse si il le faut.

Nick :d'accord vous serez mon infirmière alors.

Laurel :entendu.

Nick :tout vas très bien se passer Dinah, je vais te réparer tout sa et bientôt tu courras je te le promet.

Dinah :il se rapprochent, vite il faut vous dépêcher.

Laurel commence à pleurer.

Nick :oui je sais ma chérie, je sais.

Craig fonça à travers le terminal, sauta adroitement par-dessus la rampe de l'escalier roulant immobilisé et dévala les marches métalliques, la panique roulant immobilisé grondant dans sa tête comme une tempête sur l'océan ; elle arrivait même a noyer cet autre bruit, ce masticage implacable, cet incessant broyage des langoliers. Il courut à travers le hall du rez-de-chaussée, vers l'une des portes de sortie. Craig aperçut une porte plus petite conduisant à l'extérieur et partit dans cette direction. Puis il s'arrêta. il regarda nerveusement l'escalier roulant immobilisé. Ils n'allaient pas tarder à se lancer à sa poursuite - avec l'Anglais à la tête de la meute, sans aucun doute - et il se tenait en plein milieu du hall. Il avait entendu le démarrage des moteurs, mais cela ne l'inquiétait pas ; il avait assez d'expérience, comme passager, pour savoir que le commandant Engle ne pouvait repartir sans avoir fait le plein. Il tourna lentement sur lui-même, à la recherche du meilleur emplacement, plissant les yeux dans l'obscurité. il aperçut alors un panneau au-dessus d'une porte, entre les comptoirs d'Avis et de l'agence de voyages de Bangor :SERVICE DE L'AEROPORT, y lisait-on. Craig se dépêcha de gagner cette issue. Une obscurité totale l'engloutit sur-le-champ ; il était dans cette endroit aussi aveugle que la petite fille qu'il avait frappée. Craig avança lentement à tâtons, mains tendues, traînant les pieds. Après trois ou quatre pas, sa cuisse entra en contacte avec un objet dur, qui lui fit penser au rebord d'un bureau. Il l'explora du bout des doigts pendant quelques instants, réconforté de trouver le matériel familier d'un col blanc américain :une pile de feuilles de papier, un panier pour les documents en partance, le bord d'un buvard, une boite de trombones, un pot pour les crayons et les stylos. Il contourna le bureau, et sa hanche heurta le bras d'un fauteuil. Il se glissa entre le siège et le bureau et s'assit. il tâtonna pour trouver la poignée du tiroir du haut et l'ouvrit, à la recherche d'une arme, ou au moins quelque chose de pointu. Presque tout de suite, ses mains tombèrent sur un coupe-papier. Il le prit, referma le tiroir, et posa l'instrument à portée de sa main droite. Ses mains partirent de nouveau à la recherche de la pile de papiers. Il s'empara de la première feuille et la ramena vers lui, ses doigts avancèrent jusqu'au coin en haut à droite de la feuille de papier. Et commencèrent à déchirer délicatement de haut en bas.

Le père de Toomy(son imagination) :c'est bien Craiggy-chery, reste assis la dans le noir, quand le moment sera venu, je te le dirais.

Toomy commence à rire.

Toomy :d'accord, d'accord, tout ce que tu voudra.

Un calme bienfaisant l'envahit. il laissa tomber le ruban invisible sur le bureau invisible, et ses doigts remontèrent jusqu'en haut de la feuille.

Nick :bon, il va nous falloir une civière pour la montée à bord, Albert ! toi et monsieur Gaffney vous allez vous occuper d'en trouver une, monsieur Warwick, vous allez jeter un coup d'œils derrière le bar vous y trouverez deux couteau bien aiguisés.

Warwick :d'accord.

Dinah tousse deux fois.

Albert :est ce que je peut me servir d'une nappe la ?

Nick :oui pourquoi ?

Albert c'était agenouillé près de Dinah. Il se releva et passa derrière le comptoir. Il y avait un grille-pain deux-tranches, un modèle ancien. Il s'en saisit, arracha la prise, enroula le cordon autour en serrant bien, et revint auprès des autres. Il prit alors l'une des nappes, posa le grille pain dans un coin et l'emballa. il élabora enfin un gros nœud bien serré en oreille de lapin. Lorsqu'il prit la nappe par ces oreilles et se redressa, le grille-pain enroulé était transformé en un caillou posé dans une fronde de fortune.

Albert :regardez, quand j'étais gosse on, on jouait souvent à Indiana Jones, j'ai fait ce truc la une foie et j'ai failli cassé le bras de mon frère.

Nick regarda l'arme improvisée d'Albert d'un air dubitatif mais ne dit rien. Si le jeune homme devait se sentir plus à l'aise avec un grille-pain enroulé dans une nappe pour descendre au rez-de-chaussée, c'était parfait.

Nick :parfait ! mais rappelle toi, ta mission n'est pas de refaire prisonnier monsieur Toomy, ta mission est de trouver une civière aussi vite que possible. Et de la ramener au pas-de-course t'a compris… et si vous n'avez rien trouver dans dix minutes vous revenez, je m'occuperais de la faire monter à bord. Laurel protesta sans élever la voix.

Laurel : mais si elle a une hémorragie interne, nous ne pourrons pas la transporter…

Nick :…on a pas le choix il faudra bien la monter d'une manière ou d'une autre. Dix minutes c'est tous ce que je peux attendre.

