La Commission de l'ONU pour les droits de l'homme a adopté le 25 avril courant la résolution relative aux droits des personnes appartenant aux minorités nationales, ethniques ou celles de langue.

La Commission a confirmé l'importance exceptionnelle du respect des droits des minorités afin de maintenir la stabilité et la paix dans n'importe quelle société, elle a instamment appelé tous les états et la communauté mondiale dans son ensemble, non seulement à défendre mais, de plus, encourager au maximum les droits de cette catégorie en lui permettant de participer de façon complète et efficace à la vie politique, économique, sociale, religieuse, culturelle et, surtout, aux résolutions les concernées.

Au cours de la session la délégation russe a indiqué plusieurs fois sur la discrimination permanente des centaines de mille de russes en Lituanie et en Estonie. Ces deux pays non seulement n'ont pas eu d'objection à l'adoption de la résolution susmentionnée, mais se sont joints en vue de figurer parmi les coauteurs. Il aurait voulu croire que ce n'était pas un stratagème propagandiste ou une tentative de jouer en faveur de l'opinion publique occidentale, mais la première indice confirmant que Riga et Tallinn enfin sont venus à comprendre la nécessité d'appliquer dans leurs pays les normes universelles de la manière d'être envers les minorité nationales dont la majorité était les russes ethniques.

En même temps, il faut noter que toute geste symbolique devrait être suivi d'une action réelle. Il faut que les mesures concrètes visant à éliminer l'état d'absence de citoyenneté, à assurer la participation totale des minorité dans la vie de ces pays y compris les élections aux niveaux différents, à garder l'individualité culturelle et linguistique soient entreprises.

La collaboration à l'établissement de la résolution relative aux droits de l'homme représente un pas important, un symbole de la prise des engagements supplémentaires. La Russie veillera attentivement leur exécution. La même chose est attendue de la communauté mondiale, des organisations non gouvernementales respectueuses qui, ce qui semble bien étrange, restent muettes.

La Russie espère que les organisations pratiquant les problèmes des minorités y compris l'ONU entreprennent en commun avec les pouvoirs et les organisations non gouvernementales de la Lituanie et l'Estonie les actions concrètes en vue de modifier la situation dans ces pays. Il est attendu que le Commissaire Suprême de l'ONU pour les droit de l'homme tiendra sa promesse dans ce domaine. Ce sont les actions actives auxquelles appelait la résolution de la Commission de l'ONU pour les droits de l'homme adoptée à l'unanimité.

Le 26 avril 2000