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L'actualité comme on ne vous la dit pas...
 
  • DNA 27-12-2002 Abdelkader Loukarif, l'agresseur de l'inspecteur du permis de conduire a été condamné, mardi devant le tribunal correctionnel de Strasbourg à 18 mois de prison ferme pour violences aggravées, menace de mort et injure raciale. (DNA du 25décembre, le délibéré n'était pas encore connu au moment où les premières éditions étaient sous presse).  Abdelkader Loukarif devra également verser à la victime 2 300 € de provisions sur les dommages et intérêts et 380 € à la LICRA, partie civile. Le frère du condamné, un garçon de 30 ans toujours en fuite, s'est vu infliger huit mois de prison avec sursis pour violences aggravées. Il s'était également retourné contre l'inspecteur avant de retenir son frère quand ce dernier s'était saisi d'une pierre pour la jeter sur sa victime.  L'inspecteur avait été roué de coups, le 5 avril 2002 au centre d'examen de Strasbourg, par Abdelkader Loukarif qui venait de rater son permis de conduire pour la deuxième fois. Agé de 32 ans, l'agresseur avait également proféré des injures racistes à l'encontre de l'inspecteur d'origine martiniquaise.  A la suite de ces violences, les collègues de la victime avaient observé une semaine de grève dans le Bas-Rhin. Les résultats aux examens du permis de conduire sont désormais communiqués en différé.
  • Le Parisien 27-12-2002 -  L'agresseur d'Asnières avait déjà immolé une femme - Samir Zaoui, 33 ans, a avoué hier avoir brûlé grièvement Pascale, une infirmière de 40 ans, invoquant un « ordre divin ». Il a reconnu une agression aussi barbare dans le même immeuble en avril 2001 pour laquelle il n'avait pas été poursuivi.
     
    HIER APRÈS-MIDI, Samir Zaoui, 33 ans, est passé aux aveux. Selon ses propres termes, il a aspergé d'essence Pascale, une infirmière de 40 ans, la veille de Noël, lorsqu'elle rentrait dans le hall de son immeuble à Asnières (Hauts-de-Seine), avant de la brûler vive. La victime était, hier soir, encore hospitalisée dans un service pour grands brûlés dans un état très critique. Déjà mis en cause en avril 2001 dans une affaire similaire, au même endroit, Samir avait, à l'époque, été remis en liberté. Hier, devant les enquêteurs de la sûreté départementale des Hauts-de-Seine, il aurait également reconnu être impliqué dans cette première agression à l'essence. Une locataire du même immeuble, âgée d'une cinquantaine d'années, avait été aspergée en pleine rue puis grièvement brûlée. Mardi, vers 12 h 30, Samir a donc récidivé devant le numéro 9 de la rue de la Parfumerie. Ce jour-là, l'infirmière regagne son appartement d'Asnières après sa permanence dans le bloc opératoire de la clinique Sainte-Thérèse, dans le XVII e arrondissement de Paris. Alors qu'elle tourne sa clef dans la serrure de la porte d'entrée du hall de son immeuble, elle ne voit pas l'homme qui vient de se glisser derrière elle.
    « J'ai cru à un incendie »
    « J'étais dans ma cuisine lorsque l'alarme du bâtiment s'est mise à sonner, témoigne Christelle, 38 ans, la gardienne. Le hall était plein de fumée et c'était une véritable fournaise. J'ai cru qu'il y avait un incendie. J'ai ensuite entendu une personne hurler et je l'ai vue passer devant moi en feu. J'ai pris des couvertures mouillées et des casseroles d'eau pour éteindre les flammes. C'était vraiment horrible. Elle n'avait plus de visage, plus de cou, plus de torse. Ses mains étaient aussi très atteintes. » Brûlée au troisième degré sur tout le haut du corps, Pascale a été transportée d'urgence à l'hôpital. Le lendemain, des voisins aperçoivent un rôdeur. « Il tournait toujours dans le même sens autour de l'immeuble et s'est même arrêté devant l'entrée pour regarder dans le hall », relatent plusieurs riverains. Alertée, la police l'interpelle sur place. Aux enquêteurs, le suspect a expliqué avoir agi « sur ordre divin ». « Dieu lui aurait dit de projeter de l'essence sur une personne qui passait dans cette rue et il se serait senti soulagé une fois sa mission accomplie... », précise un magistrat.
    Un ancien toxicomane
    Samir Zaoui a été identifié sur un film enregistré par une caméra de vidéosurveillance, en train d'acheter de l'essence dans une station-service d'Asnières, en lisière de Gennevilliers, quelques heures avant l'agression de Pascale. Peu d'équivoque possible puisque, selon une source proche du dossier, il aurait lui-même « décrit le caissier ». L'homme est connu des services de police pour différentes affaires. « C'est un ancien toxicomane, déjà condamné à plusieurs reprises notamment pour des histoires de drogue, de vols et l'incendie d'une voiture à Asnières, en avril 2001 », détaille une source policière. Hier, dans ce quartier tranquille d'Asnières, les riverains ont exprimé leur « grande tristesse ». « On ne peut pas accepter ce qui vient de se passer, confie Gérard, 45 ans. L'arrestation de l'auteur présumé des faits n'est qu'une triste consolation pour les proches de la victime... » Célibataire, sans enfant, Pascale était appréciée de tous. « Elle aurait tout fait pour aider son prochain, témoigne une voisine. » « Elle faisait l'unanimité dans son service, toujours consciencieuse, agréable et discrète, confie son employeur. Je suis atterré... ». Samir Zaoui doit être déféré aujourd'hui au parquet du tribunal de Nanterre à l'issue de sa garde à vue. Un expert psychiatre doit aujourd'hui examiner le suspect pour déterminer s'il se trouvait ou non en état de démence au moment des faits.