Laurel :oui mais elle a une hémorragie interne…

Laurel ouvrit la bouche pour répondre, pour discuter, mais le murmure enroué de Dinah l'arrêta.

Dinah :Laurel ! il faut l'écouter heu…

Don se prépare à descendre.

Don :allons y mon vieux, il n'y a pas une minute a perdre.

Ils traversèrent le hall côte à côte, puis empruntèrent l'escalier mécanique. En chemin, Albert enroula les pointes de la nappe autour de son poignet. Nick retourna son attention vers la fillette qui gisait sur le sol.

Nick :comment tu te sent ?

Dinah :… ça fait mal…

La fillette répondit faiblement.

Nick :il faut être courageuse ma chérie, tu a un petit bout de de lame dans le corps il faudra à tout prix que je l'enlève mais sa tu le sait déjà.

Les yeux sombres et aveugles de Dinah se tournèrent vers lui.

Dinah :…oui,…j'ai peur.

Nick :moi aussi Dinah.

Laurel pleur.

Nick :j'ai peur moi aussi.

Dinah tousse deux fois. Nick déglutit, essuya d'un geste rapide du dos de la main la sueur qui lui mouilla le front.

Nick :plier ces deux nappe en carrés il faut que sa soit très épées, vous(pour Laurel) rapprochez vous de moi, monsieur Warwick, votre ceinture, écoutez moi, je vais saisir la lame avec la pince. Et la sortir, au moment précis ou elle sortira je veux que vous jetiez un bandage sur la plaie et vous appuieriez ; vous appuierez vous avez compris ?

Laurel :oui !

Nick :seigneur aidez moi.

Laurel respira fort. Nick replia ses long doigts minces sur la pince tien le bout de la lame. Il tira. Dina tousse fort, de plus en plus fort, cria. Sa bouche recracha un gros caillot de sang. Laurel tendu s'était penchée en avant, et se retrouva la main baignée de sang. Elle eu un mouvement de recul.

Nick :pas de ça arrêtez tout de suite ! vous entendez ? ne me faite pas ça !

Dinah tousse toujours très fort.Laurel se pencha de nouveau en avant. Pendant un instant, elle vit le sang couler hors de la blessure disparut sous la compresse improvisée ; celle-ci devint presque immédiatement humide et tiède sous ses mains. Dinah pousse des cries sourd.

Nick :allez y !…appuyez fort !…appuyez aussi fort que vous pouvez, vous entendez ?

Laurel :oui !oui !

Laurel comprenait maintenant l'expression " perdre les pédales " :elle avait l'impression de les perdre elle-même. Dinah souffrait.

Nick :appuyez fort !

Dinah tousse deux fois.

Albert indiqua la porte par laquelle Craig Toomy était passé cinq minutes auparavant.

Albert :allons voir dans cette salle.

Gaffney :tu croix que c'est ouvert ?

Albert :je voix qu'un seul moyen de le savoir.

Ils traversèrent le grand hall. Craig les entendit arriver, il referma la main sur le coupe-papier, se leva, et fit le tour du bureau, il atteignit le mur à côté de la porte. Des étagères encombrées de papiers s'alignaient devant. De la main il tâtonna pour vérifier la présence des gonds. Parfait. En s'ouvrant, la porte le cacherait… de toute façon, ils n'avaient guère de chances de le voir : il faisait noir là-dedans. Il brandit le coupe-papier à auteur d'épaule. Don s'avança d'un pas, clignant des yeux dans le noir. Ils aperçurent ce qui était apparemment à la fois un bureau et une réserve. On voyait un tas de bagages empilés en désordre dans un coin et une photocopieuse dans un autre. Des étagères, remplies de documents divers, masquaient le mur du fond. Don fit un autre pas dans la pièce, il montra le mur de droite.

Don :hé ! regarde petit, la voilà notre civière.

Albert ne regardait pas la civière. Ces yeux était fixés sur le bureau, au milieu de la pièce. Dessus il y avait un tas de rubans de papier emmêlés.

Albert :faite attention il est ici !

Craig Toomy jaillit de derrière la porte et frappa. Il enfonça le coupe-papier dans la nuque de Don Gaffney à trois reprises. Don hurla trois cris et s'effondra sur le bureau. Au passage, l'un de ses bras balaya le panier et la pile de papier que Craig avait déchirés. Craig se tourna alors vers Albert, et des gouttelettes de sang volèrent de la lame de la lame du coupe-papier.

Toomy :c'est pas vrais ! ne me dis pas le contraire ! tu est un langoliers toi aussi, il faut que je te tue.

Craig se glissa par la porte, le coupe-papier brandi. Il se déplaçait comme une ombre dans l'obscurité. Albert continua de reculer. En même temps, il commença à imprimer un mouvement de pendule au grille-pain. Craig se rapprocha, un léger sourire lui relevait la commissure des lèvres. Albert jeta un bref coup d'œil derrière lui et se rendit compte qu'il se rapprochait du comptoir de United Airlines. S'il continuait, il n'aurait plus assez de place pour balancer le grille-pain. Il devait faire vite. Il commença à accélérer le mouvement de pendule, sa main en sueur agrippée au nœud de la nappe. Craig devina un mouvement, dans l'obscurité, mais sans pouvoir dire ce que balançait le gosse. Sans importance. Il replia les jarrets et bondit en avant. Les yeux d'Albert c'étaient habitués à l'obscurité, et il vit le mouvement de Craig. Le grille-pain était dans la partie arrière de sa courbe.

(a suivre...)

retour