Traduction non-officielle du russe

Ces derniers temps, le Conseil de Sécurité de l’ONU examine un ensemble de questions afférentes à la crise humanitaire en Iraq. A la suite des effets pluriannuels de sanctions économiques contre ce pays, il est sur le seuil d’une catastrophe humanitaire dangereuse.

Le 23 juin, le Secrétaire Général de l’ONU a informé le président du Conseil de Sécurité de l’ONU de l’échange du courrier entre le Secrétariat de l’ONU et l’Iraq, à la suite duquel, on a donné le feu vert à la huitième en date phase semestrielle de l’opération humanitaire de l’ONU “pétrole contre marchandises humanitaires”.

A la suite des efforts de la partie russe, soutenue par certaines délégations du CS, on a réussi à élargir sensiblement les paramètres du programme humanitaire pour l’Iraq: lever le plafond de l’exportation du pétrole, instaurer le quota pour l’importation par Bagdad de pièces de rechange et de matériel pour la réhabilitation de l’industrie pétrolière de la valeur de 600 millions de USD par phase, les livraisons de certaines catégories de marchandises jouissant maintenant d’une procédure simplifiée de leur approbation.

Néanmoins, le programme humanitaire, malgré toute son importance, ne pourra pas faire sortir l’Iraq de l’état de crise. Une solution cardinale du problème humanitaire iraqien n’est possible que par la levée des sanctions contre Bagdad tout en créant un mécanisme du monitoring international des programmes militaires iraqiens. Une telle approche répondrait à l’esprit et à la lettre des résolutions correspondantes du CS. Et nous y oeuvrons activement à l’ONU.

Le 27 juin 2000