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Citations

Source de réflexion, nourriture de l'esprit

 

Au cours de mes lectures, des phrases, des mots ont attiré mon attention et m’ont fait vibrer. Réponses à mes questions, "flashs", émotions vives… ces livres ont été comme un baume. Une lumière qui se fait peu à peu…
C’est pourquoi j’ai envie de partager avec vous, certains passages, citations.

 

 

 

=> Montesquieu

=> Henri DURVILLE

=> Culture Amérindienne

 

 

Quand deux amoureux ne sont jamais dans le silence, cela indique que leur amour est mort. Ils comblent le vide laissé par des mots. Quand l'amour est là, les mots eux, ne le sont pas. L'existence même de l'amour est si absorbante, si pénétrante, que la barrière du langage et des mots tombe. Et, ordinairement, elle tombe que dans l'expérience de l'amour.

 

 

 

« Ô elle dont je dis le nom sacré dans mes marches solitaires et mes rondes autour de la maison où elle dort, et je veille sur son sommeil, et elle ne le sait pas, et je dis son nom aux arbres confidents, et je leur dis, fou des longs cils recourbés, que j'aime et j'aime celle que j'aime, et qui m'aimera, car je l'aime comme nul autre ne saura,... »

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« ... toi seule comme moi et comme moi triste et de mépris ne parlant à personne, seule amie de toi-même, et au premier battement de tes paupières, je t'ai connue, c'était toi, l'inattendue et l'attendue, aussitôt élue en ce soir de destin, élue au premier battement des longs cils recourbés,...»

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« Infatigables en leur duo, ils s'annonçaient qu'ils s'aimaient, et leurs pauvres paroles les enthousiasmaient.  Accolés, ils souriaient ou à demi riaient de bonheur, s'entrebaisaient puis se détachaient pour s'annoncer la prodigieuse, aussitôt scellée par le travail repris des lèvres et des langues en rageuse recherche.  Lèvres et langues unies, langage de jeunesse. »

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« ...ils buvaient à la vie.  À leurs vies mêlées. »

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« ... lèvres en labeur, langues téméraires, langues jamais rassasiées, langues se cherchant et se confondant, langues en combat, mêlées en tendre haine, saint travail de l'homme et de la femme, sucs des bouches, bouches se nourrissant l'une de l'autre, nourriture de jeunesse, langues mêlées en impossible vouloir, regards, extases, vivants sourires de deux mortels, balbutiements mouillés, tutoiements, baisers enfantins, innocents baisers sur les commissures, reprises, soudaines quêtes sauvages, sucs échangés, prends, donne, donne encore, larmes de bonheur, larmes bues, amour demandé, amour redit, merveilleuse monotonie. »

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« Nuits des débuts, longues nuits balbutiantes, incessantes reprises du désir, enlacements, secrets murmures, chocs rapides et lourds, fureurs battantes, Ariane servile, autel et victime, parfois refermant ses dents sur le cou de l'aimé en une morsure plaintive.  Ô ses yeux blancs de sainte extasiée, et elle lui demandait s'il était heureux en elle, s'il était bien en elle, lui demandait de la garder, la garder toujours.  Nuits des débuts, mortelles chairs en lutte, rythme sacré, rythme premier, reins levés, reins abaissés, coups profonds, rapides coups impersonnels, implacabilité de l'homme, elle passionnément approuvant, soudain cambrée, allant au-devant de l'homme. »

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« Nuits des débuts, ô leurs nobles jonctions sauvages, aimantes fureurs, ô sous lui Ariane soudain autre et en mal sacré, d'elle-même absente, Ariane égarée, effrayante, gémissant les râles d'attente terrifiée, attente précautionneuse, attentive attente de la joie s'approchant, Ariane fermant les yeux pour hâter la venue, son annonce pathétique de la joie proche, appels à l'aimé.  Ensemble, mon amour, attends-moi, mon amour, donne, donne, mon amour, disait-elle, altérée, et lui en des cieux noirs tombant, seul, seul, et la mort frissonnant en ses os, et la vie enfin à saccades s'élançant, sanglot triomphal, sa vie en merveilleuse mort s'échappant, sa vie en elle enfin, en elle comblée, recevant cette abondance, en elle heureuse, serrant les battements pour mieux les sentir, et lui succombant sur elle, grande fleur sanguine sous lui épanouie.  Oh, reste, reste, suppliait-elle, douce et magicienne, ne me quitte pas, et elle le serrait, l'aspirait, l'enserrait pour l'empêcher de partir, pour le garder, douce et magicienne. »

 

Albert COHEN
Belle du Seigneur, Éd. Gallimard,1968.