    (C & R : Si quelqu'un connaît le nom de l'enculé de juge trotsko qui l'a remis en liberté une première fois, une expédition punitive s'impose façon justice populaire, que pour une fois on ne reniera pas...)

 

  • [27 décembre 2002] VITRY-SUR-SEINE (AP) -- Deux véhicules et cinq poubelles ont été incendiés jeudi soir à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), des gestes visiblement perpétrés pour rendre hommage à un jeune de la commune abattu par la police lors d'une tentative de braquage le 26 décembre 2001, a-t-on appris auprès de la préfecture du Val-de-Marne.
    «Il y avait déjà eu de petits incidents hier soir et on a découvert des 'tags' dans le quartier qui annonçaient la commémoration du 26 décembre», a déclaré Pierre Derrouch, directeur de cabinet du préfet de Val-de-Marne. « L'an dernier, un jeune de ce quartier a été tué lors d'un braquage en Seine-Saint-Denis ; il semblerait qu'on voulait lui rendre hommage. »
    Le 26 décembre 2001, Djelloul, un jeune homme de 21 ans originaire de Vitry-sur-Seine, avait été abattu par les policiers alors qu'il tentait de
    braquer une agence BNP de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).
    Au cours des quatre jours qui avaient suivi son décès, une soixantaine de véhicules avaient été incendiés et de nombreuses échauffourées avaient eu lieu entre les jeunes de Vitry et les forces de l'ordre. Une grenade défensive dégoupillée avait même été lancée sur le commissariat de
    Vitry-sur-Seine, sans toutefois exploser.
    Un dispositif d'une centaine de policiers et de CRS avait été mis en place dans cette commune du Val-de-Marne pour éviter les affrontements. Au moins neuf personnes avaient été interpellées.
    Un an après, les jeunes du quartier ont donc rendu hommage à leur manière à leur camarade décédé. Alertée par les graffitis annonçant cette
    « commémoration », la préfecture du Val-de-Marne avait pris des « mesures préventives », déployant «une trentaine de fonctionnaires de police supplémentaires» sur la commune, a déclaré M. Derrouch.
    «Il n'y a pas eu d'affrontements ni d'interpellations», a-t-il précisé, ajoutant que vers 22h30 jeudi, «la situation était calme» dans le quartier.
    Au total, une cinquantaine de membres des forces de l'ordre patrouillaient à Vitry-sur-Seine jeudi soir, selon la préfecture. AP

   

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