 

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« Car l'odeur était soeur de la respiration.  Elle pénétrait dans les hommes en même temps que celle-ci; ils ne pouvaient se défendre d'elle, s'ils voulaient vivre.  Et l'odeur pénétrait directement en eux jusqu'à leur coeur, et elle y décidait catégoriquement de l'inclination et du mépris, du dégoût et du désir, de l'amour et de la haine.  Qui maîtrisait les odeurs maîtrisait le coeur des hommes. »

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    « ...voguant à travers l'odeur infinie de la mer, qui de fait n'était nullement une odeur, mais un souffle, une expiration, la fin de toutes les odeurs, et dans ce souffle il rêvait de se dissoudre de plaisir.»

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« ...le parfum vit dans le temps; il a sa jeunesse, sa maturité et sa vieillesse.  Et ce n'est que s'il sent également bon à ces trois âges qu'on peut dire qu'il est réussi. »

 

Patrick SÜSKIND, Le Parfum
Fayard, 1986.

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« Somnio, nocturnos, lemures, portentaque Thessala rides*.
Plusieurs choses deviennent réelles qui n'existaient auparavant que dans l'imagination, et par conséquent plusieurs effets qu'on attribue à la foi peuvent n'être pas toujours miraculeux.  Ils le sont pour ceux qui donnent à la foi une puissance sans bornes.

* "Tu te moques en songe des esprits nocturnes et des monstres thessaliens." (Citations inexacte d'après HORACE: Epist., II, 2, 209; Somnia terrores magicos, miracula, sagas, nocturnos lemures portentaque Thessala rides?)»

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«Si le plaisir existe, et si on ne peut en jouir qu'en vie, la vie est donc un bonheur.  Il y a d'ailleurs des malheurs; je dois le savoir.  Mais l'existence même de ces malheurs prouve que la masse du bien est plus forte. »

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« Pour bien raisonner il faut n'être ni amoureux ni en colère, car ces deux passions nous rendent égaux aux brutes; et par malheur nous ne sommes jamais tant portés à raisonner que lorsque nous sommes agités par l'une ou par l'autre. »

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« Qu'est-ce donc que l'amour! J'ai beau avoir lu tout ce que des prétendus sages ont écrit sur sa nature, et j'ai beau y philosopher dessus en vieillissant que je n'accorderai jamais qu'il soit ni bagatelle ni vanité.  C'est une espèce de folie sur laquelle la philosophie n'a aucun pouvoir; une maladie à laquelle l'homme est sujet à tout âge, et qui est incurable si elle frappe dans la vieillesse.  Amour indéfinissable! Dieu de la nature! Amertume dont rien n'est plus doux, douceur dont rien n'est plus amer.  Monstre divin qu'on ne peut définir que par des paradoxes. »

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« Laisse, donc glorieux objet de mes voeux, que je te rende entièrement heureuse.  L'amour ne me conserve en vie que pour me rendre maître de mourir encore; mais pas ailleurs que dans ce paradis où, tu me défends toujours l'entrée. »

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«La jouissance et les désirs
Sont ce que l'homme a de plus rare,
Mais ce ne sont pas vrais plaisirs
Dès le moment qu'on les sépare.»


(4 premiers vers, épigramme de La Fontaine)

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« Le ressouvenir d'une ancienne tendresse vis-à-vis d'une femme adorable la réveille, les désirs renaissent, et la force avec laquelle ils se renouvellent est sans bornes. Si les deux objets s'aiment encore, l'un va au-devant de l'autre; il leur semble de rentrer en possession d'un bien qui leur appartient, dont des cruelles combinaisons leur en ont défendu pour longtemps la jouissance.»

Jacques Casanova de Seingalt
Histoire de ma vie
Collection Folio Classique. Éd. Gallimard, 1986.

 

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"Our highest assurance of the goodness of Providence seems to me to rest in the flowers. All other things, our powers our desires, our food, are all really necessary for our existence in the first instance. But this rose is an extra. Its smell and its color are an embellishment of life, not a condition of it. It is only goodness which gives extras, and so I say again that we have much to hope from the flowers."


Arthur Conan Doyle, "Adventures of Sherlock Holmes - Adventure XXIII. - The Adventure of the Naval Treaty" in The Original Illustrated 'Strand' Sherlock Holmes - The Complete Facsimile Edition, Wordsworth Editions, 1989, p. 419.

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«Tout le mystère de la vie est dans tes yeux. Il suffit de les exercer à percer l'apparence des choses. Et dis-toi bien que lorsque l'univers te paraît s'assombrir, ce n'est pas parce que les portes se ferment devant toi, mais parce que ton regard se dérobe à la lumière.»

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«Il y a une qualité qui permet de tout obtenir, d'aller jusqu'au bout de ses rêves, de vivre un grand amour, de ne jamais désespérer, de toujours adorer Dieu, de voler même dans l'infini des choses (...) Cette qualité, c'est la plus importante du monde, la plus grande qu'un homme pourra jamais exprimer. Cette qualité, c'est l'esprit d'émerveillement.»

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«La présence de l'Esprit, c'est facile à reconnaître: on respire un parfum d'harmonie, d'équilibre et de transparence. C'est simple, c'est comme si l'homme ressentait une connivence. Une connivence entre sa petite graine de vie et le grand bouquet de l'infini, entre le visible et l'invisible.»

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«Je voudrais savoir à quoi on pense avant de mourir, parce que si on savait ça au moment où on naît, peut-être qu'on vivrait autrement...»

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«--C'est quoi aimer?
--C'est avoir envie de faire plaisir rien que pour le plaisir de faire plaisir...»

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«Si chacun s'enferme chez soi parce qu'il craint la pluie, alors les saisons passent de façon monotone, chacun reste à l'abri des plus beaux états d'âme de la nature qui, dans l'âme humaine, s'appellent les passions.»

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«On reconnaît l'amour véritable à ce que le silence de l'autre n'est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter.»

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«Aimer, ce n'est pas vouloir rendre l'autre heureux. C'est être heureux, et offrir son bonheur à l'autre.»

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«Il y a ceux qui disent «A quoi bon?», et qui ne voient que les obstacles à surmonter; et puis il y a ceux qui disent «Pourquoi pas?», et qui ne voient que le but à atteindre.»

"François Garagnon,
Jade et les sacrés mystères de la vie"
Ed. Alexandre Stanké

 

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«Tous les hommes cherchent la lumière, cherchent la vérité, mais la plupart pensent trouver à l’extérieur ce qui ne se trouve qu’en eux-mêmes. C’est pour cela qu’ils sont dans le noir.»

« …L’étincelle de la Vérité est présente en tout homme et le désir de la Lumière la fera jaillir de son cœur et il en sera ébloui. Car il n’y a qu’une voie, celle de la Source, celle de la Lumière, celle de la conscience de l’homme, et c’est la voie du cœur. Pour certains qui ne donnent de l’importance qu’à leur mental, l’idée de cette voie unique est bien peu satisfaisante; c’est pourtant la seule qui soit nécessaire.

La Lumière de la Source est une Entité qui englobe tout. Elle est l’Amour universel et inconditionnel, l’Amour de soi, de ce que l’on est, de ce que l’on fait, l’Amour pour nos frères, pour la nature et pour les autres créatures. Tout le monde peut imaginer la Source : Elle prend différentes formes, différentes dimensions. Chacun devrait honorer la Source et lui rendre grâce à chaque instant et s’aimant inconditionnellement, en célébrant la vie car la Source est une éternelle libération.

Les animaux sont de bons exemples. Le coq chante matin et soir : Il chante pour saluer le lever et le coucher du soleil. Très tôt le matin, dans un parc, vous observez le spectacle des oiseaux volant en cercles tout en gazouillant pour acclamer le soleil, leur Créateur, leur Source de vie, et cela se déroule dans une harmonie totale.»

 

Extrait du livre:

«Le Livre de l'Homme Nouveau»
Les Maîtres du Phénix.

Editions Marie-Lakshmi

 

 

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«C'est l'univers qui doit être interrogé tout d'abord sur l'Homme et non l'homme sur l'univers.»

André Breton

Le Surréalisme et la Peinture.

 

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«Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es», il est vrai, mais je te connaîtrai mieux si tu me dis ce que tu relis."

(François Mauriac 1885-1970)

 

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